Une autre rentrée…

Je parle ici de celles des profs, qui reviennent au travail après leur mois de convalescence suivi de 3 ou 4 semaines de vacances (dixit Sylvain Lelièvre, comme je l’ai déjà mentionné sur ce blogue). Dans mon cas, c’était hier, soit 2 ou 3 jours ouvrables plus tard que certains collègues d’autres commissions scolaires dans d’autres régions du Québec…

Pour plusieurs profs, il y a toujours une joie mêlée d’autre chose qui va avec cette journée. Joie de revoir certains collègues (pas tous, c’est évident !). Angoisse ou petites peurs face à certaines autres personnes ou face à la tâche (surtout) qui s’en vient. Attentes aussi : quel(s) sera(seront) mon(mes) local(locaux) ? quel sera mon horaire ? quand aurai-je cet horaire ? (Hein, PM? ;-))

Bien sûr, cette rentrée est parsemée (plutôt que clairsemée, au secondaire du moins) de réunions, certaines plus utiles que d’autres, en très petit nombre, les utiles, mais ainsi, on manque toujours de temps pour vraiment planifier avec nos collègues immédiats, ceux qui enseignent la même matière que nous ou au même niveau que nous. Et qui dit manque de temps pour planifier dit aussi plus de travail à la maison.

Dans mon cas, voir le petit widget en bas de la colonne de droite, il faudra planifier en plus une période d’absence de quelques petites semaines dans environ un mois. Il faut très bien planifier ces absences, car au retour, c’est moi qui ramasse et qui paiera les pots cassés, s’il y a lieu… Arme à deux tranchants que ces congés parentaux 🙂

Bref, je plonge une fois de plus, beaucoup plus heureux qu’à ma rentrée de l’an dernier où je devais me remettre d’un coup (très) dur, professionnellement parlant, mais humainement parlant aussi. Après un an, je considère que le deuil est fait, que je suis complètement redevenu heureux (ou presque !), ce qui est vraiment essentiel à mon bon fonctionnement !

Moulin à images – "bis" et "ter"

Lundi dernier, nous sommes retournés voir le Moulin à images, oeuvre grandiose, tant au plan technologique, historique qu’artistique, de Robert Lepage et son équipe (sans doute nombreuse) qui ont réalisé un chef-d’oeuvre. Nous y allions avec de la parenté de passage chez-nous (Notre maison sert souvent d’accueil de passage : un vrai “bed and breakfast” ;-))

On arrive là à peine quelques minutes avant la représentation. Aucun problème à trouver un stationnement près. Tarif fixe maintenant instauré au Marché du Vieux-Port : 6$. À 5 dans une seule voiture, aucun problème !

J’ai redécouvert avec plaisir le Moulin à images. Mieux encore : j’ai saisi d’autres nuances devant lesquelles je n’avais pas allumé la première fois. Je l’avais dit : il faut revoir ce chef-d’oeuvre plus d’une fois, étant donné la densité des images projetées…

Voilà pour le “bis”.

Deux jours plus tard, des amis étaient de passage à Québec (Les anciens Alaskiens devenus Trifluviens), cette fois pour y amener un couple d’Alaskiens en visite au New Hampshire qui avaient décidé de faire un petit détour sur Québec. Une journée dans “le Vieux”, donc, qui s’est terminée au Moulin à images.

Cette fois, météo oblige, le stationnement s’était rempli à craquer… tout juste avant notre arrivée, une heure avant le début du spectacle. Mince !
Le stationnement voisin avait toutefois des place libres… à 10$ par véhicule. Nous étions 7 dans deux véhicules. Un peu plus cher que lundi, donc.

Je me suis retrouvé à commenter (en chuchotant, bien sûr) presque chaque scène, en anglais parfois approximatif (!), à un des deux Alaskiens présents, ce qu’il a apprécié grandement, c’était visible. D’autant plus qu’il a étudié en histoire américaine : il devait donc posséder quelques notions de base par la bande, nos histoires étant un peu liée, au moins dans la géographie des conquêtes, etc.

Voilà donc pour le “ter”.

Cette semaine, on apprenait que le Moulin à images sera prolongé jusqu’au 7 septembre. Pour un spectacle qui devait se terminer d’abord fin juillet, puis le 24 août, c’est vraiment bien. Pendant que la Ville de Québec, via un fonds du gouvernement du Québec, allonge 547000 $ supplémentaires, les propriétaires des stationnements avoisinants continueront eux aussi d’empocher les dollars en surplus. Mais le spectacle en vaut vraiment la peine !

Signe des temps ?

Aujourd’hui, plus de la moitié de mes voeux me sont parvenus via Facebook, outil réseau à travers lequel j’ai retrouvé certaines personnes dont j’étais depuis longtemps sans nouvelles, et ce, même si je suis de la génération pas très Facebook 🙂

L’autre moitié des voeux se divise en trois, une plus grande partie par téléphone, puis les deux autres, par courriel ou en personne. Donc, ces trois parties (téléphone, courriel et “en personne”) réunies équivalent environ, mais pas tout à fait, au nombre de souhaits de bon anniversaire reçus via mes amis sur Facebook. Et ce à peine quelques mois après que je fus devenu membre de Facebook…

Y’a pas à dire, les réseaux sociaux prennent de plus en plus de place et constituent de plus en plus un réel moyen de communication.

Pêche et environnement sauvage :-)

Superbe cocktail vacances à savourer au moins une fois par année, le secteur de la rivière Péribonka appelé la Vallée de la Péribonka vaut la peine d’être vu et parcouru pour qui aime la nature sauvage, et ce, malgré les vestiges d’une activité forestière, qui a passablement modifié le lit de la rivière (on a un peu refait depuis), et d’une activité hydro-électrique qui a aménagé des lacs-réservoirs sur le tracé de la rivière, d’où le découpage en secteurs… entre les barrages construits depuis quelques dizaines d’années.

Depuis quelque 3 ans, on s’est affairé à baliser la rivière, parsemée de hauts-fonds parfois sablonneux, quelquefois rocheux, on a commencé à aménager des endroits pour la mise à l’eau des embarcations, on a publié un guide fort intéressant – à ne pas lire en naviguant par contre! -, et on se propose d’installer éventuellement quelques équipements de base là où on fait actuellement du camping sauvage sans aucune installation : camping qui est agréable selon moi, mais ce n’est pas l’avis de tous. (C’est que je suis du genre à détester profondément les campings où on s’entasse comme lorsqu’on vit en ville, mais sans l’isolation des murs ! Le camping devrait n’exister que pour profiter de nos grands espaces :-))

Voici donc quelques photos prises lors de ce voyage de 2008, 3e édition pour moi, mais la xième pour le reste du groupe, plus restreint cette année : 5 personnes et 3 embarcations (chaloupes à moteur hors-bord) – d’habitude on est 9 ou 10 pour 5 ou 6 embarcations.

La rivière Péribonka et les nombreuses falaises qui la bordent.

L’immense évacuateur de crues du barrage Péribonka 4 (156 km du Lac St-Jean, si on suit le parcours de la rivière – plus de 100 km au Nord du Lac à vol d’oiseau), dont la construction n’était pas terminée à pareille date l’an passé.

La Péribonka est parsemée de baies où la chaloupe ne peut parfois pas aller, mais ce n’était pas un problème cette année avec un niveau d’eau plus élevé qu’à l’habitude (au moins 30 cm de plus, allez donc savoir pourquoi !!!)

C’est dans ces baies et dans les entrées de petites rivières affluentes que se cachent souvent le brochet, poisson abondant dans cette rivière.

Baie de la rivière Jolie, près de la borne no 46. J’y ai pris mon plus gros brochet à vie (Je ne suis pas très pêcheur, alors ma prise est une bonne prise, sans plus ;-))

Le voici donc, gardé au frais dans la rivière (après qu’il ait vécu une mort rapide : rassurez-vous) pendant que la chaloupe avance lentement.

Deux des trois ouananiches pêchées pendant le voyage par de meilleurs pêcheurs que moi 😉

Chutes de la rivière du Sault, situées presque en face de notre campement : borne no 62.

Le campement, dans un des endroits plus surélevés, contrairement à notre campement de l’an passé qui, lui, était situé sur le bout d’une des nombreuses îles de la Péribonka : zones plutôt inondées cette année à cause du niveau de l’eau.

Vue vers l’Ouest, à partir de notre campement.

Certains y auraient même vu ce mirage ! 🙂
Cette photo date de 2006 : nous avions campé au même endroit que cette année. Mais la météo était assez différente : voir ma photo d’alors !

Spectacle intéressant et piano manquant ;-)


Mardi soir dernier, juste avant l’immense karaoké des Plaines d’Abraham, nous étions en spectacle à Espace 400e. Avec mes amis musiciens, j’accompagnais un Groupe vocal que je connais bien 😉

Le show s’est très bien déroulé dans son ensemble : la prestation fut solide et, malgré un temps très (trop, en fait) court pour faire un test de son convenable, les techniciens de l’endroit (de vrais professionnels, toujours calmes, merci Jacques et Jacques !) ont réussi à bien faire sonner l’ensemble, selon les commentaires que j’ai recueillis dans la foule présente à l’événement…

Nous étions suivi d’un double choeur français. Ils avaient au programme une prestation des plus classiques, ce qui contrastait avec notre revue plutôt populaire de la chanson francophone du dernier demi-siècle en moyenne (si on excepte, entre autres un arrangement complètement “pété” d’À la claire fontaine). Une erreur de programmation sans doute… (Faut dire ici que la programmation a beaucoup tardé à se fixer pour ces spectacles de chorales du 400e).

Ce choeur français était accompagné par une pianiste très talentueuse, mais qui était visiblement très (très très très) déçue (et qui le faisait vraiment beaucoup sentir au début) de jouer sur un synthétiseur plutôt que sur un piano à queue, comme ils l’avaient exigé, parait-il… Premièrement, un piano à queue à l’extérieur pour une prestation d’une heure, ça fait très très cher de l’heure et les moyens techniques à déployer, incluant la présence obligatoire d’un accordeur, sont considérables. Ils auraient pu aussi se louer un piano électrique avec des touches de vrai piano, mais ils n’en avaient semble-t-il pas le budget.

Alors on m’a gentiment informé, quelque temps auparavant, qu’il serait possible que je doive prêter mon synthétiseur à la pianiste. Pas de problème, me suis-je dit, pour être accommodant et accueillant, même si je suis assez réticent d’habitude sur ce genre de question. Prêter un Yamaha Motif 7 à 3000$ l’unité, ça ne va pas de soi totu à fait. Pas pour moi en tout cas, car il a fallu que je fasse de la musique pendant au moins 2-3 ans avant que tout ça ne soit rentabilisé un petit peu… (Je ne compte pas les frais de déplacements là-dessus, frais qui ont passablement augmenté depuis les derniers 3 ans, environ, pire cette année encore !) Finalement, on m’a confirmé le tout quelques heures avant le spectacle (Wow!)…

L’attitude de déception de la pianiste au départ, je pouvais la comprendre, mais la (visible) condescendance face à l’instrument, j’avais un peu plus de misère à l’avaler. Je prête mon clavier gratisse, et je n’ai droit qu’à une baboune ou à un peu-beaucoup d’ironie dans la phrase “mais c’est un vrai charme d’utiliser ça…” ?!? C’est avec de telles attitudes que des Français ont fait une mauvaise réputation à tout leur peuple, je crois. Car je connais beaucoup de Français sympathiques, pas chiants du tout, prêt à composer avec les circonstances quand un pépin arrive, etc.

Au moins, j’ai eu droit à un merci avec un sourire qui m’est apparu sincère, j’espère, à la fin de leur prestation…