Superbe cocktail vacances à savourer au moins une fois par année, le secteur de la rivière Péribonka appelé la Vallée de la Péribonka vaut la peine d’être vu et parcouru pour qui aime la nature sauvage, et ce, malgré les vestiges d’une activité forestière, qui a passablement modifié le lit de la rivière (on a un peu refait depuis), et d’une activité hydro-électrique qui a aménagé des lacs-réservoirs sur le tracé de la rivière, d’où le découpage en secteurs… entre les barrages construits depuis quelques dizaines d’années.
Depuis quelque 3 ans, on s’est affairé à baliser la rivière, parsemée de hauts-fonds parfois sablonneux, quelquefois rocheux, on a commencé à aménager des endroits pour la mise à l’eau des embarcations, on a publié un guide fort intéressant – à ne pas lire en naviguant par contre! -, et on se propose d’installer éventuellement quelques équipements de base là où on fait actuellement du camping sauvage sans aucune installation : camping qui est agréable selon moi, mais ce n’est pas l’avis de tous. (C’est que je suis du genre à détester profondément les campings où on s’entasse comme lorsqu’on vit en ville, mais sans l’isolation des murs ! Le camping devrait n’exister que pour profiter de nos grands espaces :-))
Voici donc quelques photos prises lors de ce voyage de 2008, 3e édition pour moi, mais la xième pour le reste du groupe, plus restreint cette année : 5 personnes et 3 embarcations (chaloupes à moteur hors-bord) – d’habitude on est 9 ou 10 pour 5 ou 6 embarcations.
Cette photo date de 2006 : nous avions campé au même endroit que cette année. Mais la météo était assez différente : voir ma photo d’alors !
Pour faire suite à ce que je te disais sur mon blogue, c’est un paysage que je connais bien, mais je n’avais jamais vu ce barage. Je suis allée souvent dans ces coins-là dans mon enfance pour pêcher ou ramasser des bleuets. Cet été, je suis allée au chalet de mon père, à peu près à 30 minutes du lac sur le chemin des Passes. C’est très beau aussi. Tu ne t’es pas trop fait dévoré par les moustiques?
Les moustiques, pas pire du tout, malgré l’absence quasi totale de vents pendant les 3 jours, le fort taux d’humidité (faible pluie assez souvent = beaucoup de maringouins et de brulots entre les averses) : huile à mouches fut très nécessaire…
Pour le soir, près du feu qui chassait peu de moustiques, une personne avait apporté un abri moustiquaire qui va normalement sur un parasol de patio (les grands de 9 pieds de diamètre). Équipement de bénédiction sous lequel on a placé tous nos petits parasols (4 ou 5) et, dessous, nos chaises pliantes. C’était parfait ! On y mangeait aussi, matin et soir.
Pour répondre à un commentaire sur ton blogue, c’est vrai que le brochet est peu savoureux, ou goûteux, dans le sens de plein de saveurs. Mais son goût ultra-délicat, voire très subtil, a parfois des connotations d’amande. Cuit seulement avec du beurre et un petit peu d’oignons au poelon ou en papillotte, c’est vraiment bon quand même ! Mais il faut le manger très frais, comme tout poisson.
Débiles, les photos 3 et 4, pour moi.
Il faut que je revienne tout lire, je suis trop fatiguée.
En passant, bébé grandit, hein!!!!!
À + Zed ¦)
Oh oui, Zed ! Écho aujourd’hui… À+