Mazda 5

Dernièrement, j’ai magasiné un véhicule plus familial que ma Civic 2000, même si celle-ci pouvait être vue comme un véhicule familial lorsque je la regardais à travers un verre déformant (voir ce billet). Ça demeure de l’illusion, quand même, et de l’illusion, ça ne se déplace pas réellement sur une route !

Alors voilà, compte tenus de nos besoins actuels et de la planification à moyen terme concernant ces mêmes besoins, il nous a fallu acheter un truc un peu plus énergivore, mais, disons-le aussi, plus confortable.

Quelques commentaires :

Équipement :
Ceci dit, je n’ai pas choisi la version GT, plus luxueuse avec son toit ouvrant électrique, ses miroirs chauffants, son téléphone cellulaire mains libres qui passe par le système de son, ses phares antibrouillard, , son régulateur de vitesse, ses roues de 17 pouces qui coûtent plus cher à chausser, ses autres accessoires plus ou moins utiles comme le mini-aileron arrière sur le toit (paraît pas trop, heureusement), ses garnitures aux couleurs de la carrosserie, ses seuils de porte légèrement prolongés, etc. Tout ça avec le même moteur, mais un peu plus de poids à traîner…

J’ai donc privilégié la version GS, très bien équipée quand même, si ce n’est qu’il faut cocher l’option de l’air climatisé, car, bien que la version sans climatiseur existe sur papier, il n’y a à peu près pas de véhicules ainsi “non équipés” qui existent physiquement. Au final, une différence d’environ 2500$ entre la GS et la GT.

Acheter plutôt que louer :
La question ne se pose plus depuis belle lurette pour moi. J’ai loué une fois, en 1997, alors que les locations étaient un phénomène assez nouveau ici et que le prix était vraiment bas. J’ai cassé mon bail après 3 ans (sur 4 au total) pour acheter ma Civic 2000. Je faisais alors trop de kilométrage annuel.

Acheter neuf ou usagé :
Là, j’avoue m’être longtemps posé la question. J’ai fini par acheter neuf pour 2 (ou 3) raisons.
1-Je garde mes véhicules longtemps (à preuve la Civic 2000 presque encore “neuve” après 8 ans et demi et plus de 230 000 km, que je conserve pour aller au boulot de façon plus économique).
2-Le prix des autos usagées, payées à plus fort prix il y a environ 2 ans, est trop élevé par rapport au prix des voitures neuves, dans la gamme de produits que je convoitais, pour mes besoins (importante précision). La différence usagé-neuf ne valait pas la peine pour quelques dizaines de milliers de kilomètres en plus !
Finalement, 3e raison qui est un peu reliée à la 2e (le coût), les taux d’intérêts ont baissé de 2% et plus, depuis novembre, chez Mazda, pour être aussi bas que 0% si on a le budget pour payer sur 36 mois (pas mon cas tout de même!) Ainsi, en empruntant le même montant que pour la Civic 2000, en 2000, je me retrouve avec des paiements d’environ 70$ de moins par mois. Le taux d’intérêt fait quand même une grosse différence, non ?

L’essai routier :
D’abord je dois souligner que le véhicule est assez confortable, mieux insonorisé qu’une Civic (qui ne l’est à peu près pas, avouons-le), plus feutré…

Le moteur, un 2,3 litres de 153 ch, le même que dans la Mazda 3 Sport (très peu de différence avec les 148 ch du moteur 2,0 litres de la Mazda 3 “pas Sport”, mais différence de couple-moteur d’environ 15 lb-pi) parvient quand même à extraire de l’inertie la carrosserie de plus de 1550 kg. C’est un peu juste comme puissance, mais quand même agréable.

La direction, de son côté, malgré sa précision, ne transmet pas assez les sensations de la route, si je compare à la Civic 2000, par exemple. On dirait qu’il y a 2 ou 3 éponges qui traînent dans le système entre mes mains et le bitume 😉 Ainsi, on arrive à faire patiner une roue sur la neige, sans s’en rendre immédiatement compte… La tenue de route est très bonne par contre, ce qui contribue au plaisir de conduire.

Le premier weekend, j’ai fait un trajet de près de 300 km composé majoritairement d’autoroute et j’ai pu, malgré le fait que le moteur est en période de “rodage final” (premier 1000 km) (le rodage initial étant fait en usine) et que nous soyons en hiver, faire une moyenne de 11l/100km. Pendant que la Civic 2000, dans les mêmes conditions, fait habituellement du 8,5l/100km… Je prévoyais une différence de 2 à 3l/100km. Le premier calcul ne me fait pas mentir. Si j’enlève environ 2l/100km pour la consommation estivale, j’arrive à 6,5 pour la Civic et je prévois donc 9 pour la Mazda. On s’en reparlera, car j’aime mesurer la consommation de mes véhicules en gardant dans un calepin la trace de tous mes pleins d’essence, avec le kilométrage, etc. Avouez que ça arrive pas mal mieux, comme précision de calcul de consommation d’essence, que ces gens qui disent “Je mets 40$ d’essence par semaine dans mon véhicule”, phrase qui n’indique en rien la consommation d’essence d’un véhicule, car on n’a pas le kilométrage, la quantité d’essence, les deux éléments ESSENTIELS pour mesurer la consommation d’essence !!! (Si certains se reconnaissent ici, eh bien je ne vous en veux pas, mais j’aime les précisions :-))

Pourquoi Mazda ? :
J’ai toujours eu des véhicules Honda, si je ne compte pas la Nissan Micra “universitaire”…
Mais Honda ne fabrique pas du tout le véhicule dont j’ai besoin, aussi simple que cela. Trouvez-moi une Fit 2 pieds plus longue et 6 pouces plus large, avec un moteur d’environ 2.0 litres et je l’achète tout de suite. Non, le CRV ne correspond pas à cette description !
Il y aurait peut-être eu la Kia Rondo, mais la disposition des sièges ne me convenait pas. Ça me prend l’espace entre les 2 sièges de la range médiane pour y glisser à l’occasion mon “case” de clavier. De plus, la cote de consommation de la Rondo que j’ai vue ajoutait 1l/100km par rapport à la Mazda 5.

Je suis donc conscient que je n’ai pas acheté le véhicule parfait (il n’existe pas). Pour mes goûts, il consomme un peu trop, tout en manquant un petit peu de puissance. Il faudrait donc trouver une Mazda 5 Turbodiesel, un peu plus légère et l’affaire serait réglée. Mais comme je vis en Amérique du Nord, les moteurs diesel, on nous les boude, puisqu’au Sud de notre frontière, personne n’en veut. C’est ça être un petit marché comme le Québec. On ne nous considère pas beaucoup. Maintenant peut-être un petit peu plus depuis le retour des carrosseries hatchback (spécifiques à l’Europe (et l’Asie?) et dont on retrouve des amateurs au Québec, principalement, dans notre grand continent)…

MISE-À-JOUR : 2009-01-18–9h24 :
J’oubliais une raison MAJEURE pour choisir ce véhicule : une transmission manuelle 🙂

RIP F1 au Canada :-(

J’ai toujours considéré la Formule 1 comme la meilleure des courses automobiles. C’était en tout cas un événement international, de par les lieux des courses et de diffusion de ce sport…

Hélas, l’argent aura ici aussi eu raison du sport. L’appétit sans fin (et non sans faim) de Bernie Ecclestone et ses sbires sont en train de tuer petit à petit ce sport que j’ai suivi depuis que je suis tout petit, “haut comme ça”… Et si on ne tue pas le sport directement, on tue l’intérêt chez une grande part du public international…

Le côté international de la F1 est donc en train de s’éteindre, puisqu’il ne restera principalement que l’Europe et l’Asie (moins la Chine bientôt, peut-être?). Exit donc l’Amérique du Nord, au grand dam des constructeurs qui perdent une vitrine intéressante. Il y a d’abord eu l’abandon du Grand Prix des États-Unis, puis, maintenant, le Canada.

Avec l’absence de Grand Prix au Canada, je me demande si des droits de télédiffusion seront encore achetés (à forts prix) par les réseaux de sports canadiens : j’en doute. Mais je doute surtout de mon intérêt personnel à suivre un sport qui, malgré tous ses attraits, est entaché par l’appétit vorace du rapace insatiable le gouvernant. Dommage !

L’autre partie de la déception ecclestonesque provient du fait que des améliorations étaient constamment apportées pour satisfaire les exigences et que, malgré cela, Môssieur Insatiable a décidé de profiter d’une petite faille à un contrat qui garantissait supposément un GP du Canada jusqu’en 2011 ! Comment voulez-vous que, par la suite, un public ne se sente pas floué ?

Déception, donc. Et la F1 va perdre de ses ardents défenseurs dans ce coin-ci du globe. Dommage, car c’était un sport que j’appréciais au plus haut point.

Cette perte, ce n’est que nous, ou presque, qui allons la vivre avec plus d’intensité, car les dirigeants de la F1, pendant ce temps, vont se farcir les poches de pétrodollars (ou de pétrodinars) et se gargariser des succès des circuits “à 1 milliards” comme on s’apprête à en développer un à Abu Dhabi…

Voilà ! RIP F1 pour moi…

Civic familiale ! :-)

Si vous fréquentez ces pages depuis plus d’un an, vous vous souviendrez peut-être de cette version très courte d’une certaine Civic rouge 😉

La semaine dernière, devant ma nouvelle porte d’entrée, je me suis plu, pendant 3-4 secondes, à imaginer agrandir mon véhicule, compte tenu de mes nouveaux besoins pour l’automne qui vient, tout ça sans aucun coût ! Il n’en fallait pas plus pour saisir l’appareil photo numérique et tenter de ne pas voir flou à travers ce verre légèrement déformant 😉C’est le changement de véhicule qui m’aura coûté le moins cher à vie !

Toujours plus gros : enfin fini !

Billet qui aurait aussi pu s’intituler : «Non, je ne pleurerai pas !» (même si…)

À la suite de l’annonce d’hier concernant la fermeture de (non pas une, mais plutôt) quatre usines de GM, je me suis dit que la limite venait probablement enfin d’être atteinte concernant le principe américain automobile (seulement automobile?…) du “toujours plus gros”.

Il y a longtemps que la rationalisation de la fin des années 1970-début 1980 avait été mise au rancart par l’industrie automobile américaine. D’ailleurs, les fabricants automobile d’autres pays s’étaient joints parfois allègrement à cette tendance, faisant grossir leurs modèles à chaque renouvellement de la gamme, pour suivre le marché, du moins le marché américain, marché duquel le Québec s’est toujours un peu démarqué, même si on est une goutte d’eau en Amérique du Nord.

Comme vous le savez peut-être déjà (J’en avais très brièvement parlé ici), je n’ai jamais été un partisan des grosses voitures, encore moins des gros camions et autres 4X4 ou, pour donner dans l’euphémisme, des multisegments, qui ne sont que des 4X4 abaissés, pour la plupart, toujours assoiffés de pétrole (Je sais, j’exagère un brin, mais la caricature a souvent le don de rendre évidente la compréhension d’une réalité !).

Hier, on a eu la confirmation de ce qu’on savait (presque) tous déjà d’instinct : le marché, c’est comme un château de carte, et le château est en train de s’effondrer, car on a atteint un seuil critique du prix de l’essence. C’est (enfin?) assez pour que la population réalise que consommer l’essence à plus de 10 litres au 100 km pour une voiture domestique, c’est beaucoup… Le nerf de la guerre étant le budget, voilà qu’enfin on commence à comprendre.

Là où je trouve cette histoire triste, c’est en ce qui concerne les pertes d’emploi. Ces employés auront eu un employeur imprévoyant, qui n’a pas su anticiper l’avenir et qui doit revoir son offre automobile de A à Z, si la chose est encore possible. J’avais d.jà qualifié en classe GM de géant au pieds d’argile : on en a eu une preuve de plus hier. Et ce n’Est guère mieux chez Ford ou Chrysler : la baisse se fait sentir là aussi…

Vivement qu’on nous amène encore plus d’automobiles économiques qui sauront nous transporter sans ruiner l’environnement et nos poches. Il est temps que l’industrie s’ajuste !

L'automobile… en voie de disparition ?

Lu chez Jacques Duval ce matin : L’automobile en danger de mort !

L’auteur y aborde le sujet de la prolifération des VUS, gros véhicules énergivores et pollueurs qui sont en train de tuer l’automobile “traditionnelle”…

Je publie ici ma réaction à son article auquel je souscris en très grande partie.

M. Duval, je suis tout aussi consterné que vous par cette prolifération de ces véhicules monstres que je n’ai JAMAIS aimés, peu importe le nom qu’on leur donne. On est à l’ère des euphémismes (un vieux devient une personne du 3e âge 😉 et les gros VUS n’y échappent pas. Le nom VUS devient moins vendeur ? Pas de problème et vendons des “Cross-over” disent les grandes compagnies. Indécent, tout simplement.

En ces temps où la sécurité (à tout prix) est devenue le nouveau credo des Américains, on voit le phénomène atteindre les véhicules automobiles encore plus… Vive le gros 4X4 où on se sent en sécurité !

Tout de même fascinant comme phénomène, mais tout aussi désolant, côté environnement. J’adore l’automobile depuis ma naissance ou presque (et il y a moyen d’avoir beaucoup de plaisir automobile sans être archi-glouton sur la consommation d’essence et le rejet de gaz à effet de serre), mais en même temps, je me dis que la prolifération de véhicules gloutons va finir par tuer l’automobile qui deviendra plus rapidement “out” dans un monde où on prendra conscience qu’il est trop tard… quand les VUS et cross-over auront tout pris, tout consommé, tout pollué !

Quel gâchis, quel dommage ! L’automobile aurait pu vivre très longtemps telle qu’on la connait, dans ses meilleurs éléments : moteur vif et économique tout à la fois = possible : on le sait depuis longtemps !