25 000 000 $


C’est la somme offerte par le milliardaire sir Richard Branson, président du groupe Virgin, à quiconque trouvera le moyen d’éliminer les gaz à effet de serre !

Il existe pourtant un moyen simple, trop simple… en théorie : éliminer toute l’industrie pétrolière ! Ça règle une grosse partie du problème !
M A I S, car il y a un énorme mais, c’est pratiquement impossible, puisque nous avons besoin d’encore beaucoup de temps pour développer d’autres sources d’énergie et parce que les pétrolières, de par leurs puissants lobbys, sont encore capables de continuer à freiner toute initiative visant à réduire leur industrie… (Insérer ici une tonne d’autres “MAIS”…)

Alors que reste-t-il comme solution ?

Peut-être favoriser uniquement les contacts virtuels, via webcams et autres technologies semblables pour éliminer les déplacements “inutiles” qui bouffent des hydrocarbures à la tonne, ce qui est en fait bien peu pour l’environnement, car, même si on achète en ligne, il aura quand même fallu les transporter, ces webcams…

Ou encore, augmenter le télétravail au maximum… Là encore, c’est limité, même si de grands développements sont possible sur ce plan.

Ou encore… … …

Bref, une seule et unique solution apparaît impossible devant un phénomène aussi complexe. Une chose est sûre, par contre, il faut changer les mentalités dans notre société de consommation, et ça, c’est pas demain la veille que ça va arriver, d’après moi…

Sables bitumineux et Zone libre : la suite.

À la suite du reportage sur l’accélération appréciable prévue de l’exploitation des sables bitumineux de l’Alberta, le gouvernement Harper, bureau du PM, a vivement réagi (parce qu’il se sent ainsi mettre un peu de pression ?) en adressant une lettre à l’Ombudsman de la SRC.

Lire la réponse complète de la SRC à ce sujet est très intéressant. On y découvre plusieurs démarches faites par les journalistes ayant mené cette enquête. La rigueur est de mise, car les suites peuvent avoir des implications importantes…

Ottawa, virage vert ?

…ou Alberta, USA ?

Harper a viré Ambrose de l’environnement : bon débarras, nous sommes-nous dit !
Ottawa se met à ressortir des programmes visant l’économie d’énergie et autres bonbons verts : nous applaudissons !
Zone libre enquête : nous frissonnons carrément ! (Voir ici)

Tout le monde sait que ça coûte plus cher d’extraire du pétrole de sables bitumineux, mais avec un prix du baril de pétrole au niveau actuel, ça devient rentable… Derrière le boom économique de l’Alberta, se cache peut-être quelque chose de moins beau… Selon Zone libre, ce quelque chose est carrément laid : ça fait peur. L’extraction de pétrole de sables bitumineux pollue énormément : il y a de gros rejets extrêmement dangereux. Cette boue chimique est même protégée des animaux par des canons dont le but est de leur faire peur pour les éloigner de là… Etc. (Voir le reportage en ligne) Et on veut quintupler la production de un (actuellement) à cinq millions de barils par jour… Tout ça pour vendre aux Américains qui se cherchent un partenaire (une succursale peut-être ?) plus près et plus collaborateur, moins dangereux que les pays arabes et autre Venezuela de Hugo Chavez, un anti-américain.

Alors on en vient à se poser plusieurs questions. Les USA sont-ils en train d’annexer l’Alberta ? Est-on en train de polluer notre environnement pour le bon plaisir de nos voisins du Sud (Ça se faisait déjà, mais involontairement de notre part – il me semble – , avec les pluies acides, au début des années 80…) ? Harper est-il en train de nous faire des plans verts du style promesses électorales pour calmer (endormir) l’opinion publique ? Sommes-nous en train de découvrir la vraie raison du rejet subit de Kyoto par le gouvernement Harper ? Sommes-nous en train de sacrifier notre planète sur l’autel des impératifs économiques (Bof… ça fait longtemps qu’on a commencé, pourrions-nous dire) ?

Mais t'es haut…

…mon petit mercure !

On en parle, on en jase, on en parle parle jase jase, bref, tout le monde en parle. Déjà qu’au Québec, la météo est un sujet de conversation constant depuis toujours et en tout lieu, imaginez ce que c’est maintenant avec les records fracassés et tout ce genre de choses.

Faut-il s’en inquiéter ? Sûrement ! Les changements climatiques, c’est à la mode ces temps-ci. Et ceux qui ne se le figurent pas bien sont envoyés ailleurs : finie l’Ambrouille de Rona dans l’Environnement fédéral… (J’étais en vacances, mais j’ai écouté un ou deux bulletins d’infos 😉

Mais d’un autre côté, statistiquement, c’est toujours embêtant de bien interpréter des données si vastes avec une aussi courte vue que celle que nous avons. Les mesures sont prises de façon précise depuis seulement quelques dizaines d’années, alors comment peut-on être aussi sûr des changements annoncés ? On bat des records avec quelques dixièmes de degrés, mais ça nous prouve aussi qu’il a fait très chaud en 1946, par exemple.

Bref, tout n’est pas clair et net (On le sait, l’air est plus pollué, degré en plus ou pas !). Il y a certains faits, comme la pollution sous toutes ses formes, qu’on ne peut nier et qu’on doit prendre très au sérieux. On sait aussi qu’il n’y a rien de linéaire dans ces phénomènes : après une montée en flèche de la force et du nombre des ouragans en 2005, on a eu un répit en 2006. Courbes en dents de scie donc, et courbes exponentielles possibles itou…

Immédiatement, pour cet hiver, j’ai hâte quand même à la neige, car on va en avoir un peu, c’est sûr, voyons !

Poissons et fruits de mer ?

Pour l’amateur de poissons et de fruits de mer en moi, cette nouvelle est plutôt catastrophique : nous n’en aurions plus pour longtemps à pouvoir profiter de ces espèces si délicieuses… (Voir ici)

Depuis le temps qu’on le dit, cette fois-ci, ça semble vraiment très sérieux, voire désastreux… Mais qui va s’en soucier réellement cette fois ? Encore une fois, on va dire que c’est bien dommage et nous ne ferons rien ? (Nous = ici la société en général et certaines entreprises en particulier…)