Immersion amérindienne

Mercredi, avec les élèves de mon groupe titulaire, nous nous sommes rendus au site culturel amérindien Tsonontwan, au bout de la route, à Tewkesbury.

Les élèves ont beaucoup apprécié dans l’ensemble cette journée d’initiation à divers éléments de la culture amérindienne wendat, où est mis en valeur le respect de la nature et l’étroit contact avec celle-ci… En ces temps de prise de conscience collective du respect de l’environnement, le synchronisme est parfait.

Bien entendu, les élèves ont été initiés (pour la plupart) à la nourriture à base de gibier, à la gomme de sapin (que je semble être presque le seul à adorer depuis des années 😉 à la préservation de la faune et de la flore, aux qualités diverses des éléments qu’on retrouve dans la nature, à un effleurement de la spiritualité amérindienne. Le tout en lien avec un contenu abordé dans le cours d’histoire (maintenant appelé officiellement «univers social»).

Une belle occasion de faire de la sensibilisation à l’ouverture aux autres, à familiariser un tant soit peu l’élève à un mode de vie différent, et même de s’initier au tir à l’arc…

De plus, quand on tombe le lendemain sur cette page couverture (voir aussi ici), il y a de quoi susciter la discussion sur le respect mutuel, et vérifier s’il peut y avoir des différences entre la théorie et la pratique, etc.

En plus, il a fait beau (nuageux sans pluie), ce qui m’a permis de prendre plusieurs photos de magnifiques paysages d’automne !

Prison écolo sans barreaux

Encore un autre truc lu dans le MédiaMatin-Québec d’hier : une prison norvégienne, située sur une île isolée quelque part dans un fjord. Pas de barreaux, mais plutôt une ferme ultra-bio où tous les prisonniers doivent travailler. Aucune évasion signalée. On ne dit pas depuis combien de temps cette expérience est en cours, mais ça peut être une piste intéressante quand on peut trouver un site assez isolé comme sembl l’être celui-ci. Plus de détails ici.

Martinique – enfin des nouvelles

Je vous avais déjà dit (ici) que j’avais des amis qui étaient rendus en Martinique pour un an.

Eh bien, ils ont eu toute une arrivée. Mes craintes étaient en partie justifiées. La première nuit dans la maison fut consacrée à éponger l’eau qui s’infiltrait, le tout dans le noir, car l’électricité a manqué pendant plusieurs jours. Avec des vents qui ont soufflé autour de 200 km/h et plus par moments, il y avait de quoi s’inquiéter un peu…

Hier, j’ai pu clavarder avec eux, car le lien Internet est enfin revenu. Ceci leur a aussi permis de mettre à jour le site MySpace d’Isabelle. À consulter pour plusieurs photos, de l’arrivée et de l’ouragan Dean, ainsi que des dommages que ça a pu causer, etc.

Dépotoirs du Nord

Entendu hier soir au Téléjournal de la SRC : le gouvernement va investir dans le nettoyage des plus importants dépotoirs miniers du Nord québécois.
Paraît que la SRC avait parlé du sujet en décembre 2006 : je ne m’en souviens pas. Mais si c’est aussi évident que de retrouver trace de ce reportage sur le site radio-canada.ca (i.e. niet!), il se peut que pas grand monde le sache.

Comme pour bien d’autres bavures environnementales, laisser de la machinerie lourde (dont le travail à faire est terminé) et des produits toxiques sur place n’est motivé uniquement que par l’économie de quelques dollars pour maximiser des profits.

Je jasais avec des gens cet été, personnes qui ont travaillé sur certains grands chantiers du Nord québécois dans les décennies passées. Ces gens me disaient que la machinerie était parfois “laissée là” après usage, car ça aurait coûté plus cher de la re-démonter et de la re-transporter vers le Sud ou “vers les villes” que de tout laisser là… Avec le résultat que l’on connaît aujourd’hui, i.e. quelques centaines de sites, dont une vingtaine qui polluent de façon plus importante et dont le coût de nettoyage coûtera quelques millions au gouvernement (donc à nous) plutôt qu’aux compagnies qui ont fait des profits en laissant tout ça là à l’époque. Désolant. (Et je ne me fais pas go-gauchiste ou quoi que ce soit en disant ça, je constate simplement…)

Question : combien ça aurait coûté à l’époque comparativement à aujourd’hui, en dollars constant. on ne le saura jamais…

Compost : oui (mais)

Ça va faire maintenant un an que nous avons un bac à compost chez nous et, ma fois, c’est très bien ainsi ! La ville de Québec nous en a remboursé la moitié, quelques semaines après l’achat, sur présentation de la facture (Ça aussi, c’est très bien!). Nous pouvons de plus posséder un deuxième bac par résidence familiale, ce dont nous n’avons pas besoin pour l’instant, mais qui pourrait bien devenir nécessaire dans le futur.

Ceci dit, pas assez de gens compostent leurs déchets domestiques, selon moi. Il parait (entendu quelque part, mais pas noté!) que jusqu’à 50% des déchets que nous produisons sont compostables. Depuis l’achat de notre bac à compost, chez moi, nous avons vite constaté une diminution du volume de déchets présents dans le «bac à vidanges». Et en plus, nous avons pu utiliser ce compost dans le potager et dans les plates-bandes, ce qui n’est pas négligeable non plus.

Le petit «mais» entre parenthèses dans le titre, c’est à propos des ours dans la région de Gatineau qui, ces temps-ci, sont de plus en plus aventureux près des résidences. Paraitrait que les bacs à compost sont une DES sources d’attirance possible…