Rentrée SRC-INFO.

Hier, j’ai entendu parler de la rentrée d’automne à Radio-Canada. Comme tous les autres postes de télé, chaque automne, on chambarde, on réajuste un tir, on fait du nouveau, parfois avec du vieux, etc.

Quelques questions subsistent à propos de la rentrée en ce qui concerne le volet Informations de la SRC :

  1. Pourquoi avoir fait disparaître Enjeux pour le remplacer par Enquêtes, un amalgame d’Enjeux et de Zone libre enquête ? Me semble qu’Enjeux est un titre plus révélateur du contenu…
  2. Aura-t-on droit à une série d’émissions sur le patinage artistique (ou tartistique = digne de l’entartage!) avec les Élus alors qu’on a déjà le show de chaises du Club des Ex ?
  3. Jean-François Lépine, il sera où ?
  4. Pourquoi envoyer Bernard Derome nous présenter le Téléjournal directement de l’Afghanistan les 4 et 5 septembre prochain ? Les nouvelles seront plus près de la réalité ? Les reporters ne font pas un bon travail sans le présentateur collé à leurs baskets ? Je regrette, mais je ne vois aucunement l’utilité d’une telle démarche…

Mise-à-jour : 2007-08-22–22h28

Dans l’accident qui vient de survenir aujourd’hui en Afghanistan, deux autres soldats du 22e ont été tués. Un caméraman de la SRC a été blessé et Patrice Roy, journaliste connu à Radio-Canada a subi un choc nerveux. Radio-Canada est à réévaluer la pertinence d’envoyer Bernard Derome là-bas début septembre (Voir ici). Alors qu’est-ce qui prévaudra : marketing orienté cote d’écoute (donc le spectaculaire de la chose) ou couverture médiatique normale d’un conflit ?

Dépotoirs du Nord

Entendu hier soir au Téléjournal de la SRC : le gouvernement va investir dans le nettoyage des plus importants dépotoirs miniers du Nord québécois.
Paraît que la SRC avait parlé du sujet en décembre 2006 : je ne m’en souviens pas. Mais si c’est aussi évident que de retrouver trace de ce reportage sur le site radio-canada.ca (i.e. niet!), il se peut que pas grand monde le sache.

Comme pour bien d’autres bavures environnementales, laisser de la machinerie lourde (dont le travail à faire est terminé) et des produits toxiques sur place n’est motivé uniquement que par l’économie de quelques dollars pour maximiser des profits.

Je jasais avec des gens cet été, personnes qui ont travaillé sur certains grands chantiers du Nord québécois dans les décennies passées. Ces gens me disaient que la machinerie était parfois “laissée là” après usage, car ça aurait coûté plus cher de la re-démonter et de la re-transporter vers le Sud ou “vers les villes” que de tout laisser là… Avec le résultat que l’on connaît aujourd’hui, i.e. quelques centaines de sites, dont une vingtaine qui polluent de façon plus importante et dont le coût de nettoyage coûtera quelques millions au gouvernement (donc à nous) plutôt qu’aux compagnies qui ont fait des profits en laissant tout ça là à l’époque. Désolant. (Et je ne me fais pas go-gauchiste ou quoi que ce soit en disant ça, je constate simplement…)

Question : combien ça aurait coûté à l’époque comparativement à aujourd’hui, en dollars constant. on ne le saura jamais…

Cellulaire perdu… et retrouvé !

Mais la nouvelle reste mauvaise ! (Voir plus loin)

Hier, le clip du cellulaire (portable pour nos cousins français) se détache du sac à main de ma blonde sans qu’elle s’en aperçoive… Environ une heure de magasinage plus tard, elle se rend compte que le téléphone est disparu. Retour dans les deux commerces fréquentés, alerte aux employés des deux entreprises, appels répétés de ma part pendant presque une heure pour faire sonner le téléphone, depuis la maison, pendant que les employés et ma blonde cherchent sans cesse : peine perdue, le téléphone est bel (Bell) et bien introuvable 🙁

Pour ne pas se faire monter en épingle une facture salée par quiconque aurait pu vouloir profiter de l’appareil à nos frais, je fais procéder à la désactivation du cell. Aujourd’hui, un aimable employé d’un des deux commerces téléphone à la maison pour nous dire que le cellulaire a été retrouvé… mais complètement écrapouti par une voiture (De quoi faire la Une de certains journaux!), car il avait dû tomber dans le stationnement avant qu’un véhicule ne lui passe sur le corps, le rendant définitivement aphone pour le reste de l’éternité… Voilà pourquoi la sonnerie ne pouvait se faire entendre DANS le commerce pendant que les employés cherchaient en vain.

Le seul hic, c’est que j’avais acheté ce téléphone récemment et qu’il n’est pas éligible à un remplacement gratuit à cause de sa vétusté. Je devrai donc acheter un téléphone plein prix (ce qui signifie, pour une qualité à peu près équivalente, environ 250 à 350 $ : OUCH!) Ou bien, j’annule mon forfait qui n’en est qu’au quart de sa durée (9 mois sur 36) et je recommence toutes les maudites négociations interminables pour un nouveau forfait, chose qui ne me tente guère, vous le savez de par ce billet

À suivre…

Alaska

Pour faire contraste avec la Martinique, nos amis alaskiens (d’adoption depuis un peu plus de 4 ans maintenant) sont repartis, après une visite éclair de 15 jours au Québec. Je dis éclair, car ils ont essayé d’être partout, de voir leur monde au Lac-St-Jean, à Québec et à Montréal : pas facile de se multiplier ainsi en si peu de temps…

À Québec, ce fut relativement facile: on les a reçus chez nous en invitant d’autres amis, alors tous ont vu tout le monde en même temps, ou presque.

Au moment où j’écris ceci, ils doivent être sur le bord d’arriver à Anchorage. Leur restera 6 heures de route pour se rendre à la maison, à Fairbanks…

Décidément, cette semaine, mes amis voyagent beaucoup !

Martinique

Voilà ! Au moment où j’écris ces lignes, un couple d’amis et leurs deux enfants viennent à peine de débarquer en Martinique pour un an.

Elle, Isabelle, a changé de poste d’enseignante avec un Français habitant la Martinique. Alors tout le reste des familles respectives suit. Lui, Mario, a pris un congé d’un an pour pouvoir le faire…

L’aventure commence donc pour ces deux familles qui vivent chez l’autre en son absence pendant un an. Chacun laisse derrière lui ses biens : maison, auto, meubles, etc

Nous avons pu voir nos amis une dernière fois cette semaine, peu avant le grand départ. Ils vont nous manquer, c’est sûr, mais l’expérience qu’ils commencent à vivre en est une qui ne se refuse pas ! Je leur souhaite d’en profiter pleinement et j’invite mes lecteurs à suivre les aventures sur le site d’Isabelle.

Ne me reste plus qu’à boucler un budget voyage et me réserver un vol d’ici quelque temps…

Un avant goût qui fait rêver :
Le Marin, dans le Sud de l’île, là où mes amis habiteront pendant la prochaine année .
Mise à jour : 2007-08-16–13:10
À la lecture de ceci, j’espère qu’ils ne seront pas trop touchés… Quand une tempête tropicale fonce tout droit à l’endroit où tu viens d’arriver, il y a de quoi se poser au moins une question.