Logos et couleurs – mis à jour…

Avez-vous remarqué que le PQ a changé de logo (je ne sais depuis combien de temps) ?
En roulant ce matin, tout en contemplant le nouveau paysage de pancartes le long des rues, j’ai remarqué un changement dans les couleurs, puis dans la disposition de la patte du Q…

Ce bleu et ce vert (à part quelques nuances subtiles que seul un graphiste peut déceler par les numéros Pantone) se retrouvent sur pas mal trop de logos depuis 2-3 ans… C’est bien beau la mode, mais peut-on choisir parfois d’autres couleurs pour les logos ?

Sur ce, je crois que je vais aller me concocter un petit logo pour mon blogue : vert presque fluo et bleu poudre foncé, ça vous dit ? 😉

MISE-À-JOUR : 07-02-23–07h01
Hier soir au Téléjournal, (après la rédaction de ce petit billet!), le président du Parti Vert affirmait que le nouveau vert du PQ lui plaisait, puisque cette couleur était associé à son parti (dans la tête des gens). Preuve, selon moi, que ce ne sont pas les formes et les symboles seuls qui jouent un rôle dans les logos, mais les couleurs aussi… (Alors pourquoi trop de graphistes s’acharnent à utiliser toujours les deux mêmes couleurs ?)

Tiens : on part un concours ! Trouvez-moi des logos en bleu et vert presque fluo : ce ne sera pas très difficile ! Comme premier prix : toutes mes plus sincères félicitations, pour commencer ! Si possible, insérez la référence (au moins copier l’adresse du site ou la balise HTML “a href”…) pour qu’on puisse voir de quoi a l’air ce logo, si on le connait moins ou pas…

L'énigme Québec

Bon ! En écoutant les nouvelles ce matin, voilà-ti pas que je me fais remettre en plein visage ce phénomène de l’Énigme de Québec !

Non, mais… C’est pas un peu trop ?

Sérieusement, quand j’entends la connotation qui se cache derrière certains mots de nos journalistes, j’ai l’impression de me sentir anormal parce qu’habitant Québec. On nous examine comme une espèce animale plutôt rare, remplie de curiosités bizarres. On nous décortique, pour ne pas dire dissèque (puisque nous ne sommes pas morts…) !

Déjà, il y a plus d’un an, aux élections fédérales, on nous avait cartographié en plus.

Clément avait d’ailleurs publié un excellent billet à ce sujet l’an passé.

Et j’ajoute et affirme haut et fort que je ne suis pas du genre à embarquer dans ces parades de pseudo-liberté radiophonique avec lesquelles on a tenté d’expliquer le phénomène Québec : d’ailleurs, j’écoute très peu la radio et ce genre de discours me laisse plutôt indifférent…

Bref, peut-être qu’il s’est passé quelque chose une fois, à une élection, dans la région de Québec, peut-être aussi qu’un courant s’est un jour formé concernant une certaine radio, mais peut-on être si sûr dès aujourd’hui que cette même région votera encore une fois d’une drôle de façon par rapport au reste du Québec ? Je ne sais pas…

Pancartes illégales ?

Dans la nuit de mardi (20) à mercredi (21), quelques pancartes ont poussé un peu partout (J’en ai vu quelques unes dans le coin de l’Ancienne-Lorette, principalement du PLQ*). Oh ! Rien à voir avec la surenchère de pancartes à laquelle nous assisterons dans les jours qui suivront. Mais tout de même, il me semble que les élections ont été officiellement déclenchées hier dans la journée, non? Ce qui fait alors que les pancartes posées dans la nuit précédant le déclenchement sont techniquement illégales, si je ne me trompe pas, mais personne ne s’en formalisera, puisque maintenant impossible à vérifier…

Ça ressemble à un genre d’étirement d’élastique jusqu’à la limite du possible : par exemple, rouler à 119 km/h parce qu’à 120, on se fait prendre, ou encore un élève qui étire la limite avec un enseignant presque jusqu’à ce que celui-ci lui signale plus fortement que c’est assez…

Ce comportement électoral (ou pré-électoral?) s’est aussi réflété dans la pub de parti. On a vu ou entendu plusieurs pubs (surtout du PLQ encore*) bien avant le déclenchement OFFICIEL de la campagne électorale, ces pubs n’étant techniquement pas comptabilisées comme dépenses électorales, lesquelles, on le sait, sont limitées. Une autre manière d’étirer l’élastique jusqu’au bout.

Mise-à-jour : Je viens de trouver un texte qui peut être utile…

Bientôt, comme le faisait remarquer Christian, faudra-t-il limiter aussi la grandeur des affiches?

*Ça y est, le PLQ va peut-être dénoncer mon blogue ?!?

Le PLQ et les blogues

On apprend ici que le PLQ cherche à savoir, indirectement (et non officiellement), par le biais de bénévoles, ce qui se dit dans les blogues. De là à chercher à noyauter les blogues, comme le laisse sous-entendre le titre, je n’en suis pas tout à fait sûr, contrairement à d’autres dans la blogosphère. Mais on peut se questionner !

Ceci étant dit, je crois par contre que les partis politiques, — souvent enclins à quelques archaïsmes ou traditions (pancartes?) comme toute “vieille machine” ou organisation –, ne comprennent pas exactement la nature des blogues.

Si je dis quelque chose contre un parti ici, serai-je signalé sur Blogger comme un blogue à contenu répréhensible, gracieuseté d’une nouvelle fonction chez Blogger ? (Voir le billet de François à ce sujet).

YukonQuest : l'arrivée pour les premiers

C’est aujourd’hui que Lance Mackey devrait franchir la ligne d’arrivée à Fairbanks si tout continue de bien aller pour lui. Les autres suivront tranquillement dans les heures… et les jours qui viendront. Il y a certains mushers (les deux derniers sur les 21 qui restent au total) qui sont encore tout juste à Eagle, soit à la frontière entre le Yukon et l’Alaska. Pour eux, il reste donc quelques centaines de milles, la moitié du chemin étant à Dawson. (Voir la carte ici).

Malgré tout ça, on parle d’une course rapide cette année en raison de l’état de la piste et de la température, entre autres. Environ une journée plus rapide, en fait ! Ça aura pris quand même 10 jours aux équipes les plus rapides.

Pendant ce temps, Catherine Pinard nous donne les principales raisons qui l’ont poussée à abandonner cette année : chiens plus jeunes, et donc moins expérimentés, blessures chez à peu près tous ses chiens leaders, et ce, en un nombre suffisant pour décider de ne pas franchir certains reliefs plus accidentés : il lui aurait resté 6 chiens sur 14… et pas ses meilleurs.
Et comme on ne prend pas de chance avec les animaux dans cette course (toute une équipe de vétérinaires veille au bon soin des petites bêtes), la décision s’est imposée d’elle même, avec tout le lot de déception qui peut l’accompagner…

En suivant la course de plus près cette année, j’aurai donc découvert encore plus l’aspect sport extrême de cette «folie», mais aussi tout l’aspect logistique de l’événement, sans oublier tout ce qui est fait pour protéger les équipes de coureurs à quatre pattes.