Le renard Roux m’a fait découvrir plus tôt cette semaine une autre utilité de Facebook : il a eu un feedback très positif de la part d’un ancien élève qui, autrement, ne lui aurait probablement pas communiqué cette bonne nouvelle.
Bien sûr, ces temps-ci, je parle peut-être souvent de ce phénomène qui, pense-t-on, marque tout le monde… Pourtant, cet après-midi, juste pour faire un sondage rapide, j’ai demandé à un groupe d’élèves de 3e secondaire qui était sur Facebook : seulement 3 élèves ont levé la main. Ou bien ils sont drôlement pudiques avec moi (ce qui serait assez surprenant) ou bien (plutôt) peu semblent attirés (du moins jusqu’à maintenant) par ce phénomène. Ils auront bien le temps de changer d’idée… peut-être ! Mais rien n’est moins sûr. Enfin, on verra.
Quant à moi, un de mes anciens élèves m’a récemment suggéré de faire le saut, question de voir de l’intérieur. Ce que je ferai vraisemblablement, probablement, … Enfin, on verra 😉
Alors Facebook n’est pas seulement profondément inutile comme certains l’ont constaté (ce qui n’est pas mauvais : c’est inutile, pour eux, simplement, c’est tout). Facebook possède aussi ses utilités, même si beaucoup de ce qui y est échangé est plutôt superficiel ou peu profond (La mesure de la popularité au NOMBRE d’amis en est un exemple flagrant!). On peut avoir du plaisir dans la vie, car sinon, la vie est plate ! Alors si ça fait plaisir à certains, tant mieux ! Les autres trouvent leur plaisir ailleurs simplement.
Par contre, rien n’empêche (je dirais presque que c’est une obligation) la prudence élémentaire dont on a parlé entre autres ici et là (Voir aussi ici et ici!)
(Je devrais peut-être faire une nouvelle catégorie Facebook ;-))
Les “jeunes” élèves fréquentent peu Facebook, par contre, les “vieux” élèves (bref mes anciens) semblent non seulement y aller assidument, mais ils l’utilisent comme outil de communication entre eux. Il est d’ailleurs fascinant de voir les réseaux. (Je n’aurais jamais pensé que tel élève connaissait tel autre.)
À croire que Facebook devient utile quand les gens commencent à se perdre de vue une fois que les liens sont bien établis entre eux. Ce qui arrive en général après le secondaire. Je dirais même après le cégep.
Des anciens de mes élèves qui sont soit au cégep ou à l’université sont, effectivement plusieurs (voire beaucoup) sur Facebook : source, deux anciens élèves qui y sont et qui m’ont envoyé quelques statistiques après la rédaction de ce billet. Ça confirme exactement ce que vous dites ! 🙂
Il ne faut oublier que, à l’origine, Facebook se voulait un lieu de rencontre pour les élèves de Harvard, après la fin de leurs études. Ces jeunes, en provenance de plusieurs états américains et d’autres pays se perdaient de vue après avoir passé quelques années ensemble.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Facebook