Ce lundi, le réveil n’eut pas à sonner. Déjà,très tôt, j’étais rendu mentalement en salle de cours, en plein tournage qui devait avoir lieu quelques heures plus tard avec un de mes groupes d’élèves… et surtout cette entrevue que je devais donner sur l’heure du midi, devant la caméra que je n’aime pas. Je suis ainsi fait, je le sais, et je l’assume, bon !
Tout ça s’inscrit dans la suite (et la presque fin) du projet que je mène conjointement avec Nathalie Couzon pour un truc à paraitre sur le site du MELS à l’automne, pour début 2011, d’où le fait que je doive taire certains trucs encore pour quelque temps ! (J’ai tout de même traité de l’expérience avec l’outil EtherPad du RÉCIT ici et du démarrage du projet dans ce billet).
Ce lundi, le tout a plutôt mal commencé. Dans le cadre d’un programme d’amélioration des moyens TIC en classe, on avait, pendant le weekend, fixé mon projecteur (aussi appelé “canon”) au plafond (Youppi !)… mais on n’avait pas eu le temps de changer la toile-écran de place: OUPS ! Alors le projecteur envoyait une partie de sa lumière directement dans le corridor, par les fenêtres au haut du mur, OUCH ! Quelques minutes plus tard, pendant que l’équipe de tournage déballait ses volumineux sacs de transport, le technicien en informatique (mon sauveur à plus d’une reprise !) arrivait en trombe avec un écran sur pieds, OUF ! Je l’ai remercié deux fois plutôt qu’une, car il venait de sauver l’avant-midi au complet, ou presque, comme quoi on est toujours dépendant de certains accessoires indispensables 🙂 !
Dans la classe, il y avait donc les caméras (2) d’une équipe du MELS, dans ma classe, en plus du perchiste (Eh! que je ne voudrais pas faire ce boulot très dur pour les bras et le cou!) et de la réalisatrice. Bien du monde, donc, dans des locaux trop petits pour ce genre d’usage ! (((DÉBUT: Critique du système scolaire: (N’oubliez pas que les écoles ont été construites jadis, autrefois, naguère, pour placer bien droit à un pupitre des élèves (de plus en plus nombreux) en rangs d’oignons, qui gobent bien sagement les connaissances qu’on y verse progressivement, et de façon linéaire svp, tout au long d’une année scolaire…)–FIN: Critique du système scolaire.)))
L’avant-midi se déroula donc de façon absolument intense. Nous devions rappeler et filmer les différentes étapes du projet… alors nous l’avons revécu par bribes, de façon hachée, et ce, très rapidement chaque fois, le temps étant compté au compte-gouttes ou presque ! Ainsi, après le montage, on aura des prises de toutes les étapes du projet, comme si les caméras avaient tout filmé en direct, de la visite de la conteuse Ariane Labonté jusqu’à la réalisation complète d’un Prezi.
Pendant la deuxième partie de l’avant-midi, on a isolé certains élèves pour qu’ils rendent compte de leurs apprentissages tout au long du projet. Des prises de ces entrevues seront aussi conservées et diffusées plus tard sur le site du MELS.
Et enfin (!), pour clore le tout, je devais faire une rétrospective à la caméra de tout le projet vécu avec ces élèves: la partie qui me stressait le plus… et que je n’ai aucune hâte de revoir ! Comme je le disais la veille sur Twitter, “Je ne suis pas un gars de «Kodak» !”. Je déteste me voir à la caméra et, pire encore, m’entendre parler. Alors, tenter de demeurer naturel dans ce contexte représente tout un défi pour moi. J’aime bien mieux jouer de la musique dans un spectacle que de devoir parler à une caméra…
Ceci dit, le tout se déroula somme toutes assez rapidement, et je me suis presque surpris à oublier la maudite méchante caméra quelques instants ! Il faut dire que les élèves ayant bien embarqué dans le projet m’ont donné beaucoup de choses à dire sur les apprentissages que j’ai vus se réaliser sous mes yeux, ainsi que les réalisations des élèves se bâtir au fur et à mesure. (J’ai hâte d’en montrer et d’en dire plus à ce sujet ;-))
Le reste de la journée s’est déroulé comme à l’habitude, sauf en soirée, où j’ai trouvé le tour de participer (avec Stéphane Brousseau) à un cours donné par Patrick Giroux à l’UQAC: vive la vidéo-conférence et Adobe Connect ! J’en reparlerai dans un autre billet.
Par la suite, des personnes dans mon école sont allées dire à un directeur adjoint que j’aurais été commandité par Apple ! Oui, il y avait 15 MacBooks dans ma classe pendant une semaine, mais Apple n’avait rien à y voir (La prochaine fois, par contre, j’essaierai peut-être de ce côté ;-)) En fait, c’est André Roux qui nous avait prêté ces 15 portables qui servent au RÉCIT pour la formation des conseillers pédagogiques la plupart du temps, m’a-t-on dit. J’aurai réussi, sans le vouloir et sans le savoir au départ, à rendre envieux ou curieux des collègues plus ou moins lointains, héhéhé !
En fait, le minilab sert la plupart du temps pour donner de la formation aux enseignants lorsque nous allons dans des colloques ou des journées régionales de commissions scolaires.
Quand des ordinateurs sont utilisés à bon escient, peu importe d’où ils viennent… Tes collègues devraient savoir ça 🙂
Merci pour la précision, André: oui, ils servent à bon escient, ces ordis: je t’en remercie encore 🙂