Il y a de cela quelques jours, une conteuse, Ariane Labonté, avait l’occasion de venir nous faire une présentation, dans un de mes groupes d’élèves de 3e secondaire…
Cette rencontre s’inscrivait dans le cadre d’un projet sur lequel je travaille depuis quelque temps en collaboration avec une autre enseignante sur un projet qui aboutira de façon “finale” en 2011: je ne peux en dire plus pour l’instant, parce que le tout n’est pas encore rendu public sur le site définitif du projet, site que je ne gère pas, etc. Voilà pour les délais de publications de certaines informations… … …
D’ici là, par contre, rien ne m’empêche de livrer un petit compte rendu de nos expériences et des réflexions qui les accompagnent.
Alors présentement, nous sommes dans le bain jusqu’au cou avec ce projet… et c’est motivant !
Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme, dit la phrase très connue de Lavoisier. Tout est parti d’une thématique sur les changements climatiques, thématique que j’avais déjà abordée sur le plan scolaire avec des élèves, il y a plusieurs années de cela. À l’époque, ce n’était qu’une évaluation en écriture d’un texte de type “ultra-scolaire” (le genre de texte qu’on ne rencontre jamais dans la vraie vie, même pas dans les journaux ;-)) Quelques années plus tard, avec une collègue, on avait fait évoluer le dossier qui était devenu un projet un peu plus ample, mais toujours tourné en fonction de la sacro-sainte évaluation dont on ne peut ab-so-lu-ment pas se passer au Québec (et ailleurs aussi) (Billet à venir ? BilletS à venir ?)… Ce projet, à mon sens, était déjà une belle évolution du traitement de cette thématique que j’estime importante.
Par la suite, lorsque l’autre prof m’a contacté pour connaitre mon intérêt dans un éventuel projet, j’ai dit oui, sans trop savoir dans quoi je m’embarquais, mais l’expérience me tentait.
Nous avons fait évoluer le dossier “changements climatiques” en y intégrant la présentation d’un conte, par la conteuse elle-même, un conte qu’elle a fini par écrire spécialement pour l’occasion: grand merci à Ariane !
Et là, vers la fin de la rencontre avec la conte-heureuse, comme elle se nomme elle-même, mon cerveau s’est mis à faire des liens…
Avant la rencontre, les élèves avaient pris connaissance de différents documents, audio, vidéo, textes sur les changements climatiques. Des trucs surtout informatifs. Cérébraux. Aujourd’hui, ils ont VÉCU une expérience, grâce à Ariane qui, en réutilisant de ces informations dont certains élèves se rappelaient encore, a su écrire un conte qui touche… le coeur. Par la suite, les élèves auront à réaliser d’autres choses à partir de ce qu’ils ont vécu aujourd’hui: il y aura donc d’autre(s) billet(s) à venir à ce propos.
Mais d’ores et déjà, je peux dire que le coeur étant touché, il y a maintenant beaucoup plus de chances que plus d’élèves se sentent motivés à agir pour protéger notre environnement, car rien ne bat la motivation intrinsèque, celle qui vient du coeur, de ce qu’on appelle “notre fond”, les fondements même de l’être humain tout entier.
Ariane, simplement un gros MERCI 🙂
Le projet se continue actuellement. Nous avons intégré des sessions de travail en équipe sur le EtherPad du RÉCIT (rebaptisé EPad) dont un des membres a installé le code open source de EtherPad sur un serveur local (Pierre, un gros merci à toi et à ton esprit de pionnier, ainsi qu’à tous ceux qui collaborent à ce projet). On teste le serveur et on se rend compte du succès qu’un tel service pourrait avoir avec une infrastructure plus solidement établie (lire ici, “avec plus de $ investi” !) D’ici là, l’expérience se poursuit avec succès: mes élèves étaient tellement absorbés l’autre jour que si on ne leur avait pas dit de sauvegarder, ils seraient restés rivés à leur chaise devant leur ordi à travailler les mots ensemble, chacun avec les membres de son équipe. C’était beau à voir travailler. Bien employées, les TIC sont une aide précieuse au climat de collaboration. J’y reviendrai dans un futur billet aussi… (Eh que j’ai des billets à écrire, moi ! ;-)))
Merci! Je suis heureuse d’apprendre que le coeur des élèves à été touché et qu’en choeur, ils “RÉALISERONT” les grands et les petits changements nécessaires pour aller de l’avant.
Au plaisir et bien le bonjour à vous tous
Ariane
Don’t blindly!We must believe ourself.