Rétrospective 2008

Après d’autres, à mon tour de faire ma petite rétrospective 2008 😉
(Petite, la rétrospective ? À voir la longueur du texte que je viens de pondre d’un trait, je me dis que mes lecteurs devront être courageux ;-))

1-Au plan personnel :
tout d’abord, en numéro 1, ce fut de “voir” Alexis se préparer à naître qui a été l’événement principal dépassant largement tous les autres. Dans ma vie, ça tombait à un moment absolument idéal, venant ainsi replacer certaines priorités que j’avais mises ailleurs pendant quelques années… Disons simplement que ça aide à relativiser certains efforts qu’on met parfois dans des domaines, disons professionnels, et ce, avec une certaine démesure, ou une démesure certaine, par rapport avec ce que ça peut nous rapporter (ou ne pas nous rapporter…)

2-Au plan professionnel 1 : éducation d’abord :
après avoir poursuivi la (très lente) digestion d’un événement désagréable (qui pouvait être vu comme une démotion (St-Angliscisme, priez pour nous) par mon employeur, à cause de l’actuel système où des castes semblent parfois ressortir encore entre les programmes d’enseignement), j’ai continué mes nombreuses lectures (web très principalement), histoire de mieux reculer pour mieux re-sauter…

Je me suis instruit et j’ai participé à une “définition collective” de ce que peut être l’Éducation 2.0 dans ce monde de plus en plus Web 2.0, peu importe ce qu’on puisse dire de l’expression “2.0”… De par mon implication (énormément sporadique, à mon grand désespoir, depuis octobre dernier, pour des raisons évoquées en 1) dans le réseau Apprendre 2.0, j’ai commencé à dégager certains points essentiels (et généralement très manquants) nécessaires à notre système d’éducation, afin qu’il puisse franchir le fossé qui continue de se creuser entre le numérique et l’école archaïque, comme je pourrais la nommer, si elle s’entête à rester figée dans le temps comme elle le fait trop souvent présentement.

Ce fossé, à mon avis, s’il continue de se creuser, va contribuer à polariser les positions et à paralyser tout espoir d’avancement ou d’évolution, si lente soit-elle dans une société qui, elle, évolue de plus en plus à la vitesse Grand V, voire exponentielle. La polarisation extrême, dans un débat, contribue généralement à le rendre complètement stérile… Par exemple, une polarisation entre les obsédés de la sécurité informatique (qui possèdent des arguments sommes toutes légitimes, mais enfermés dans une logique castrante ou paralysante qui finit par plus nuire qu’aider) et les innovateurs pédagogiques qui veulent un outil à leur service au lieu d’être au service d’outils limitatifs, brimants et contre-productifs, cette polarisation, donc, va finir par tuer toute exploitation des TIC en éducation. Triste constat. Va donc falloir innover hors système, hors cadre (hors cadres, quand ces cadres encadrent trop : trop de cadre et on ne voit plus l’oeuvre ai-je déjà dit ici), hors les heures d’ouverture (les syndicats ici ne seront d’aucun secours, enfermés qu’ils sont dans une époque où seul le papier existait, époque pré-web, ou web 0.0 ou -100 — Le fax est un outil innovateur pour eux, si je caricature à peine)… Une innovation qu’il faudra payer cher, du prix de notre vie autre que professionnelle, allant ainsi dans le sens contraire de ce que j’évoquais en 1. Je n’en suis pas à un paradoxe près 😉

On se servira sans aucun doute de la Crise économique au dos très large qui ira s’élargissant, pour nous foutre un paquet de coupures dans les pattes alors que l’investissement technologique pourrait aider grandement à économiser ailleurs dans de vieilles façons de faire qui coûtent une fortune.

Bref, pas grand optimisme ici, sinon les trucs hors cadre comme celui essayé récemment et les espoirs que j’entretiens encore via Apprendre 2.0 ou autres initiatives semblables.

Pour ce qui est des autres débats, disons qu’on n’a rien compris de la réforme (ou si peu), peu importe le nom qu’on lui donne. Chacun continue de faire à peu près à sa tête et on essaie encore d’uniformiser à outrance en ne tenant pas compte des particularités de chacun. Tant qu’à faire des programmes particuliers en éducation, on aurait dû continuer quelques “coches” de plus et viser plus loin pour ce qui est de l’individuation des apprentissages. Au lieu de ça, on est encore pris dans un système d’évaluation normative voire uniformisante qui engendre encore plus d’évaluations dites sommatives, au nom d’un système qui tente de rester hybride et de ne pas compléter sa mutation (ou adaptation) ou d’empiler les façons de faire, créant ainsi un presque-monstre… (Faut que je revienne là-dessus plus en détails… un jour – rappelez-le-moi quelqu’un ;-))

3-Au plan professionnel 2 : la musique… :
j’ai manqué de temps, d’énormément de temps, pour faire tout ce que j’aurais voulu… Le reste, ça devra attendre la retraite dans environ 20 ans 😉 Mais pour le reste, de ce que j’ai pu faire, ça a été relativement chargé avec le groupe vocal. On a pu jouer à Espace 400e, un soir de superbe beau temps de juillet dernier. Et on a fait un show avec un “vieil” artiste qui a quitté la scène depuis environ 20 ans, Jacques Michel (voir ici aussi), mais en qui j’ai découvert un être profondément humain, simple, avec qui il fait bon parler des heures et des heures et qui, musicalement, rend le travail très intéressant. On a eu du plaisir en travaillant et ça, c’est mon leitmotiv éternel – billet à venir, un jour, promis ! 🙂

4-Au plan Web 2.0 :
-à part en éducation, où la stagnation et même le recul sont rois, ou presque – au nom de l’inertie des gros systèmes, j’ai découvert Twitter, outil ludique parfois pratique, souvent intéressant, mais qui peut s’avérer un gouffre de time consuming s’il n’est pas géré serré et si on ne limite pas la taille de sa Twittosphère

-les suites de la web-non-conférence Vers l’Éducation 2.0 du 15 septembre 2007 ont donc continué de se manifester. J’ai continué la construction de mon réseau, qui unit à la fois des gens de l’Éducation et d’autres milieux. À l’image de ce blogue, je ne tiens pas à faire de catégories, préférant demeurer libre de toutes entraves idéologiques ou catégorisantes et préférant continuer de m’éclater dans ce Web dont je fais partie comme vous tous qui me lisez régulièrement ou à l’occasion.

5-Le reste :
pour le reste, j’ai lu hier la rétrospective humoristique de Stéphane Laporte, pendant laquelle lecture j’ai bien rigolé et qui résume tout ce dont j’aurais pu parler ici et dont je ne parlerai finalement pas, faute de temps et parce que ce sont des sujets maintes fois abordés ici ou ailleurs… et aussi dont nous entendrons peut-être parler dans le Bye-Bye ou autre show annuel de rétrospective !

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Sur ce, à très bientôt pour mon billet du 31 décembre dans le cadre de 400 ans, 400 blogues.

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MISE À JOUR : 30 décembre 2008 – 7h52 :

À lire ce billet de Mario Asselin, je me dis qu’il nous faut continuer de développer avec ce qu’on a et de faire ce qu’on peut… un jour à la fois, une chose à la fois, avec une personne à la fois. Beau contrat pour 2009… et les années suivantes 🙂

Expérience de vidéoconférence internationale

Il y a quelque temps, je (Je désigne ici Sylvain, puisque j’écris ce texte dans mon blogue ;-)) rencontrais Elizabeth Vitanza sur Apprendre 2.0. En fait, en septembre dernier, elle cherchait une classe francophone avec laquelle elle pourrait organiser une vidéoconférence avec ses élèves américaines (À Los Angeles) qui apprennent le français et qui en sont, pour la plupart aux premiers balbutiements.

Généreux par nature, j’offre la possibilité de faire éventuellement cette activité… [Elizabeth ajoute ici : «oui, vachement généreux, je dirais…»] (Merci Elizabeth ;-))

Quelques échanges de courriel et un ou deux tests Skype plus tard, le tout a fini par se concrétiser début décembre où, avec chacun un ordinateur, un projecteur et une paire de haut-parleurs, nous avons procédé à une vidéoconférence sur Skype.

D’abord, techniquement, avec chacun un groupe d’environ 15 élèves, il n’est pas facile de les faire parler un seul à la fois, si on veut éviter les coupures de son inhérentes à la vidéoconférence à plusieurs intervenants simultanément. La fébrilité et l’excitation des élèves était très palpable !

Les filles de la classe d’Elizabeth, timides au début devant les garçons qui composent en partie les groupes de Sylvain, ont parlé deux par deux en posant des questions simples aux élèves de Sylvain. Elles ont bien utilisé le vocabulaire qu’elles viennent d’étudier. (Qu’est-ce que vous aimez faire le week-end? Quels sont vos films favoris?, etc.) Mais cette fois-ci, c’était avec des compères plus authentiques (pas leur prof américaine) et elles se trouvaient pour la prémière fois dans le monde francophone en tant que personnes devant prendre la parole.

Alors pour une première, les échanges ont été assez limités, mais malgré ces embûches, je réalise que les élèves (les miens surtout, puisque j’étais à côté) ont fait quelques apprentissages déjà au premier essai.

D’abord s’ouvrir sur le monde n’a pas de prix. Apprendre à respecter chacun est encore plus nécessaire quand la technique empêche littéralement les gens de parler en même temps. Plusieurs de mes élèves en étaient à leur première vidéoconférence et certains ne réalisaient pas que leurs réflexions occasionnelles “passées” en aparté pouvaient être entendues quand même à l’autre bout, même si 4835 km nous séparent (selon GoogleMap !)

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Agrandir le plan

C’était aussi agréable de voir les yeux des élèves briller d’excitation. Quelques uns de mes élèves ont aussi essayé, parfois maladroitement, de poser une ou deux questions en anglais (je sais que c’est une classe de français que j’ai, mais on peut parfois dépasser un peu les frontières et les oeillères, non? 😉
Les filles filles d’Elizabeth lui demandent depuis, chaque jour, quand on aura l’occasion de faire une autre cidéoconférence et si on peut avoir des ‘pen pals‘ par courriel. Elizabeth ajoute ceci: «Le chat a réussi là où je ne peux jamais, étant adulte et pas jeune–mes élèves se rendent compte qu’il y a vraiment des adolescents qui parlent le français qu’elles étudient.»

Depuis ce moment, Elizabeth et moi essayons de fixer une autre vidéoconférence, avec chacun un autre groupe de nos élèves, du même groupe d’âge. Finalement, ça devrait se concrétiser en janvier. On a aussi quelques autres projets, dont peut-être une plateforme Ning pour favoriser les échanges entre ces deux communautés d’élèves… À voir…

Bref, il est intéressant de créer et d’innover. Je remercie Elizabeth pour l’idée de départ grâce à laquelle on va faire un bout de chemin avec nos groupes d’élèves.

NOTE : ce billet a été écrit en collaboration avec Elizabeth Vitanza.

Linéarité idéale ? Sinuosités souhaitables ?

Ça fait quelque temps que je mijote quelque chose en ce sens, via quelques commentaires laissés ici (Guitef) et (Dominic Arpin), ainsi que quelques réflexions qui se poursuivent depuis, sans que je n’aie pris le temps d’ajouter le tout à mon éternelle série de billets à écrire … un jour ! (voir ci-contre à droite)

Voici donc les 2 prémisses laissées sur le web concernant ce billet :

1-d’abord chez François :
De toute façon, une participation web humaine, c’est comme un humain : ça fluctue, évolue, autant dans le contenu que dans la disponibilité, etc. Il y a des vagues. L’humain est tout sauf une maudite ligne droite plate 😉 Voilà !

2-ensuite chez Dominic :
Je lis ici ce que je vis depuis un bout de temps déjà… Notre présence bloguesque ne peut être constante, linéaire, etc. MAIS nos lecteurs finissent par développer, sinon une dépendance, à tout le moins une sorte d’accoutumance… Pour certains, ça finit par se transformer en exigence – parfois non, mais le blogueur peut le ressentir comme ça. Nos journées ont 24 h. De ce nombre, quelques unes doivent être consacrées au sommeil, sinon on risque l’épuisement total, ce qui nous éloignera encore plus de notre blogue (et des multiples autres tiroirs ouverts qui incitent au multitasking!) Bref, après mon commentaire chez François Guité (Guitef) sur à peu près le même sujet, voilà que je poursuis ma réflexion ici… Serais-je dû pour en faire un billet, sûrement 😉 […]

La linéarité et son idéal… théorique vs les sinuosités qui parsèment notre réalité !

Selon mon expérience, on a souvent tendance à se représenter la réalité de façon linéaire. La droite apparait ainsi comme l’idéal de stabilité à atteindre, comme un summum vers lequel on voudrait tous tendre un jour, etc.

Mais avez-vous déjà circulé sur une autoroute parfaitement droite ? Impossible, car elle n’existe pas, n’est-ce pas ? Il arrive toujours un jour ou l’autre qu’il y ait un obstacle à contourner, grâce au relief présent(1), entre autres. Ainsi en va la vie, je pense. Et de plus, quoi de plus plate qu’une autoroute parfaitement droite : de quoi s’endormir en conduisant (surtout à 100km/h, mais ça, c’est une autre histoire qui pourrait faire l’objet d’un autre billet à venir ;-))

Alors je crois sincèrement que l’humain, à cause de son idéalisation de la linéarité, se fait des attentes irréalistes dans la vie. C’est sûr que lorsqu’on regarde un but à atteindre, on regarde “droit” devant, mais le chemin qui y mène comportera d’inévitables courbes. (Loin de moi l’intention d’arrêter les rêves : ils ont leur utilité, ils sont le moteur de ce qui viendra par la suite, même imparfaitement…)

Il en va de même dans les réalisations humaines que dans les relations humaines : il arrive qu’on se fasse des attentes face à l’autre, mais que celui-ci, humain lui aussi, évolue, au gré de son chemin forcément non droit, et que ce chemin prenne parfois des directions que nous ne soupçonnons pas ni l’un ni l’autre, et ce, pour un temps seulement ou pour longtemps…

Bref, il n’y a pas d’absolu et c’est ce qui déroute souvent. L’être humain a besoin de constantes auxquelles se raccrocher, mais les constantes et la “droiture” qu’elles sous-entendent ne forment jamais complètement la réalité de la vie.

On pourrait aussi poursuivre avec le système scolaire. On l’a idéalisé sous une forme plutôt linéaire. Or, cette forme linéaire finit par ne plus répondre aux besoins actuels (en plus ou moins grande partie), puisque la vie a évolué dans un chemin qui finit par être différent du système lui-même et de ce qu’il prône.

C’est comme les gens qui disent aujourd’hui qu’on a détruit leur grammaire parce qu’on parle d’une toute petite et timide réforme de l’orthographe et d’une nouvelle compréhension de plusieurs règles de grammaire (2 choses très distinctes, tiens-je à signaler). On a modifié les repères linguistiques de ces gens, oui. Mais ces modifications sont le signe que la langue est vivante ! Le français n’est tout de même pas le latin, qui est une langue figée, puisqu’elle n’est plus pratiquée, et est donc morte (sauf en certains endroits très reclus, disons…). Il en est probablement comme cela des autres langues vivantes… Alors ce qui est plus surprenant, c’est qu’on n’ait pratiquement rien changé en grammaire entre 1770 et 1990 (environ), obnubilé par les absolutismes proclamés par Maurice Grévisse et les autres avant lui !

Le défi, maintenant, pour aujourd’hui et, surtout, demain (car demain, aujourd’hui sera déjà devenu hier !!!), c’est de trouver une façon d’évoluer qui préserve cette impression de sécurité que donnent les constantes, tout en finissant par rattraper le décalage qu’introduit la technologie à la vitesse des électrons qui se meuvent sous notre clavier d’ordinateur ! Méchant beau défi auquel j’ai le goût de participer, à la mesure de mes maigres moyens !

Voilà donc, bien maladroitement car incomplète, ma petite synthèse-réflexion amorcée chez François et Dominic. C’est fou ce que les blogues peuvent faire faire du chemin 🙂 J’aime bien !

Note:
(1) Dans les Prairies, peut-être que ce genre de route existe pendant de longs kilomètres, mais avouons que c’est extrêmement rare… Il y a même certains ingénieurs qui ont construit 35km de route absolument tortueuse malgré un relief presque parfaitement plat, entre Aguanish et Natashquan (voir ici), le tout juste pour ralentir la circulation dans le coin !

Accessibilité Internet – un droit pour TOUS !

ou L’art de con-cevoir un site de façon absolument imbécile au RQAP !

En ces jours où on revendique un accès Internet haute vitesse pour tous (Voir le Wiki du Plan numérique pour le Québec, initiative née ces jours-ci chez des blogueurs et autres acteurs du Web que je connais ou que je découvre), permettez-moi de revendiquer, en premier lieu, d’abord et avant tout, l’accessibilité POUR TOUS aux services gouvernementaux en ligne, ce qui est loin d’être le cas au Gouvernement du Québec !!!

Imaginez-vous donc que, récemment, j’ai eu maille à partir avec les “sévices” informatiques du RQAP (Pour les “cousins” : Régime Québécois d’Assurance Parentale, qui chapeaute l’administration des congés de maternité et, dans mon cas, de paternité…)

J’essaie de faire court, mais je ne passerai pas sous silence les détails croustillants et désolants de la saga. Il y a, sur le site du RQAP, une section qui nous dit qu’on peut faire notre demande en ligne pour le congé : youppi ! que je me dis alors, je vais pouvoir aller plus vite et faire ma demande le premier jour du retour à la maison, avec maman et bébé 🙂 Je vais aussi pouvoir remplir en ligne la demande pour maman pour son congé de maternité ! Yabadabad…ARRRRGGGGHHHH ! Qu’est-ce que c’est que ça, non mais *&@%#?&@%$#&@?#%……

Je vous fais grâce des détails et des mots saugrenus qui ont pu alors instantanément sortir de ma bouche, et ce, malgré la présence des très chastes oreilles de poupon qui dormait tout près !

Voyez-vous, sur le site du RQAP, il faut avoir AB-SO-LU-MENT Windows comme système d’exploitation et il faut AB-SO-LU-MENT avoir Microsoft Internet Explorer comme navigateur Internet. Pour paraphraser : hors Microsft, point de salut ! M’enfin, si… On peut aussi utiliser, tenez-vous bien, un autre navigateur : un certain netscape (Quoi ??? Ça existe encore, ça ?)

NIAISERIE !

Si l’imbécillité pouvait tuer, il y aurait un con-cepteur de sites de moins sur cette planète.

Entretemps, j’ai su, via une personne qui s’est avérée travailler au RQAP, que le site a été réalisé par un sous-traitant (J’ai plutôt l’impression qu’il s’agissait d’un saoul-traitant, dans ce cas précis). Encore une fois, on y est probablement allé avec le plus bas soumissionnaire, je ne sais pas ni ne veux le savoir !

Le pire, c’est qu’il n’y a AUCUNE adresse courriel à laquelle on peut faire parvenir quelque chose comme une plainte au RQAP. Voici ce qu’on lit sur leur site Internet, dans la section Pour nous joindre :
Par Internet
Vous pouvez communiquer avec le Centre de service à la clientèle en utilisant les services en ligne. Il vous suffit d’être inscrite ou inscrit aux services en ligne du RQAP et d’avoir fait une demande de prestations. C’est en accédant à votre dossier que vous pourrez transmettre votre demande de service (demande d’information, demande d’assistance ou plainte).

Bref, il faut que je sois inscrit, sous Windows, dans Internet Explorer, pour pouvoir porter plainte pour le fait que je … ne peux pas m’inscrire !!! La poule ou l’oeuf ? Plus ridicule que ça, tu es mort et enterré depuis bien avant l’invention non pas d’Internet, mais de l’écriture elle-même…

Désolant, ridicule, imbécile, web 0.0 et quoi d’autre encore !

Je dois donc me résigner et envoyer ma plainte par courrier papier ou encore écrire directement au ministre (Sam Hamad) qui a eu la «gentillesse» de laisser une adresse courriel dans sa lettre papier envoyée pour flasher avec le calcul qui a suivi ma demande et l’acceptation de celle-ci, tout ça sur papier !

Alors, pour conclure, avant même de revendiquer un accès haute vitesse pour tous pour être ainsi “de son temps”, je me permets de revendiquer l’accessibilité aux services gouvernementaux en ligne POUR TOUS ! Si quelqu’un peut relayer cette revendication dans le Plan pour un Québec numérique, merci de le faire ou de me dire comment le faire (Je n’ai pas eu assez de temps pour tout lire ce qu’il y a là-dessus, et surtout, où contribuer)…

MISE À JOUR : 2008-11-11–17h28
Jean Charest promet une ville sans fil pour Québec, sans mentionner le nom de Zap-Québec, même si on espère qu’il confiera l’administration du million de $ aux gens de Zap Québec (comme ça, on sait que ça sera bien dépensé !), et sans mentionner le mot Montréal (qui est inclus dans les autres villes auxquelles on fait vaguement allusion : les régionnalistes vont e^tre contents ;-)))

EN MÊME TEMPS, oubliez pas M. Charest d’élargir l’accès à vos services en ligne, svp !

Le mosquito – arme de destruction de l'ouïe ?

Après la sonnerie de cellulaire pour les adolescents (juin 2006), voici le mosquito, un dispositif qui envoie un son suraigu que seuls les jeunes oreilles peuvent entendre…

Inutile de préciser ici que si j’étais à un tel commerce avec mon bébé et que celui-ci se mettait soudainement à pleurer, je ne saurais identifier la source de ces pleurs…

(Voir le tableau joint au billet de François, premier lien ci-haut, pour avoir une idée de l’acuité auditive en fonction de l’âge…)