Erreurs médicales

Un beau dossier… sur un sujet tabou !

Ce soir, à Enjeux (SRC), on a ouvert l’émission sur l’histoire de Paul Buisson ce journaliste sportif qui est mort prématurément à 41 ans en 2005… Ce décès a généré une quantité phénoménale de commentaires dont plusieurs se trouvent toujours sur le web. Faites une recherche “paul buisson” dans Google et sur le site de rds et vous verrez…

Des erreurs, c’est humain, on en fait tous, mais quand la vie des gens dépend des actes que l’on pose, on n’a plus droit à cette erreur. Les médecins sont dans cette difficile position. De plus, il demeure que certaines erreurs médicales pourraient être évitées. Quand on voit des médecins “de garde” pendant 36 heures en ligne et qu’on insiste fortement pour que plusieurs infirmières fassent deux quarts de travail en ligne (soit 16 heures d’affilée), ça ne prend pas la tête à Papineau pour comprendre que le risque d’erreur s’accroit de façon exponentielle vers la fin de ces quarts de travail assez prolongés merci ! Et Lucien Bouchard qui dit qu’on ne travaille pas assez : je ne sais pas où il a pris ça… Chez Olymel, peut-être, où il a été négociateur pour la compagnie jusqu’à aujourd’hui… … …

Chanson accommodante ?

Événement de l’heure (!) à LCN et sur d’autres ondes également : un policier compose une chanson à l’allure humoristique (avec une musique comme ça, ça sonne un peu inoffensif, quand même !) et se voit dans la possibilité d’être réprimandé : on verra ce que la déontologie policière dira plus tard. (Voir ici et ici) (J’aurais pu également vous envoyer sur le site de Humour Québec, mais le site est surchargé par cet engouement et ne répond plus : impossible de faire un lien ici pour l’instant !)

On parlait de censure en fin de semaine… Qu’y a-t-il de mal à dire tout haut, et avec un peu d’humour, ce que plusieurs pensent tout bas ? Des humoristes sortiraient la même chanson et on applaudirait. Les Québécois ne sont pas contre les accommodements raisonnables (au vrai sens du terme), mais ils sont contre l’exagération. Et c’est là que le plaisir commence : comment définir raisonnable et exagération ? Là est toute la question !

Conditionnements par la pub

Ce soir, à JE, des enfants de la maternelle, et d’autres qui sont encore en CPE (Pour nos cousins : ce sont des garderies appelées Centres de la Petite Enfance) sont invités à identifier des affiches montrant les logos de compagnies connues comme MacDonald’s, etc. Évidemment, cette entreprise est la première à être identifiée par le plus grand nombre… Plus de détails ici.

Outre le fait que le journaliste souffle parfois la réponse (surtout dans l’épisode des «fruits à autocollants» — «méthode TVA» ?…), le test démontre quand même l’influence évidente d’une pub pourtant non officiellement adressée «directement» aux enfants, la loi du Québec interdisant cette pratique. Les compagnies respectent donc la lettre de la loi sans toutefois se soumettre à l’esprit même de cette loi (qui date d’une trentaine d’années)…

Comme le disait un parent dans le reportage, ce sont ceux-ci, les parents, qui ont le dernier mot, normalement, mais ils ont souvent de la pression de la part de leurs petits.

Ceci m’amène à une autre observation, celui d’une sorte de conditionnement, mais observé cette fois sur un … chien !
En effet, la pub de Pedigree, qu’on voit depuis un certain temps à la télé, fait beaucoup réagir mon chien. Même quand il dort près de la télé, il réagit aussitôt en s’éveillant instantanément. Dans la première seconde de la pub, avant que je ne reconnaisse moi-même la petite musique de fond, mon chien bondit devant la télé, fin prêt à regarder (et à grogner un peu) le premier d’une série de chiens qui vont apparaitre dans les secondes suivantes… Fascinant ! Mon chien reconnaîtrait la musique d’une pub ? Je ne crois pas. Je sais qu’il réagit quand il s’adonne à voir, par hasard, ou quand il entend un animal à la télé… Pour la pub de Pedigree, je soupçonne une fréquence, du style de cette sonnerie de cellulaire pour ados dont parlait François l’an dernier. Il y a sans doute dans la pub de Pedigree une fréquence très élevée, entre 17 et 20000 Hz, que les haut-parleurs de la télé peuvent rendre, mais que mon oreille vieillissante ne peut entendre (Le chien peut entendre jusqu’à près de 60000 Hz, lui). Après tout, Pedigree n’en est pas à sa première astuce dans l’art de pousser la pub au maximum : voir ici.

Ottawa, virage vert ?

…ou Alberta, USA ?

Harper a viré Ambrose de l’environnement : bon débarras, nous sommes-nous dit !
Ottawa se met à ressortir des programmes visant l’économie d’énergie et autres bonbons verts : nous applaudissons !
Zone libre enquête : nous frissonnons carrément ! (Voir ici)

Tout le monde sait que ça coûte plus cher d’extraire du pétrole de sables bitumineux, mais avec un prix du baril de pétrole au niveau actuel, ça devient rentable… Derrière le boom économique de l’Alberta, se cache peut-être quelque chose de moins beau… Selon Zone libre, ce quelque chose est carrément laid : ça fait peur. L’extraction de pétrole de sables bitumineux pollue énormément : il y a de gros rejets extrêmement dangereux. Cette boue chimique est même protégée des animaux par des canons dont le but est de leur faire peur pour les éloigner de là… Etc. (Voir le reportage en ligne) Et on veut quintupler la production de un (actuellement) à cinq millions de barils par jour… Tout ça pour vendre aux Américains qui se cherchent un partenaire (une succursale peut-être ?) plus près et plus collaborateur, moins dangereux que les pays arabes et autre Venezuela de Hugo Chavez, un anti-américain.

Alors on en vient à se poser plusieurs questions. Les USA sont-ils en train d’annexer l’Alberta ? Est-on en train de polluer notre environnement pour le bon plaisir de nos voisins du Sud (Ça se faisait déjà, mais involontairement de notre part – il me semble – , avec les pluies acides, au début des années 80…) ? Harper est-il en train de nous faire des plans verts du style promesses électorales pour calmer (endormir) l’opinion publique ? Sommes-nous en train de découvrir la vraie raison du rejet subit de Kyoto par le gouvernement Harper ? Sommes-nous en train de sacrifier notre planète sur l’autel des impératifs économiques (Bof… ça fait longtemps qu’on a commencé, pourrions-nous dire) ?

Mais t'es haut…

…mon petit mercure !

On en parle, on en jase, on en parle parle jase jase, bref, tout le monde en parle. Déjà qu’au Québec, la météo est un sujet de conversation constant depuis toujours et en tout lieu, imaginez ce que c’est maintenant avec les records fracassés et tout ce genre de choses.

Faut-il s’en inquiéter ? Sûrement ! Les changements climatiques, c’est à la mode ces temps-ci. Et ceux qui ne se le figurent pas bien sont envoyés ailleurs : finie l’Ambrouille de Rona dans l’Environnement fédéral… (J’étais en vacances, mais j’ai écouté un ou deux bulletins d’infos 😉

Mais d’un autre côté, statistiquement, c’est toujours embêtant de bien interpréter des données si vastes avec une aussi courte vue que celle que nous avons. Les mesures sont prises de façon précise depuis seulement quelques dizaines d’années, alors comment peut-on être aussi sûr des changements annoncés ? On bat des records avec quelques dixièmes de degrés, mais ça nous prouve aussi qu’il a fait très chaud en 1946, par exemple.

Bref, tout n’est pas clair et net (On le sait, l’air est plus pollué, degré en plus ou pas !). Il y a certains faits, comme la pollution sous toutes ses formes, qu’on ne peut nier et qu’on doit prendre très au sérieux. On sait aussi qu’il n’y a rien de linéaire dans ces phénomènes : après une montée en flèche de la force et du nombre des ouragans en 2005, on a eu un répit en 2006. Courbes en dents de scie donc, et courbes exponentielles possibles itou…

Immédiatement, pour cet hiver, j’ai hâte quand même à la neige, car on va en avoir un peu, c’est sûr, voyons !