Petite planète… et confitures !

Hawaïenne
Il m’rest’pu de con-fi-ture
hawaïenne…

air connu…

Hier matin, je vidais un banal petit pot de confiture… à base de fruits de la passion. Pas trop sucrée, comme je les aime. Petit pot rapporté d’une visiteuse à son retour d’Hawaii, où elle avait rejoint sa fille, alaskienne d’adoption pendant les 5 dernières années, maintenant trifluvienne depuis quelques jours à peine (Ça va faire plus près pour aller visiter ces amis-là !). (Ceci va aussi m’occasionner la perte d’un piano, qui fut mien pendant les 5 dernières années : j’y reviendrai plus tard…)

Sur le petit pot de confiture, une simple adresse courriel. Pas de site Internet. Qu’à cela ne tienne : petite recherche quand même pour savoir qui est cette Mikie et ses créations vendues à plus de 8000 km d’ici.

Voici les résultats :
Mikie est basée à Hilo et on en parle sur ce blogue : c’est ici.

Voici maintenant la photo :

Radio-Canada – le vrai et le faux…

Ça fait longtemps que je veux écrire un tantinet à propos des faussetés de notre (j’ai bien dit NOTRE) société d’état radio-télévisuelle…

En effet, j’accumule les constatations à propos de l’ineptie dont fait parfois preuve la SRC (Société Radio-Canada) depuis plus d’un an, alors je vais faire sortir le méchant, qui rejoindra sûrement d’autres auditeurs ou utilisateurs des sé(r)vices offerts «à porte plus ou moins fermée» par notre société d’état…

Tout d’abord, un détail : il y a environ un an, j’ai écrit à l’équipe du téléjournal-Québec (18h), pour critiquer la présentation graphique de la météo “locale”, qui fait dans le style mauvais PowerPoint de la part d’un élève de 1re secondaire qui, venant à peine de découvrir les effets d’animations, cherche à en mettre plein la vue en faisant apparaître le texte de tous bords tous côtés. Quand les transitions nuisent à l’efficacité de la communication… ou comment faire des effets-bébelles complètement inutiles !

Ensuite, nous nous sommes concertés, quelques blogueurs et moi, pour envoyer à notre société d’état une lettre dénonçant le fait que certaines personnes, sur Mac, ne peuvent avoir accès à la zone audio-vidéo (Mac OS X 10.3 et moins). Nous n’avons reçu ABSOLUMENT AUCUNE réponse, même pas un accusé-réception. Plus mort que ça comme sé(r)vice à la clientèle, tu meurs automatiquement ou instantanément… Désolant. Frustrant. Navrant. Déplorable.

De là à dire que la SRC n’est vraiment pas à l’écoute de son public, il n’y a qu’un pas que je vais franchir allègrement.

Jusqu’ici, on pourra alléguer, peut-être avec quelques bonnes raisons, que je donne dans les détails. Soit ! Mais ce qui suit est un peu plus fondamental encore.

La SRC, comme d’autres médias il est vrai, mais privés, ceux-là, fait semblant de s’ouvrir aux nouvelles réalités du web. La société d’état fait effectivement semblant de s’intéresser vraiment au phénomène des blogues et des interactions possibles sur le web. Pire encore, elle estime en faire partie (de ce “rayonnement web”), mais n’ouvre que très très (trop) partiellement les portes d’une pseudo-collaboration qui n’a d’interaction que le nom et l’apparence, car quiconque a déjà véritablement interagi sur le web comprendra ici que la SRC fonctionne encore sous le désormais-ancien schème du déversoir de connaissances qui possède la vérité absolue…

Je m’explique un peu. La SRC a créé des carnets (faux blogues, car simulacres de vrais blogues) tenus par quelques uns de ses journalistes vedettes. On y dit de bonnes choses; ça, je ne le remets pas en question : le contenu est généralement, très souvent, de grande qualité. Mais là où ça ne fonctionne plus, c’est dans la pseudo-ouverture aux commentaires. Les limitations sont tellement grandes que ça finit par ne plus avoir rien de comparable avec les véritables blogues.

Bien entendu, je comprends que la SRC ne veut pas se ramasser avec une armée de trolls qui sévit sur son site. Mais de là à interdire tout hyperlien (principe de base de la navigation web) et tout pseudo (des gens tiennent à préserver un tantinet leur vie privée qui devient forcément un peu publique sur le web si on dévoile tout de soi), il y a une marge ! De plus, il arrive régulièrement, plus ou moins à mots couverts, qu’un journaliste (un détenteur de vérité…) décide de snobber (jeu de mot imperceptible?!) les blogueurs en les qualifiant de producteurs de contenus nuls, ou presque…

Il est évident que les blogues renferment toutes sortes de contenus. Mais il est aussi vrai (ce que les “vrais” journalistes se refusent d’admettre) que certains blogueurs, experts en leur domaine, peuvent informer véritablement. On parle parfois de journaliste-citoyen, ou autres termes semblables qui tentent de désigner quelqu’un de sérieux qui produit un contenu de qualité, comme d’autres, journalistes officiels, peuvent également le faire.

Alors à la SRC, on parle des blogues, on crée un volet «Sur le web», mais tout cela n’est que façon de suivre une mode, d’avoir l’air à la page, d’être de son temps tout en proposant un mode d’information traditionnel avec un emballage pseudo-actuel, sans interaction véritable possible. De la poudre aux yeux ? À la limite, pourquoi pas ! J’ose encore espérer que c’est un peu plus que ça, même si ce n’est pas beaucoup plus que ça, malheureusement.

C’est sûr que je caricature peut-être un tout petit peu dans mes descriptions, mais elles ont le mérite (la modestie ne m’étouffera pas ce soir) d’être quand même assez près de la vérité, celle que je perçois après plusieurs mois d’étude silencieuse du phénomène.

Bref, pour tenter de rejoindre le plus de gens possible, on essaie d’être présent sur le plus grand nombre de plateformes possible, web inclus, mais sans adopter le véritable mode de dommunication de ces nouvelles plateformes. Quel beau paradoxe ! ou quel belle tentative de marketing à laquelle je ne mords pas.

Le message est donc lancé à Radio-Canada : l’image est une chose, mais la réalité qui se cache dessous peut être différente, comme dans ce cas-ci. Commencez donc par répondre adéquatement à vos auditeurs, téléspectateurs, lecteurs-web, puis, par la suite, ayez donc le courage de vraiment vous aventurer dans la réalité-web collaborative et alors, je commencerai peut-être à vous apprécier mieux.

Radio-Canada et zone audio-vidéo

Un peu grâce à Hortensia ici, nous sommes en train de découvrir qu’une partie des fidèles adeptes de la zone audio-vidéo de notre société d’état ont carrément été abandonnés : les utilisateurs Mac n’ayant pas Mac OS X 10.4 ou le tout nouveau 10.5.

Voici donc la lettre que je viens de leur faire parvenir. (Bon OK, vous savez peut-être, vous, que j’ai quand même un ordi qui roule en 10.4, mais c’est le seul et je connais plusieurs personnes encore en 10.3, car ça roule très bien ainsi !)

Bonjour à vous.

Un petit mot pour vous faire part de ma grande déception de la “désormais complètement inutile” zone audio-vidéo.
En effet, depuis quelque temps, je ne peux plus visualiser AUCUN fichier dans cette zone si précieuse. Et je ne suis pas le seul, croyez-moi.

Vous semblez changer de technologie alors que tout fonctionnait avant, même sur la plateforme Macintosh que j’utilise.

Quelqu’un connaissant un technicien chez vous m’a dit, dans un forum de discussion, que vous aviez d’abord songé à QuickTime il y a quelques années, mais qu’il y avait des problèmes du côté de Windows (J’avoue ne pas comprendre quelle pouvait être la teneur exacte de ce problème…). Par la suite, vous êtes passés à Windows Media Player. Au début, sur nos Macs, nous pouvions voir les fichiers via WinMedia Player 9 pour Mac, logiciel qui a été abandonné depuis, mais qui a été remplacé par FlipForMac qui fonctionnait très bien jusqu’à ce que vous changiez encore une fois votre fusil d’épaule.

Et là, coup de théâtre, on doit installer SilverLight qui est supposé fonctionner, mais seulement pour les Mac équipés de Mac OS X 10.4 ou 10.5. Vous savez peut-être que les ordinateurs Macs durent plus longtemps que la moyenne. Or ces ordinateurs-là roulent souvent sur la version 10.3.x de Mac OS X. Mais tous ces gens ne peuvent plus accéder à la zone audio-vidéo de notre société d’état, car SilverLight n’y fonctionne tout simplement pas.

Permettez-moi d’exprimer par écrit ici et sur mon blogue (ça se jase aussi sur plusieurs autres blogues également, ces jours-ci) ma profonde déception devant les choix technologiques douteux et surtout non universels de notre société d’état. Normalement, un gouvernement ou une institution d’état se doit d’offrir un accès pour tous les utilisateurs, et ce, peu importe la plateforme utilisée.

J’espère qu’un jour vous saurez enfin apporter une solution pour tous à mon interrogation et qu’ainsi vous pourrez dire haut et fort que la zone audio-vidéo, c’est pour TOUS sans aucune discrimination de plateforme technologique ! (En passant, votre document PDF explicatif est enfoui assez profondément dans le site…)

En ces temps où la web-télé et autres moyens de diffusion via Internet se répandent à une vitesse fulgurante, il me semble que vous devriez saisir l’occasion pour devenir complètement accessibles via le web, pas juste pour certains utilisateurs, si majoritaires soient-ils.

Merci de l’attention que vous porterez à cette demande.

Sylvain, fidèle auditeur déçu 🙁

Speech text via le web

Reçu un courriel ce matin vantant les mérites de ce que peut faire le logiciel payant (et testé précédemment – voir ici) GhostReader, mais directement dans un navigateur web.

Il faut aller ici d’abord, choisir la langue et la voix (et non le personnage, car les illustrations en ligne sont au nombre de 2 : une pour les personnages masculins, une pour les personnages féminins !), puis on clique sur “Say it”.

Ça sonne beaucoup moins réel que le logiciel payant cité ci-dessus, c’est parfois légèrement saccadé ou avec une syllabe escamotée occasionnellement. Bref, ça fait un peu ce que fait la fonction Speech Text des Mac en anglais, fonction implantée depuis des temps immémoriaux. Au moins ici, on a le choix de la langue, ce qui aide quand même beaucoup…

Ah oui ! J’oubliais de mentionner un petit gadget inutile : les yeux du personnage suivent les déplacements de votre souris 🙂

Légalité d'Internet…

Cet après-midi, lors d’une réunion enseignants-direction, une question a été soulevée par un délégué syndical à qui quelqu’un avait posé une question qu’il désirait tout bonnement transmettre à la direction via notre réunion (vous me suivez?), afin de s’enquérir des détails concernant un petit courriel dont les répercussions sont en apparence (et en réalité?) anodines.

C’est que, il y a quelques jours, un directeur adjoint de mon école a déplacé la date d’une réunion dûment convoquée avec son équipe d’enseignants. Il l’a fait via courriel, puisque tous (il me semble) les enseignants qu’il gère ont accepté en début d’année d’être informés par courriel. Là où la question surgit, c’est en lien avec le fait que ce courriel devient en fait une convocation en bonne et due forme, avec l’obligation de présence qui y est reliée si les enseignants ne veulent pas être coupés sur leur paye… Or, pour qu’une convocation soit légale, selon le syndicat, il faut qu’elle soit expédiée “papier”. (J’ai déjà abordé ce sujet ici.)

Or, quand j’ai personnellement reçu ledit courriel de mon directeur adjoint, je me suis réjoui du fait qu’il soit écrit que ce courriel constituait une convocation en bonne et due forme (ou plutôt la modification d’une convocation déjà faite longtemps auparavant, quand on fixe les dates de ces réunions en début d’année scolaire).

On est au 21e siècle ! Alors, vivons avec notre époque et arrêtons d’employer les moyens d’hier ! Maintenant que la question a été posée, le directeur adjoint concerné a d’abord semblé embarrassé, ce qui est une réaction normale sur le coup. Mais j’ose souhaiter que la direction continuera d’évoluer dans ses pratiques elle aussi. Après tout, il n’y a pas que les profs qui peuvent prendre le virage, n’est-ce pas ? En bon québécois, on pourrait traduire ce souhait en disant qu’il est souhaitable que la direction garde ses attributs masculins 😉
(Lire ici un mot qui commence par un c et qui finit par “ouille” ! 🙂


Et pour ce qui est de la question du mot légal ou de ses dérivés, il faut savoir que, depuis plusieurs années, des transactions commerciales tout à fait légales se font via Internet. Alors pour la légalité des courriels, il serait temps qu’on évolue tous ensemble.

Note : ce billet ne se veut pas une défense de la direction ou de quelque partie que ce soit. Il se veut juste le reflet du gros bon sens, une réalité que tous (peu importe leurs allégeances) ont parfois tendance à oublier.