Ça passe partout ?

La magie de passe-partout vient de perdre un peu de son lustre. (Voir ici)

Pour un “vieux” comme moi, qui était déjà un peu petit trop âgé à l’époque pour vivre pleinement cette magie à laquelle toute une génération et même plus adhère encore, ce n’est pas si grave, ce qui arrive présentement.

La situation : actuellement, parmi ceux qui empochent largement (puisque ça se vend beaucoup), il y a deux des trois comédiens principaux, soit Marie Eykel et Jacques L’Heureux. Ici je me suis toujours posé la question pourquoi Claire Pimparé ne fait pas partie des producteurs de ces DVD… Je n’ai pas la réponse.

Et là, aujourd’hui, voilà que le créateur veut sa part. Bien qu’il ait été employé salarié du MEQ à l’époque, il a probablement droit à une forme ou l’autre de reconnaissance, qu’elle soit monétaire ou non.

Mais il n’empêche que la magie vient aujourd’hui de s’effacer un peu au profit des arguments financiers. Verra-t-on une petite guerre s’installer au sein d’une ancienne équipe qu’on disait jadis absolument fantastique, aux dires des gens interrogés sur les DVD ? Ce serait dommage.

Le cyclisme d'élite, un sport ?

Avec les «nouvelles» (Voir 1, 2 et 3) qui tombent à la volée ces jours-ci à propos du Tour de France (J’ai failli écrire, grâce à une faute de frappe, Trou de France, c’est tout dire – un lapsus des doigts, donc digital, vous connaissez ?), avec toutes ces nouvelles, donc, on peut se poser la question à savoir si le cyclisme d’élite n’est pas devenu un concours de celui qui offrira la meilleure performance à l’aide de substances (ou drogues, pour dire le vrai nom), et ce, sans se faire prendre.

Je jonglais à cela ce matin en écoutant les nouvelles, bien tranquillement assis, quand, un peu plus tard, je tombe sur ce billet de Mario Asselin.

Récemment, à St-Félicien, on jasait du phénomène du dopage dans le cyclisme probablement très présent chez les élites qu’on avait devant nos yeux ce jour-là, pendant la Coupe du Monde de Cross Country, vélo de montagne.

Ça commence subtilement : on commence par prendre des suppléments alimentaires, tout ce qu’il y a de plus naturel, enfin presque. Puis vient le temps où, si on a monté les échelons, on est rendu au niveau où l’argent, le gros (le vrai ?) se brasse beaucoup plus, avec les inévitables passe-passes politiques qui accompagne le tout… Et avec ce niveau, viennent les drogues et alors on parle de dopage.

Quelle est la différence entre des suppléments augmentant la performance et les drogues condamnables ? C’est la question que je me pose tout en ayant une petite idée de la réponse. Mais il n’empêche que le principe demeure : on cherche une meilleure performance en absorbant certaines substances. Où est la frontière entre le légal et l’illégal, entre l’admis et l’inadmissible ? Pensez-y en prenant votre café, le matin, en commençant votre journée de travail…

Et n’allons pas croire que le cyclisme a l’exclusivité de la drogue dans les sports, loin s’en faut. L’Olympisme en général est pas mal éloigné de son idéal. Et je ne parle même pas des mécanismes de sélection (ou prostitution) des villes olympiques…

Réchauffement – l'autre côté de la médaille

Voilà un autre sujet qui m’a vivement intéressé aujourd’hui : un sujet qui pourrait échauffer les esprits, c’est le cas de le dire !

Le climat se réchauffe, mais peut-être pas (ou pas uniquement) pour les raisons maintenant classiques que l’on connait tous, c’est-à-dire l’augmentation de la production humaine de CO2. En effet, le CO2 ne serait peut-être pas le principal facteur du réchauffement climatique, selon certains scientifiques qui font bande à part ces temps-ci et qui paraissent un peu (beaucoup) à contre-courant.

Ainsi, le réchauffement serait en majeure partie naturel et on s’en ferait EN PARTIE pour rien. Je dis bien EN PARTIE, car je crois quand même sincèrement que, nonobstant l’augmentation de la production humaine de CO2, la pollution, elle, contribue véritablement à l’augmentation de certaines maladies et que l’humain, même s’il n’était pas la cause principale du réchauffement planétaire, a quand même un rôle à jouer. Il demeure indéniable que l’on surconsomme et que nous ne devons pas nous en déresponsabiliser (Tiens donc, ce thème qui revient encore ici 😉

De plus, tous savent plus ou moins que des études en climatologie, ça doit être échelonn sur des périodes de temps très très longues (lire siècles, ici), et que nous ne disposons pas d’assez de données pour ce faire avec grande précision… Alors on ne peut qu’extrapoler avec des modèles mathématiques, ce qui peut parfois introduire une marge d’erreur significative. On découvre donc dans cet article que même les sciences dites exactes comportent leur lot d’incertitudes ou d’inexactitudes : j’aime bien ces paradoxes !

MÀJ : 07-06-07 : 8h10 :
À la suite d’une lecture vraiment très intéressante chez Jean-Sébastien Bouchard, je me vois confirmer l’affirmation faite hier sur la responsabilité indéniable de l’être humain pour une partie (plus ou moins grande selon les écoles de pensées) des problèmes climatiques actuels. Il ne faut pas que l’affrontement des écoles de pensées devienne un prétexte à l’inaction ou au laisser-aller !

Transfert de responsabilité ?

J’ai au moins 7 ou 8 sujets qui se bousculent dans ma tête ces jours-ci pour bloguer, mais le temps me manque. Cruellement. Corrections de fin d’année oblige ! Soyez patients, je reviendrai, mais certains sujets seront peut-être moins “actuels”, quoique…

Aujourd’hui, cette manchette attire mon attention : va-t-on imposer l’alcotest obligatoire pour pouvoir démarrer un véhicule ?

Encore ici, je crois sincèrement (Voir billet précédent : Risque zéro) qu’il s’agit d’un transfert de responsabilité. L’être humain, plutôt que d’assumer ses responsabilités, préfère les transférer à une machine, ou les systématiser, voire automatiser…

Comme futur propriétaire d’un de ces véhicules – si la tendance se généralise ou que l’obligation s’impose par une loi – vais-je devoir payer pour un dispositif dont j’estime ne pas avoir besoin si je sais, comme la majorité des citoyens, être pleinement responsable ? Ne devrait-on pas plutôt imposer ce dispositif après une première offense, et ce, avec force frais ou autre mesure coercitive ?

Le problème actuel est que des gens se faufilent dans une sorte de passoire. Doit-on emprisonner plus (en nombre ou en temps) ? Avec les prisons que l’on a, je ne crois pas que ce soit la solution. Mais on doit être plus sévère pour les offenses à propos de l’alcool au volant, mais, de grâce, ne pas faire payer encore plus les honnêtes citoyens déjà responsables !

L’éducation, à ce sujet, a aussi un grand rôle à jouer : il ne faut pas l’oublier.

Risque ZÉRO ?

Ça fait longtemps que le sujet me turlupine. Avec l’arrivée du fait qu’on songe sérieusement à bannir toutes les piscines dites gonflables à la suite des 3 malheureuses morts (pas ironique du tout ici) survenues au cours des dernières années au Québec, le sujet redevient, encore une fois, d’actualité.

Philelcair, dans un commentaire (le 14e de l’enfilade) chez Antagoniste.net, fait ressortir cette obsession du zéro-mort. Il y dit que cette volonté de tout encadrer pour plus de sécurité et moins de morts, «c’est un réflexe normal humain de vouloir soulager sa souffrance en essayant de faire en sorte que de telles tragédies ne se reproduisent plus. Pris un à un, tout cela (les règlements) a l’air vertueux. Mais pris dans son ensemble, on se rend compte qu’on est de plus en plus contrôlé.»

Il est là, le problème : la totalité des règlements qui s’additionnent les uns aux autres. Bannir complètement les piscines dites gonflables (certaines n’ont absolument rien de gonflable, en passant : j’en sais quelque chose), c’est un peu trop, à mon avis. Le règlement de plusieurs municipalité impose déjà une clôture obligatoire pour toute piscine dont la hauteur n’est pas de 48 pouces, par exemple. Il me semble que c’est déjà suffisant. Et faisons respecter ces règlements pour commencer… De plus, faire des clôtures et mettre des barrières, bannir des produits et toujours épaissir le cadre encore un peu plus ne solutionnera jamais complètement les problèmes rencontrés. Cela n’empêchera jamais complètement les morts accidentelles. Bien sûr, on vise le zéro-mort, ou le risque-zéro, mais il faut être conscient que nous ne l’atteindrons jamais non plus, statistiquement ou normalement parlant.

Ce n’est pas seulement en surprotégeant ou en plaçant la population (principalement les enfants) dans un cocon fait d’une série de règlements que nous éduquerons cette même population.

Un exemple qui me vient à l’esprit est celui des enfants à qui on fait traverser la rue : brigadier scolaire, corde attachée d’un enfant à l’autre dans une file de petits mousses, éducatrice en service de garde à leur tête, etc. Aujourd’hui, on n’apprend plus aux enfants à traverser (avec extrême prudence, bien sûr!) la rue SEULS ! Il me semble qu’à partir d’un certain âge (environ 7 ans, disaient les psy dans l’temps), l’enfant pourrait être éduqué au risque que représente le fait de traverser une rue, et qu’il pourrait le faire seul par la suite. Je ne veux pas paraître nostalgique, mais j’ai rudement appris le risque de traverser une rue à cet âge-là (7 ans), quand un véhicule que je n’avais pas vu venir (vitesse de sa part, insousciance de la mienne) a immobilisé son gros museau de métal chromé (pas de plastique en cette époque !) à quelques pouces de mon nez… Heureusement ici, j’en ai été quitte pour une bonne frousse, et ce chauffeur au pied un peu trop pesant pareillement, sans aucun doute.

Si les enfants apprenaient plus tôt le risque et le danger, donc la prudence, ils ne finiraient pas en amas d’ados déambulant lentement en plein milieu d’une rue, surtout une rue de quartier résidentiel, où c’est reconnu que les enfants ont priorité partout. Bien sûr, il est normal qu’on fasse attention aux enfants dans les rues. Ils y jouent souvent, et c’est parfois le seul espace qu’ils ont, mais, parallèlement, peut-on leur apprendre la prudence également, de sorte qu’ils ne s’insurgeront pas contre vous si vous osez klaxonner le tas d’ados qui élargissent un peu trop les trottoirs ? La route, ça se partage, disait une campagne du ministère des Transports…

Au fond, c’est le débat entre la protection des individus et leur responsabilisation ! Les enfants ont des droits, certes, mais ils doivent aussi apprendre les responsabilités, et c’est là que notre société a une certaine faiblesse !