2007-03-20—20h07

Ça y est, le printemps arrive ce soir… Printemps 2007, 20h07 ! (Le printemps 2007 a de la suite dans les idées chiffrées ;-))

Bien sûr, on sera loin de ces paysages bucoliques et de ces champs en fleurs pour quelques semaines encore, mais l’équinoxe est bel et bien pour aujourd’hui, en dépit de ce gros clin d’oeil d’hiver auquel on a droit ce matin.

Trajet plus long qu'il n'y paraît

Hier, en revenant de Louiseville, je me suis rappelé un truc routier que j’avais remarqué il y a plusieurs années de cela : les erreurs de kilométrage au sujet des bornes kilométriques qui bordent la 40…

En effet, au Québec, la signalisation routière comporte des bornes kilométriques dont la numérotation va de l’ouest vers l’est pour les routes paires et du sud vers le nord pour les routes impaires. De plus, contrairement aux États-Unis (par exemple), où les sorties d’autoroutes sont numérotées de façon séquentielle, le Québec possède une numérotation des sorties d’autoroutes qui vont de pair avec les bornes kilométriques, d’où le fait qu’au Québec, les numéros de sorties ne se suivent pas.

Alors, revenons à la 40 ! Cette autoroute, comme on le sait, s’arrêtait à Champlain, pour reprendre à Donnacona. C’était avant 1985. Vers 1985, on a complété l’autoroute, mais les numéros de sorties étaient déjà attribués à Québec… L’erreur étant faite, on a probablement dû corriger en espaçant de 1,5 kilomètre quelques bornes, puisqu’il manque des kilomètres…
Ainsi, de la borne 250 (Grondines) à la borne 261 (Portneuf), on a 1,5 kilomètre entre les bornes. J’ai aussi remarqué une ou deux erreurs entre les bornes 231 et 235 (1,1 ou 1,2 kilomètre entre certaines bornes : ailleurs c’est 1,0 ou 1,05 km partout. Considérant la marge d’erreur de mon véhicule, ça arrive donc très bien).

Donc, si vous calculez votre distance en faisant la différence entre les numéros de sorties, sachez que, sur la 40 en tout cas, vous avez une petite erreur quelconque quelque part 😉

Ouais, pi !

Entendu aujourd’hui : c’est la journée de Pi, le nombre qui représente le rapport entre la circonférence d’un cercle et son diamètre. Eh ben ça alors ! Je viens de découvrir quelque chose.

En effet, selon la notation américaine des dates, aujourd’hui est le 3/14 (March 14th). Pi étant approximativement égal à 3,14 on a la journée de Pi.

Pi…re encore : on célèbre Pi le 14 mars à 1h59 (AM ou PM selon le système utilisé, 12 ou 24h). J’ajouterais : pourquoi pas le 3/14 à 1h59, 26 secondes et 53 centièmes, tant qu’à avoir le plus possible de décimales de Pi dans la date de la célébration : il est vrai qu’en décortiquant jusqu’aux centièmes de secondes, ça fait des célébrations pas mal courtes !!!

Heure normale ?

Une norme est, normalement, quelque chose qui réflète une majorité, sinon la norme devient exception. Dans les règles de grammaire, il en est ainsi d’habitude, quoique certaines mauvaises langues diront sans doute que les exceptions, en français, sont parfois presque plus nombreuses que les cas où la règle s’applique, ce qui est faux, bien entendu.

Concernant l’heure, devrions-nous dire que, pour les prochaines 35 semaines sur 52 (ce qui constitue une bonne majorité, le 2/3 de l’année, en fait) nous serons à l’heure dite normale, celle qui réflète la “nouvelle” norme et que, pendant l’hiver prochain, nous serons à l’heure reculée ? Là est maintenant la question !

Infime détail…

Hier, en passant par la route 169 (appelée à cet endroit Petit Parc, par opposition au Grand Parc (des Laurentides) qui borde la route 175), route où je circule au moins 5 à 6 fois par année depuis plusieurs années, j’ai remarqué un petit détail qui doit être somme toutes assez récent…

On a “changé” le nom d’une rivière ! En effet, lorsque je conduis dans un tel lieu et que je veux occuper mon esprit afin qu’il ne sombre pas dans un sommeil profond (au volant, c’est assez fatal !), je me mets à remarquer certains détails comme celui d’hier. Par exemple, dans le Petit Parc, on traverse exactement 6 rivières, aux kilomètres 14, 21, 35* (3 multiples de 7), puis aux kilomètres 43, 48 et 52. Ces rivières sont les suivantes, dans l’ordre (du Sud au Nord) : Pikauba** (que l’on a croisée auparavant, 14 km avant la jonction des routes 175 et 169, jonction qui est au km 166 de la route 175), Upica, Pika, Sawine, Morin et Rivières aux Écorces.

Donc, au km 21, au pied du mont Apica (flèche verte sur la carte), on croisait la rivière Upica (flèche rouge), selon ce qui était écrit sur la pancarte sur le petit pont. Hier je lis, en passant sur le pont : rivière Apica. Ah bon ! Appellation plus logique selon moi, puisque rivière située au pied du célèbre mont du même nom. En fouillant ici et là, je n’ai pu trouver que des bribes d’infos concenant certaines rivières traversant la Réserve faunique des Laurentides, mais très sporadiquement Apica ou Upica apparaît sur certains documents d’un ministère pour désigner une petite rivière sans intérêt, ou presque.

*J’ai arrondi à un km près, selon ce qui se retient mieux 😉
**La Pikauba est la rivière sinueuse qu’on voit à la droite de la carte ci-dessus. Cette rivière est beaucoup moins insignifiante que l’ex-Upica devenue Apica ! Elle traverse la 169 au bas de la carte : flèche orange.</span