Le client a toujours raison ?

Permettez-moi d’en douter à partir de ces deux exemples… du moins, en apparence, ou jusqu’à temps que l’on publie ce genre de bêtises dont sont victimes un trop grand nombre de clients.

Exemple 1 :
Je reçois cette circulaire de la chaîne de magasins Le Pneu Canadien (ou Canadian Tire, pour les intimes…), circulaire valide pour la dernière semaine de novembre (environ du 25 ou 26 novembre au 1er ou 2 décembre).

Une page attire mon attention, soit celle-ci, où on annonce un spécial sur les lumières de Noël “DEL” avec en plus une carte-promo de 5$ (par boîte de lumières : pas sûr, mais bon !) ÇA semble alléchant, même si la carte-promo n’est valide que pour des boîtes de 50 ampoules et plus. On voit bien que l’illustration comporte deux boîtes de 35 et une boîte de 70 !!!

Ensuite, je lis (trop vite) la petite ligne noire, agrandie dans la photo ci-dessous : Carte (ou cette? – mes yeux vieillissent) promo valide du lundi 3 décembre au vendredi 7 décembre 2007.Pensant à tort que c’est un spécial annoncé d’avance, j’attends au lundi 3 décembre pour me présenter en magasin et acheter quelques lumières à rabais : tout FAUX ! Les cartes étaient bel et bien DISTRIBUÉES dans la dernière semaine de novembre, mais échangeables contre de la marchandise seulement du 3 au 7 décembre.

Avouez que c’est particulièrement TORDU, comme promo… Par dépit et manque de temps, j’ai laissé le gérant s’enfuir de moi joyeusement, car il venait de réaliser que je ne pousserais pas plus loin avec lui. Je lui ai juste dit que ses lumières, j’allais les acheter ailleurs, ou une autre année, ou… ah et pis … … …

Exemple 2 :
Si vous avez 8 minutes, écoutez cette vidéo où Jean-François Mercier explique ses déboires avec la Belle Immobilité : pathétique ou … (Les mots me manquent : commentaires sont les bienvenus !)

Sur ce, bon magasinage des Fêtes ;-/

P.S.: Merci à CFD pour la référence chez Éric.

Une autre carte ? Non merci !

Ça y est. Depuis quelques jours, on la voit dans les pubs, la nouvelle carte TimExpress dont une relationniste chez Tim Horton m’avait glissé un mot par courriel il y a environ un an et demi, alors que j’écrivais pour me plaindre de l’absence de lecteur de cartes de guichet ou de cartes de crédit dans tous leurs commerces.

On m’avait alors abreuvé de raisons plus ou moins réelles, alors que tous peuvent deviner que la véritable raison de l’absence de terminal pour cartes de guichet en est une de coûts. Parfois, dans certains petits commerces où on ne trouve pas la possibilité de payer par carte, je comprends. Mais pour une grande chaîne de la taille de Tim Horton, je ne peux comprendre, tout simplement.

En cette ère où le portefeuille est «ça» d’épais, une carte supplémentaire : non merci ! Point.

Tout ça me fait penser à un autre débat sur les formats propriétaires versus les architectures plus ouvertes, ou encore à la censure chinoise voulue par l’ADISQ versus le marché musical via le net… Mais ce sont deux autres histoires bien plus passionnantes que l’insignifiante carte brune et rouge…

Publicité intensive

François nous parle des opérations marketing des écoles publiques pour contrer la publicité des écoles privées.

Aujourd’hui dans le journal Le Soleil, devant le «supplément publicitaire» de 24 pages (oui, vous avez bien lu : 24 pages!!!), on peut s’interroger sur les coûts d’une telle opération, à moins que Le Soleil ait consenti un rabais, ce qui, dans ma grande naïveté, me surprendrait quand même encore… On peut aussi s’interroger sur la réelle «supposée» égalité des moyens qui n’est qu’utopique dans l’actuel système.

Bien sûr, je m’interroge sur la pertinence de faire de la promotion de l’école (quelle qu’elle soit) une opération marketing, mais l’école publique, devant une telle offensive massive, a-t-elle d’autres choix que de se saisir des mêmes armes que l’«ennemi» ? Je pose simplement la question…

Bacon de dos ?

C’est quoi, cette nouvelle appellation dans les pubs de MacDonald qu’on entend ad nauseam à la radio le matin (et qui finissent par m’agacer l’estomac : c’est le but, bien sûr!)?

Avant aujourd’hui, on avait des sandwichs McMuffin au jambon, à la saucisse (un semblant de boulette avec un goût douteux… pour ma part) et au bacon. Maintenant, la première “saveur” a été remplacée par le “bacon de dos”… qui est la même chose que l’ancien McMuffin au jambon !

Il doit probablement y avoir une appellation “jambon contrôlée” régie par Santé Canada que MacDo ne peut plus utiliser parce qu’il y a eu introduction de substances étranges dans le jambon… Probablement. Peut-être. Je ne sais plus…

Finalement, après avoir cherché un peu, je trouve ceci : “Le terme « bacon » nous vient du vieux français « bakko » qui signifiait jambon.” (Voir ce site)

Bien sûr, on sait tous que bacon ou jambon, ça vient du cochon. Mais je pensais que la distinction pouvait être plus claire que maintenant…

La garantie… de se faire avoir !

Depuis le temps que je pense cela, cet article fait plaisir !

Les garanties prolongées sont, pour la plupart, des arnaques visant à assurer un certain profit à l’entreprise vendeuse du produit.

Dans l’article (en lien ci-dessus), on parle des abus de Future Shop. Cette compagnie n’abuse pas seulement des garanties prolongées, même si elles en sont sûrement la source principale. La pression qu’on a tenté (en vain) de mettre sur moi, quand j’ai acheté un routeur sans fil, afin que je fasse appel aux services de leur technicien pour l’installation, en est un bel exemple…

Un autre exemple personnel me vient de chez Sears, quand on m’a téléphoné l’an dernier pour m’offrir des garanties prolongées à plus ou moins fort prix, concernant des outils dont je fais un usage assez occasionnel (rien qui ne justifie une garantie prolongée !), ainsi qu’une télé 27 pouces ultra-ordinaire (écran «rond»…), payée 400 quelques dollars il y a 5 ans (au moment du téléphone). Juste pour la télé, ça aurait coûté plus de 150 $ : quand on sait que ces mêmes appareils étaient en grande liquidation l’an dernier pour un peu plus de 200 $, on comprend vite le ridicule de la situation !

Alors la seule garantie qu’on a, comme avec une certaine compagnie d’assurances avec qui j’ai eu maille à partir l’an dernier, c’est celle de se faire avoir…