Bacon de dos ?

C’est quoi, cette nouvelle appellation dans les pubs de MacDonald qu’on entend ad nauseam à la radio le matin (et qui finissent par m’agacer l’estomac : c’est le but, bien sûr!)?

Avant aujourd’hui, on avait des sandwichs McMuffin au jambon, à la saucisse (un semblant de boulette avec un goût douteux… pour ma part) et au bacon. Maintenant, la première “saveur” a été remplacée par le “bacon de dos”… qui est la même chose que l’ancien McMuffin au jambon !

Il doit probablement y avoir une appellation “jambon contrôlée” régie par Santé Canada que MacDo ne peut plus utiliser parce qu’il y a eu introduction de substances étranges dans le jambon… Probablement. Peut-être. Je ne sais plus…

Finalement, après avoir cherché un peu, je trouve ceci : “Le terme « bacon » nous vient du vieux français « bakko » qui signifiait jambon.” (Voir ce site)

Bien sûr, on sait tous que bacon ou jambon, ça vient du cochon. Mais je pensais que la distinction pouvait être plus claire que maintenant…

WordPress – niaiserie !

L’autre jour, en voulant aller sur un blogue hébergé chez WordPress, je me heurte à un écran me demandant d’utiliser mon identifiant WordPress pour pouvoir aller sur le blogue WordPress. Qu’est-ce que cette formalité ? me dis-je, perplexe.

N’ayant que très peu de temps, je décide de faire demi-tour : tant pis pour le blogue, il n’aura pas ma visite, point final.

Au départ, je pensais à une forme de “blocage” ou de filtre de la part de l’auteur du blogue, mais j’ai changé d’idée aujourd’hui, quand j’ai voulu aller voir un autre blogue chez WordPress. Impossible sans le foutu identifiant.

OK d’abord, je vais m’en faire un, me redis-je. Une fois fait l’identifiant, je pensais avoir accès immédiatement : eh bien non ! Il faut se faire un avatar, selon la fenêtre qui est apparue. Bon, OK, faisons-en un au plus vite avec un bout d’image et ça fera, pensai-je. Eh bien re-non !

Qu’est-ce que c’est encore ? Y a-t-il une autre formalité que je n’ai pas remplie ? Quel est ce dédale d’insignifiances administratives ? Sommes-nous parvenus, chez WordPress, à la Maison qui rend fou des 12 travaux d’Astérix ? Je le crois sincèrement… Puis je lis que, “bientôt”, j’aurai probablement mon accès, le temps que quelque chose dans leur foutu système d’imbécillités administratives valide je ne sais quoi.

Plusieurs dizaines de minutes après, toujours rien. Mon profil ne doit pas être assez complet pour leur collecte de données et j’aboutis invariablement, à chaque tentative de consultation d’un blogue WordPress, sur la page de mon profil à compléter, sans avatar, malgré deux téléversements de la même image…

MISE-À-JOUR : 2007-10-08–8h50 :

J’ai fini par comprendre que la niaiserie administrative est en fait une page (plugin) plus ou moins hors propos vers laquelle un blogueur WordPress nous redirige lorsqu’un blogue est bloqué ou fermé, temporairement ou non. Disons simplement que la procédure est tout sauf conviviale et explicite. Pourquoi pas un simple petit message clair ? Ça serait trop simple ?… Il y a certains blogueurs dont le comportement me rend perplexe (Bien sûr, parmi ceux-ci chez WordPress, il y a celui d’Élodie G ou D dont on a beaucoup parlé ailleurs…)
Merci spécial à Djo pour l’explication (4e commentaire ici) que j’étais en train de découvrir progressivement, mais jamais aussi explicitement !

Dopage confirmé

Ça y est ! Après tant d’années, ce qu’on soupçonnait tous est finalement révélé par la principale concernée : Geneviève Jeanson a avoué avoir pris de l’EPO, une substance utilisée pour augmenter artificiellement les performances lors des compétitions. La nouvelle émission Enquête à la SRC en a fait son sujet ce soir. Ça aura pris plusieurs mois et 4 voyages à Phoenix pour faire avouer la cycliste. Il y aura suite la semaine prochaine : comment trouve-t-on l’EPO, qui administre ces produits aux cyclistes?

Mario Asselin avait déjà abordé le sujet ici. Et moi ici. Le cyclisme, comme plusieurs autres sports d’élite, est victime du syndrome de la performance absolue et des affaires de gros (très très gros) sous qui y sont reliées. Il faut donc se doper pour gagner ? Le vrai sport est-il mort ? Je m’interroge sans vraiment avoir de réponse, ou sans vraiment vouloir savoir la réponse…

Mise-à-jour : 2007-09-20–22h15 :
Voici ce que je viens d’ajouter comme commentaire sur le blogue d’Alain Gravel, journaliste à la SRC et animateur de l’émission Enquête :
On peut effectivement s’interroger sur qui est la vraie Geneviève Jeanson, mais on peut par-dessus tout s’interroger sur la systématisation du dopage dans le sport d’élite ou la mort de celui-ci. Car c’est presque un secret de Polichinelle que le dopage dans bien d’autres sports que le cyclisme… Toutes les preuves ne sont pas encore faites, mais le sentiment que la machine à sous a pris le dessus sur le sport est de plus en plus fort. Malheureusement.

Gestion humaine ?

Antagonisme assuré que ces deux mots…

En éducation, nous avons des gestionnaires qui accordent des contrats à des personnes sur une liste de priorité d’emploi, puis aux autres, ceux qui ne sont pas sur des listes. Mais, pour entrer sur les listes, il faut avoir accumulé un minimum de contrat dans un minimum de temps.

Mais voilà où le bât peut blesser… Certains gestionnaires accordent très (trop) souvent des contrats selon leurs impressions, ou selon ce que certains autres gestionnaires (ou enseignants, ce qui est encore pire) leur ont dit. Perception d’une perception : bienvenue la subjectivité absolue, ou presque…

Je connais quelqu’un qui est présentement victime de ce qui se rapproche d’une idée préconçue et à qui on n’accorde pas de contrat pour entrer sur la liste de priorité. Une personne gestionnaire qui a vécu une supposée mauvaise expérience avec une enseignante. Ces deux personnes se sont parlé, puis tout semblait OK. Mais le chat vient de ressortir du sac. Cette personne gestionnaire continue de faire mauvaise réputation à l’enseignante concernée. Alors les contrats se font très très rares, voire surtout inexistants. Mais cette enseignante continue de faire de la suppléance sans contrat pendant toutes ces années. Elle est appréciée des autres enseignantes qu’elle remplace, mais ce n’est pas suffisant pour avoir des contrats. On vient de lui dire ouvertement que son professionnalisme n’est absolument nullement en cause…

Pendant ce temps, le moral n’est plus. La confiance en soi est très précaire. Le budget n’est plus là lui non plus. L’enseignante est dégoûtée du métier et ne sait plus quoi faire. Que feriez-vous à sa place, vous ? On parle du décrochage chez les jeunes enseignants. On devrait peut-être questionner les gestionnaires et ce qu’ils font vivre de complètement invivable aux profs précaires.

Il faudrait humaniser la gestion. Pas dans le sens de se baser sur des hommeries ou des femmeries. Pas ce côté humain-là. Mais en mesurant les répercussions humaines que les décisions ont sur les personnes aux dépends desquelles ces décisions sont prises. Car là, franchement, ça frôle la destruction massive d’individus. Rien de moins.

Cellulaire – la suite

Je vous ai parlé du décès prématuré de notre cellulaire ici.

Le plan qui consistait à peut-être casser l’abonnement était pire que je pensais. Sachez que les pénalités, chez Bell, sont de 20$ par mois restants jusqu’à un maximum de 400$. Comme il me restait plus de 20 mois au contrat, le calcul était facile à faire.

Seule solution, outre acheter le plus cheap des téléphones et de sacrer après l’appareil pendant plus de 20 mois, acheter un téléphone plein prix, point final.

Ayant beaucoup appris lors de l’achat initial de ce contrat (en même temps que le cellulaire défunt), je demande au commis si c’est sa vraiment dernière offre… Il me dit que, lui, c’est tout ce qu’il peut faire. On passe donc au téléphone dans le fond de la Télé-boutique Bell, puis s’ensuit une conversation d’environ 12 minutes avec le Service à la clientèle où on me dit gentiment que la pénalité de 400$ peut être annulée si je reprends un contrat de 36 mois, mais que je paye le téléphone au plein prix pareil. Je répond immédiatement que le calcul est facile à faire et que la pénalité amoindrie, c’était pour payer moins cher un téléphone d’environ 300$, car je ne VEUX pas débourser 300$. Je sais que c’est nous qui avons perdu momentanément le téléphone, mais, vu les prix abusifs des appareils sans contrat, qu’il y a sûrement moyen de payer moins. On me transfert donc au «Groupe Solutions» : tiens, un nouveau tiroir de la boîte que je ne connaissais pas !!!

Rendu là, après un autre 10 minutes, on finit par me trouver une solution à long terme : vous achetez un appareil plein prix tout de suite et nous vous créditons 5$ par mois pendant le reste de votre contrat (il reste 28 mois). Calcul rapide : un appareil de 300 $ taxes incluses revient donc environ à la moitié du prix : génial ! On finit donc par dire au commis de la Télé-boutique : «Tu vois, en grattant et en fouillant un peu, il y a toujours moyen de payer moins cher chez Bell» !