Comme dans du beurre, Mme Thibault ?

Peut-être espérait-on, chez l’ancienne lieutenante-gouverneure, pouvoir nous passer en douce un petit 70 000 $ par année de dépenses personnelles à nos frais, nous pauvres contribuables, mais actuellement, le scandale éclate à grand coup de renforts médiatiques. (Les cotes d’écoute sont souvent à la hausse avec ce genre de “nouvelles”…)

Mais, par-dessus le scandale, c’est l’indignation contre ces dépenses exagérées qui ressort chez moi. Ça m’enrage de voir ces polichinelles-pantins-clowns-inutilités d’une autre époque se vautrer dans le luxe indécent pendant que nous, les «con-tribuables», véritables dindons de la farce, trimons dur chaque jour en travaillant toujours un peu plus pour pouvoir arriver à se payer une ou deux petites gâteries qui n’iront jamais à la cheville des gâteries ultra-luxueuses de ces mondaines personnalités… (70000 $ par année en dépenses, c’est pas mal plus que mon revenu brut et c’est une fraction de mon revenu net après impôts, alors…)

Loin d’être jaloux de ce luxe, j’en ai principalement contre la fonction elle-même, au fond, fonction qui est carrément et complètement inutile ! C’est bien beau le folklore, mais ce genre de fonction folklorique doit disparaître, et ce, le plus rapidement possible !

L’autre chose qui m’enrage dans tout ça, c’est l’argent qu’on va encore mettre pour tenter de récupérer une partie des 700 000 $. Probablement que ça va finir par coûter plus que 700 000 $… Un peu comme le scandale des commandites : l’enquête a coûté plus cher (ou presque ?) que ce qu’on va récupérer en bout de ligne… Désolant ! Et tout aussi désolant le fait que certaines personnes ayant autorisé les paiements aient dormi au gaz à ce point !

Quand l’argent que tu gères n’est pas le tien… … …

Chien maniaque de pub !

J’avais déjà abordé le sujet ici, quand j’avais mentionné que mon chien, même s’il dormait au préalable, réagissait automatiquement à l’annonce de Pedigree. La seule explication logique que j’avais trouvée était que Pedigree avait sans doute introduit un ultrason quelconque pour attirer la race canine…

Ces temps-ci, le même phénomène se reproduit, mais cette fois avec la pub télé de la Dodge Caravan, celle où l’on voit Shrek et, surtout, celui qui fait réellement réagir mon chien, le Chat botté ! Cette fois, l’explication de l’ultrason inséré dans la pub ne tient plus !

J’en suis donc rendu à me poser la question si mon chien n’aurait pas un peu (beaucoup) d’oreille pseudo-musicale ! L’influence du maître sur la petite bête ?… Je ne sais plus… En fait, je n’ose pas prêter autant de capacités à un chien, alors je m’avoue dépassé.

Grand Prix contraire…

Aujourd’hui, au GP de Montréal, c’était exactement le contraire du GP de Monaco.

Au GP de Monaco, me suis endormi devant la télé, alors que seulement quelques tours étaient complétés. Me suis réveillé alors qu’il ne restait que 3 tours à faire. Et tous les coureurs étaient aux mêmes places !!! (ou presque)

Aujourd’hui, alors que je travaillais sur le terrain, entre autres, j’ai écouté quelques bribes ici et là. Chaque fois, c’était différent, côté classement. Aujourd’hui, c’était le festival des abandons, pas pour des causes mécaniques, mais surtout pour des causes de sorties de pistes. La plus spectaculaire est sans doute celle du Polonais Kubica sur BMW-Sauber, sortie qui aurait pu lui coûter la vie, à la limite, n’eut été de la solidité à toute épreuve du cockpit, solidité qui secoue quand même beaucoup son pilote, il faut le dire… Quand j’ai vu ça en direct, par hasard alors que j’étais entré dans la maison chercher un quelconque outil, j’avoue que j’ai suspendu le travail sur le terrain pour quelques instants, car la situation avait quelque chose de saisissant : on avait hâte de savoir l’état du pilote et on espérait qu’il ne soit pas trop amoché…

Dans un Grand Prix, quand presque seulement la moitié des pilotes terminent la course, et que les gagnants ne sont pas parmi les meneurs dans le championnat (sauf Hamilton qui a très bien tiré son épingle du jeu), quand tout ça se produit, donc, c’est que quelque part, on a affaire à bien des rebondissements imprévus, qu’ils soient dus à la mécanique, à des erreurs de pilotage ou autres.

Vétusté québécoise…

L’autre semaine, on parlait des toits qui coulent dans certaines écoles. Cette semaine, on a fait état de nos CHSLD (Centre hospitaliers de soins de longue durée) où l’on manque cruellement de ressources. (Ce qui a inspiré Ygreck, dont je reproduis ici la caricature, avec son aimable autorisation : merci ! – et le dessin de Ygreck m’a largement inspiré le texte qui suit : re-merci !)

Y a pas à dire, soit que Charest est complètement dans l’champ avec ses baisses d’impôts (mais dont on aimerait tous pouvoir bénéficier individuellement, tellement notre portefeuille crie famine plus souvent qu’à son tour), soit l’argent public est épouvantablement mal géré : j’avoue avoir un penchant pour cette dernière hypothèse, même si on sait que, de plus en plus, les besoins sont grandissants en santé, avec la population vieillissante et moins de travailleurs pour payer… Ici le babyboom québécois récent nous laisse un espoir de pouvoir respirer un jour… peut-être !

Pendant ce temps, dans nos sociétés, les animaux peuvent être traités aux petits soins et même plus, moyennant supplément, bien sûr, mais combien de gens vont presque se sacrifier pour leur sacro-saint toutou ?!!! Je veux bien être pour le soin aux animaux, mais il ne faudrait quand même pas que l’humain passe après, dans nos sociétés, non ?

Réchauffement – l'autre côté de la médaille

Voilà un autre sujet qui m’a vivement intéressé aujourd’hui : un sujet qui pourrait échauffer les esprits, c’est le cas de le dire !

Le climat se réchauffe, mais peut-être pas (ou pas uniquement) pour les raisons maintenant classiques que l’on connait tous, c’est-à-dire l’augmentation de la production humaine de CO2. En effet, le CO2 ne serait peut-être pas le principal facteur du réchauffement climatique, selon certains scientifiques qui font bande à part ces temps-ci et qui paraissent un peu (beaucoup) à contre-courant.

Ainsi, le réchauffement serait en majeure partie naturel et on s’en ferait EN PARTIE pour rien. Je dis bien EN PARTIE, car je crois quand même sincèrement que, nonobstant l’augmentation de la production humaine de CO2, la pollution, elle, contribue véritablement à l’augmentation de certaines maladies et que l’humain, même s’il n’était pas la cause principale du réchauffement planétaire, a quand même un rôle à jouer. Il demeure indéniable que l’on surconsomme et que nous ne devons pas nous en déresponsabiliser (Tiens donc, ce thème qui revient encore ici 😉

De plus, tous savent plus ou moins que des études en climatologie, ça doit être échelonn sur des périodes de temps très très longues (lire siècles, ici), et que nous ne disposons pas d’assez de données pour ce faire avec grande précision… Alors on ne peut qu’extrapoler avec des modèles mathématiques, ce qui peut parfois introduire une marge d’erreur significative. On découvre donc dans cet article que même les sciences dites exactes comportent leur lot d’incertitudes ou d’inexactitudes : j’aime bien ces paradoxes !

MÀJ : 07-06-07 : 8h10 :
À la suite d’une lecture vraiment très intéressante chez Jean-Sébastien Bouchard, je me vois confirmer l’affirmation faite hier sur la responsabilité indéniable de l’être humain pour une partie (plus ou moins grande selon les écoles de pensées) des problèmes climatiques actuels. Il ne faut pas que l’affrontement des écoles de pensées devienne un prétexte à l’inaction ou au laisser-aller !