Suicide politique ?

André Boisclair a étalé sur la place publique ce qu’on savait être un secret de polichinelle : «ça va mal à la shop» au PQ, selon l’expression connue !

Faut dire que Boisclair, depuis son accession à la direction du PQ, en arrache un peu plus chaque jour. On n’a qu’à regarder la mine de plus en plus pathétique qui a remplacé le sourire de pub de dentifrice qu’on a trop vu pendant la campagne électorale plus ou moins échouée par ce parti… En fin de semaine (en fait, depuis la défaite électorale), j’ai surtout remarqué les poches (que dis-je, les valises) qui ont poussé en dessous des yeux du (encore) chef du PQ… Personnellement ou humainement, ce doit être très dur à vivre, ce genre de dégringolade. Mais la politique a ceci de caractéristique qu’elle est souvent tout sauf humaine !

Si Boisclair espérait susciter un peu de sympathie ce weekend (en mentionnant un hypothétique, mais très probable «complot» du clan Gilles Duceppe pour pousser celui-ci de la tête du Bloc québécois à la tête du PQ), c’est raté à 100% ! Boisclair ne fait qu’étaler au grand jour une chicane ou des divisions profondes qui sont presque dans la nature même du PQ. Mais ces chicanes n’intéressent pas le grand public en général… Quant à l’étonnement de Duceppe aux nouvelles d’hier : ça se voit un peu (trop?) qu’il est feint… Arrivera-t-il bientôt en pseudo-sauveur ? Nul ne le sait, mais ce ne serait pas vraiment une première dans l’histoire de ce parti…

J’ai presque l’impression que Boisclair cherche désespérément comment tirer sa révérence, quitte à faire carrément un suicide politique, un peu comme Claude Charron en 1982 qui, plus tard, a décrit son geste (vol à l’étalage) comme un message de son inconscient pour le faire sortir de la politique… et qui a déjà mentionné lui-même l’expression «suicide politique» lors d’une entrevue que j’ai déjà vue un jour, sûrement à TVA 😉

P.S.: Parlant d’anciens péquistes (ou futurs anciens dans le cas de Boisclair…?), un «petit nouveau» (pas du tout nouveau!) arrive en grande dans la blogosphère : Joseph Facal a donc choisi ce mode d’expression, en plus des tribunes qu’il utilise déjà… Il arrive donc dans la blogosphère avec 4 ans d’archives (Ses textes précédents publiés dans des journaux, etc. qui ont été importés dans son blogue par Jean-Sébastien Bouchard.) J’ai hâte de lire ce que M. Facal aura à dire sur la panique publique d’André Boisclair… À suivre !

À conjuguer : travail et plaisir !

Découverte du dimanche matin : c’est ici. (Merci à CFD)

Monsieur Pierre tient une école de cirque dans une école primaire de Cap-de-la-Madeleine (maintenant Trois-Rivières, gracieuseté des fusions municipales). Le reportage en vaut vraiment la peine, car le projet est fascinant. Les élèves sont aussi très motivés, malgré le fait qu’ils puissent parfois réussir un truc 1 fois sur 5 (Seulement 20% : vu comme ça, ce n’est pas fort, mais la découverte de ses capacités, c’est drôlement plus fort que les chiffres ici !)

Conjuguer travail et plaisir a toujours été un leitmotiv et une priorité pour moi… Tout ça me motive donc à continuer de penser ainsi !

Vues du château

Ça faisait déjà deux ans que j’étais propriétaire de la maison sans m’être aperçu que, grâce au puissant zoom de mon «quand-même-simple» Lumix FZ20, je pouvais voir plus que ce que je croyais… J’étais presque dans la rue et je contemplais la vue sur Québec-Haute-Ville par ce beau temps assez exceptionnel sur le plan de la clarté, quand l’idée me vint de prendre une photo (en fait, plusieurs – après tout, le numérique, c’est fait pour ça ;-))

Voici le résultat : aucune retouche, sinon un léger recadrage…

1re photo : zoom optique au maximum, soit 12 X.

2e photo : zoom numérique au maximum (48X), juste pour voir, car la qualité chute assez rapidement avec cette fonction, comme sur tout appareil numérique, bien sûr (ou presque !)


Alors malgré les quelque 15-16 km qui nous séparent à vol d’oiseau, j’ai pu admirer le château Frontenac de chez moi : c’est quand même fascinant ! Sur la dernière photo, on peut aussi voir un genre de distorsion produit en partie par le zoom numérique, mais aussi par l’air ambiant jamais complètement clair et net, surtout quand le sujet est à cette distance…

Depuis le temps de mon achat du FZ20, les appareils photo numériques n’ont cessé de se perfectionner. Lumix (que j’ai acheté «par défaut», car les bonis-dollars de ma carte de crédit n’étaient vraiment convertibles dans un rapport 1:1 qu’avec des certificats cadeaux Tanguay qui, comme on le sait, ne vend ni du Canon ni du Nikon, mes 2 premiers choix…) Lumix, donc, est depuis rendu 3 générations d’appareil plus loin, dans la série FZ à deux chiffres : FZ10, FZ20, FZ30, PZ50, etc. À ne pas confondre avec la série FZ à un chiffre dont la qualité finale est un peu moindre… et le prix aussi !

Un très bon site pour suivre l’évolution des appareils et se renseigner sur le résultat de divers tests : Megapixel.net. J’aime bien !

Matériel?… Vous avez dit matériel ?

Attention : ce message contient force cynisme et sarcasmes. Il a été écrit dans un pur but de défoulement, tout aussi pur à 100%. Veuillez donc considérer ceci comme un dérisoire exercice visant à faire rire plutôt que pleurer, car il vaut probablement mieux en rire… tout en restant vigilant, mais face à quoi, on ne le sait pas trop !

Contexte : il faut savoir, pour la suite de ce billet, que les maisons d’édition de matériel scolaire sont littéralement en ébullition ces temps-ci… Cette année, les poissons, oups, clients visés sont les enseignants de 3e secondaire, la réforme arrivant à ce niveau cette année (Septembre 2007). Alors on nous bombarde de publicité pour essayer de nous attirer dans le giron de la meilleure maison d’édition du non moins meilleur matériel : voilà…

Reprenons le récit : la semaine dernière, donc, un de mes supérieurs immédiats (J’en ai plusieurs, que voulez-vous !) me demande tout bonnement :
-Avez-vous choisi votre matériel pour l’an prochain ?
-…???… Quel matériel ? Tout ce que j’ai vu, ce sont 2 petites pages d’un éventuel manuel qui n’a pas encore vu le jour, puisque les manuels sont en cours de production et que les présentations de matériel (non encore entièrement approuvé par le sacro-«saint-siège» du Ministère de l’Éducation et des Loisirs «Chasse et Pêche» inc. !) n’auront lieu que de la mi-mai à la fin mai prochain, voilà pourquoi !
-Ben là, c’est parce qu’il nous faut faire les commandes presque maintenant…
-Commander quoi ? Commander RIEN ? Comment peut-on choisir maintenant : ça équivaut littéralement à un saut dans le vide…

Bien sûr, je n’en veux pas à mon supérieur immédiat : il fait son boulot et obéit à des impératifs bureaucratiques qui lui viennent de plus haut dans l’organisation scolaire administrative. Il y a tout un mécanisme rempli de procédures qui entourent les commandes de matériel, etc. dont nous, simples petits profs, n’avons aucune espèce d’idée.

Ce sont ces procédures qu’il sera absolument impossible de respecter cette année, faute d’avoir simplement pris connaissance du matériel à temps. De plus, cette année n’en est pas une d’achat. On a 2 ans, si je ne me trompe pas, pour tester différents matériels scolaires, après quoi, presque par décret ministériel (sacro-saint-siège pseudo papal), il faut statuer et choisir ce qui restera LA référence pour les 12 à 15 prochaines années ! C’est que ça coûte très cher ces trucs trop statiques pour notre époque… D’où les intérêts des maisons d’édition envers nous, enseignants, et d’où la nécessité de prendre son temps pour bien évaluer le produit, non ?

Mais cette évaluation sera elle même assez difficile à faire, car on a un produit pondu à la course. Même avec la meilleure volonté du monde, on ne peut créer quelque chose de véritablement intéressant à 100% avec si peu de temps. Les auteurs aussi plongent littéralement dans le vide avec cette réforme, car ils ont trop attendu après des programmes en cours d’élaboration au sacro-saint-siège et doivent livrer avec des délais inimaginables…

Finalement, c’est peut-être tout le processus de l’édition lui-même qui prend trop de temps face à d’autres technologies ? Je me pose la question sans avoir de réponse satisfaisante à me mettre sur la dent, car il m’apparaît difficile voire impossible de faire autrement…

Re-finalement, vallait peut-être mieux en rire, mais je n’ai pas ri : et vous ?