Quand le cadre prime…

Hier soir, j’ai l’impression d’avoir assisté à un éclatement. Celui d’un groupe vocal où je «travaille» depuis 16 ans, comme musicien accompagnateur…

Je n’y ai pas perdu mon travail : personne ne m’a remercié de mes services. Sur papier, tout existe encore. Mais, humainement, je vis l’éclatement d’un groupe qui a été polarisé, petit à petit et sournoisement (comme seul l’être humain peut l’être à ses heures, parfois plus ou moins volontairement), groupe polarisé, donc, entre son chef d’une part et le CA d’autre part.

Un membre de ce groupe résumait très bien la situation hier soir : quand la définition des modes de fonctionnements prime sur le chant et la musique qui sont la PREMIÈRE raison d’être de ce groupe, on arrive à une situation aberrante de ce genre. Ceci n’enlève pas l’importance qu’ont les deux aspects. L’art et l’argent sont indissociables, mais l’art doit primer dans une organisation (le mot légal “compagnie” a été utilisé avec force convictions par quelqu’un : j’ai détesté !) organisation dont le but premier est le chant. C’est le GBS (Gros bon sens) qui le dicte. Il y a la loi et l’esprit de la loi : le deuxième est le plus important.

Au centre de tout ça, un conflit qui a dérapé, avec des personnalités fortes et d’autres manquant de sécurité personnelle qui, au lieu de se «soigner» personnellement, s’en sont prises aux autres, tentant de passer la «puck» de leurs frustrations sur le dos des autres. Ajoutons d’autres «gouvernements de coulisses», quelques réactions de panique, non complètement réfléchies, et vous avez un cocktail explosif qui a mené à la destruction (massive).

Quand l’administration oublie le côté humain au point de blâmer le manque de respect éthique du chef de choeur qui a communiqué par courriel sa non-volonté de continuer dans de telles circonstances alors que cette personne était, humainement, complètement jetée par terre, on voit ici le manque de respect, humain celui-là, de personnes qui ne pensent qu’en termes de structurite aiguë.

En conclusion, une phrase de François qui a dit hier, sur un autre sujet : «Les individus éprouvent des réactions plus naturelles que les corporations. L’émotion est plus sincère quand elle vient du coeur que de la bourse.»

Quand le cadre s’épaissit trop, on ne voit plus l’oeuvre du peintre…

Quand l'explication est impossible

Pourquoi ? Un mot, une question. Toute une question ! Le Soleil en a fait sa une jeudi. Devant l’incompréhensible, qu’il soit atrocité comme cette semaine au Dawson College, ou qu’il soit merveilleux comme l’arrivée de l’amour dans une vie (Je déteste l’expression “Tomber en amour”), on a beau poser la question “Pourquoi ?”, on n’a pas de réponse. Pas d’explication possible. La cause est trop dure à trouver.

Pour l’incompréhensible-merveilleux, avoir la réponse à la question, à la limite, importe peu. Mais pour tenter de prévenir l’incomprensible-atrocité, trouver la cause première pourrait peut-être aider. Reste à trouver COMMENT trouver la cause de ce POURQUOI à la réponse si complexe…

La lettre H

Aujourd’hui, en discutant avec quelques uns de mes étudiants, nous nous sommes posé la question suivante : pourquoi le H aspiré ne s’appelle-t-il pas plutôt le H expulsé, le H soufflé, ou autre terme qui rend compte de la réalité exacte qui se passe au moment de sa prononciation. Personne, que je sache, n’aspire une lettre en parlant ! 🙂

Blogues scolaires : plus tard…

Ça fait un an que je pense rejoindre mes élèves et leurs parents via un blogue scolaire. L’an dernier, ma commission scolaire a commencé à héberger des blogues d’élèves et d’enseignants. Belle initiative réalisée par des collègues pionniers qui veulent beaucoup, avec des moyens parfois très limités.

Comme pratiquement rien, sauf le texte brut, pouvait réellement fonctionner dans ce blogue (quand l’accès était possible !), j’ai rapidement abandonné, le temps me manquant pour me mettre à résoudre des séries de petits bogues dont la somme provoque l’irritation.

Cette année, changements de serveur à ce que j’ai su. Améliorations notables possibles et espérées. Je me suis donc rendu à une séance d’information ce midi, pour voir où en est le dossier. Ce n’est pas parfait, mais ça évolue dans le bon sens. Il reste des bogues à résoudre, mais peut-être qu’on va pouvoir y arriver sans que les enseignants ne se découragent de l’inefficacité engendrée par les irritants. Vais-je faire le saut? Je ne sais pas encore… Je réfléchis encore un peu.

P.S.: Bravo à François et à Alec pour leur persévérance que j’envie presque ! Faut dire que le serveur Opossum est très stable, LUI ;-/