Preuve tangible… (2)

En fait, il n’y avait pas eu de billet pour Preuve tangible 1 (test de grossesse), mais ce billet devrait logiquement s’intituler Preuve tangible 3 😉
(Rappel : Preuve tangible 2 = écouter coeur de “Bébé”)

La semaine dernière, c’était l’échographie. La question que tous se posent est : veut-on savoir ou pas le sexe de l’enfant ?

Dans notre cas, nous voulions savoir, mais si jamais nous avions voulu garder ça “surprise” jusqu’à la naissance dans environ 4 mois, nous n’aurions pas pu.

Je me suis toujours trouvé assez nul dans la consultation et la lecture des images échographiques, mais là, c’était d’une clarté limpide, ou d’une limpidité très claire… comme vous voulez 😉

Bref, c’est un garçon… Tellement évident que les “jokes” d’usage ont rapidement pu être faites 🙂

P.S.: L’image ci-dessus n’est pas celle du futur bébé… Je n’étais quand même pas pour mettre publiquement une image aussi intime ici ! 🙂 Cette image-là, nous l’avons gardée pour nos proches.

Voyages et partages…

Il est souvent enrichissant de voyager en groupe, tout comme il est intéressant de voyager tout court. Le plaisir de la découverte ou de la redécouverte, dans le cas de mon dernier voyage, puisque j’avais vu deux fois New York (1999 et 2000) du temps du WTC (World Trade Center) de regrettée mémoire.

Ce que j’aime par-dessus tout en voyage, ce sont ces rencontres fortuites des gens avec qui on voyage. Dans les voyages d’élèves, bien sûr, la partie n’est pas de tout repos. Il reste que nous sommes “en fonction”, selon l’expression consacrée. Les consignes à donner, la responsabilité inhérente au rôle joué, le tout en favorisant le plus possible l’autonomie et ainsi la responsabilisation de chacun.

Ces voyages-là, ce sont aussi des occasions de discuter autre chose que boulot avec des collègues et ainsi partager quelques instants de vie. Enfin, c’est aussi la découverte de gens que nous ne reverrons vraisemblablement jamais, sauf exception. Je parle ici des chauffeurs qu’il est extrêmement rare de rencontrer deux voyages de suite (Ça m’est arrivé une fois seulement en environ 12 voyages), ainsi que des guides des agences de voyage. Avec ces gens, on devient souvent des gens qui se racontent et qui se rencontrent, au hasard de la vie. Partager quelques instants, quelques moments, pendant un repas souvent vite expédié (voyage d’élèves oblige). Écouter un chauffeur raconter quelques instants de sa vie longuement réfléchie pendant des milliers et des milliers de kilomètres, en absence constante de chez soi… Bien sûr, certaines personnes racontent plus que d’autres, se disent allègrement ou avec retenue, selon la personnalité de chacun. Et c’est ce qui fait la richesse de tous ces gens. Et c’est ce qui fait nos réflexions respectives sur la vie et ses aléas.

J’aime les voyages et les longues routes…

New York, vue du New Jersey, dans un quartier résidentiel cossu… à cause de la vue.

La belle vie :-)

La belle vie, c’est quand on peut enfin ressortir le barbecue du cabanon, même s’il reste encore environ un bon gros pied de neige devant, mais que, comme on ne se peut plus, on finit par pelleter un chemin pour pouvoir sortir ledit appareil de cuisson extérieur, car l’instinct du carnivore estival se réveille en nous…

La vie devient encore plus belle quand, pendant la cuisson de la pièce de viande, on entend un signe indéniable que le printemps est vraiment arrivé et que la nature revit : une belle volée d’outardes qui passe en basse altitude, juste au-dessus des arbres encore sans feuilles en dessous desquels je me trouve en compagnie de mon souper alléchant 😉 La vita e bella !

Preuve tangible…

La semaine dernière était celle des premières preuves tangibles.

Outre la deuxième petite ligne pâlotte du test de la fin de janvier dernier, le père n’avait eu aucun signe tangible de la nouvelle petite présence embryonnaire si discrète à ses débuts.

Bien sûr, la mère peut faire part de ce qu’elle ressent, mais c’est justement elle qui ressent…

La semaine dernière, donc, le père a pu enfin avoir une deuxième information sensorielle directe : une sorte de “swoush, swoush” un peu flou, mais très clair, plutôt rapide (tempo du concerto mesuré sur-le-champ, montre au bras en guise de métronome 😉

Quel son agréable tout de même 🙂

De plus, il y eut aussi un autre moment où l’information était plus “palpable” pour le père : celui où l’infirmière d’un CLSC prit le temps de montrer quelques maquettes de foetus, un peu «texture plastique», mais avec le poids réel (assez surprenant, ça !)…

En attendant l’échographie d’ici quelques semaines, ainsi que les premiers mouvements palpables du petit (ou de la petite), la semaine dernière a donc livré beaucoup d’informations tangibles pour le père 🙂