Rapidité bienvenue :-)

Dernièrement, je recevais une information m’informant que la GRICS avait développé (ou fait développer) un petit logiciel permettant d’alléger les fichiers images trop lourds.

Or, le logiciel existait uniquement en version PC (Fichier .exe) J’ai fait un commentaire (voir au bas de cette page) déplorant le fait que le logiciel n’existe que pour une plateforme, et ce, le 14 décembre dernier. On m’envoie aujourd’hui un courriel pour me dire que le logiciel existe maintenant pour Mac OS X ! Je suis bien heureux de cette rapidité et je me propose donc de tester ce petit logiciel dans les jours qui vont suivre. ConversionMagick est le nom de ce petit logiciel.

Comme je n’ai aucun intérêt dans ladite compagnie, ce test est purement gratuit de ma part et n’engage que moi. Personne ne m’a demandé quoi que ce soit. Cependant, je me propose de faire un petit rapport ici lorsque le test sera terminé.

Si la GRICS s’engage sur la voie des logiciels libres, j’embarque !

Invitation flatteuse ?

Hier, parmi mes courriels, je retrouve une invitation de la FQDE (Fédération québécoise des directions d’établissement d’enseignement) à une conférence de presse qui se tiendra à Montréal, le 5 février prochain à 11h, sur le thème de «la démocratie scolaire et la gouvernance en éducation». Dans l’invitation, je retrouve quelques citations prises dans les blogues de quelques amis édu-blogueurs et une de moi-même (!).

C’est flatteur, au point de départ, mais je doute fortement pouvoir assister à cet événement. 250 km à parcourir à l’aller, (autnat au retour, logiquement!), me faire libérer par ma direction une journée entière, juste pour une conférence de presse dont j’imagine que je pourrai lire le contenu quelque part, ce qui serait pour moi beaucoup plus pratique, finalement.

Malgré tout, je ne peux que me rendre quand même à l’évidence que les blogues commencent à avoir une certaine influence. On nous voit, on nous lit, même juste un peu, on nous qualifie parfois d’embêtants (surtout pour certains journalistes (M. Schnobb et cie) qui pensent ou laissent croire qu’on leur fait une forme de compétition alors que je nous vois plus comme dans un rôle complémentaire…) Sincèrement, j’ose donc ici croire que c’est un peu cette influence bloguesque qui a amené l’invitation.

Ce qui aurait été l’idéal pour rejoindre toute cette jungle plutôt “web 2.0”, c’eût été une conférence qu’on peut suivre sur le Net en temps réel ou en différé. Je crois que je vais le suggérer à la personne qui m’a invité.

Légalité d'Internet…

Cet après-midi, lors d’une réunion enseignants-direction, une question a été soulevée par un délégué syndical à qui quelqu’un avait posé une question qu’il désirait tout bonnement transmettre à la direction via notre réunion (vous me suivez?), afin de s’enquérir des détails concernant un petit courriel dont les répercussions sont en apparence (et en réalité?) anodines.

C’est que, il y a quelques jours, un directeur adjoint de mon école a déplacé la date d’une réunion dûment convoquée avec son équipe d’enseignants. Il l’a fait via courriel, puisque tous (il me semble) les enseignants qu’il gère ont accepté en début d’année d’être informés par courriel. Là où la question surgit, c’est en lien avec le fait que ce courriel devient en fait une convocation en bonne et due forme, avec l’obligation de présence qui y est reliée si les enseignants ne veulent pas être coupés sur leur paye… Or, pour qu’une convocation soit légale, selon le syndicat, il faut qu’elle soit expédiée “papier”. (J’ai déjà abordé ce sujet ici.)

Or, quand j’ai personnellement reçu ledit courriel de mon directeur adjoint, je me suis réjoui du fait qu’il soit écrit que ce courriel constituait une convocation en bonne et due forme (ou plutôt la modification d’une convocation déjà faite longtemps auparavant, quand on fixe les dates de ces réunions en début d’année scolaire).

On est au 21e siècle ! Alors, vivons avec notre époque et arrêtons d’employer les moyens d’hier ! Maintenant que la question a été posée, le directeur adjoint concerné a d’abord semblé embarrassé, ce qui est une réaction normale sur le coup. Mais j’ose souhaiter que la direction continuera d’évoluer dans ses pratiques elle aussi. Après tout, il n’y a pas que les profs qui peuvent prendre le virage, n’est-ce pas ? En bon québécois, on pourrait traduire ce souhait en disant qu’il est souhaitable que la direction garde ses attributs masculins 😉
(Lire ici un mot qui commence par un c et qui finit par “ouille” ! 🙂


Et pour ce qui est de la question du mot légal ou de ses dérivés, il faut savoir que, depuis plusieurs années, des transactions commerciales tout à fait légales se font via Internet. Alors pour la légalité des courriels, il serait temps qu’on évolue tous ensemble.

Note : ce billet ne se veut pas une défense de la direction ou de quelque partie que ce soit. Il se veut juste le reflet du gros bon sens, une réalité que tous (peu importe leurs allégeances) ont parfois tendance à oublier.

Podcast avec meilleure diction !

Faisons une pub :

Tu trouves que ta voix sonne plus ou moins bien ? C’est maintenant possible de faire des podcasts avec la voix de ton choix, ou presque !

Grâce à Kaçandre Bourdelais (ici), j’ai découvert la semaine dernière un logiciel (malheureusement pas gratuit), GhostReader (admirez la prononciation en français dans les extraits MP3 ci-dessous ;-).

Le logiciel est très simple d’utilisation.

On peut juste faire “parler” le texte : quand GhostReader est ouvert, on sélectionne du texte dans n’importe quel logiciel et on choisit “Speak Selection” parmi les boutons (Voir fenêtre ci-dessous) et le texte est lu à haute voix, par le personnage choisi.


Pour la réalisation de podcasts, on ouvre une nouvelle fenêtre Reader ( Bouton New Reader), puis on colle le texte à être lu dans la fenêtre qui s’est ouverte. Ensuite, on peut exporter le tout sous forme audio non compressée (Fichier AIFF) ou exporter vers iTunes (en AAC ou MP3).

Simple et rapide !

Malgré tout, quelques petits défauts, audibles à l’écoute de ces deux extraits MP3 : le premier avec la voix française (de France) de Bruno, le deuxième avec la voix québécoise de Louise.

Bruno :

Louise :

NDLR : Je n’ai reçu aucune somme pour évaluer ce produit, ni n’ai été contacté par quelque firme que ce soit. Ceci constitue donc une critique complètement libre et transparente. À la suite de tests plus ou moins transparents par des blogueurs (dont certains fort connus) (Voir l’article ici, dans Le Soleil, article qui sort fort longtemps après les événements…), et des critiques qui ont suivi, je préfère l’écrire tout de suite, plutôt que de ramasser inutilement des pots cassés, si virtuels soient-ils !

MISE À JOUR : 2008-01-16 – 19h30 :
Après quelques petits tests : Peut-être un défaut majeur de GhostReader (outre la non-gratuité) : depuis l’installation du logiciel ça fait deux fois que mon ordi (avec GhostReader ouvert) ne se réveille plus après une période de veille (couvercle fermé = veille). Plantage sans possibilité de redémarrage, même en utilisant certaines combinaisons de touches… Le redémarrage en tenant le “power” pendant plusieurs secondes devient alors la seule solution. Pas plaisant, quand on sait que je redémarre mon ordi une fois par mois environ, que je laisse 10 à 20 applications ouvertes en tout temps, que je ne fais que mettre en veille en fermant le couvercle-écran quand je ne l’utilise pas…

Éducation 2.0 et profs 1.0 ou moins…

On en a discuté un peu ici et … entre autres.

Depuis ce temps – et même avant – que mon cerveau essaie de se faire une synthèse de la situation, une tentative de vision globale du phénomène, tentant en même temps de cerner les deux côtés de la médaille (car une médaille a TOUJOURS deux côtés, sinon, en sablant la médaille pour tenter d’arriver de l’autre côté, on finit par ne plus avoir de côtés du tout ! – Simpliste, mais pourtant vrai).

En éducation, on a diverses façons de faire apprendre… Je simplifie volontairement beaucoup ici. L’objectif étant l’idée générale, pas les multiples détails dans lesquels on se perd trop souvent.

Alors d’un côté, nous avons les technologies, avec leurs diverses utilités ou inutilités, selon que l’on considère certains divertissements comme profondément inutiles, bien qu’il y ait des utilités évidentes qui ressortent de plus en plus… et qu’il y ait des apprentissages possibles à travers les apparentes inutilités ! Ce débat ne sera jamais clos, point (pas final).

De l’autre côté, nous avons les vieilles méthodes qui ont supposément fait leurs preuves. Il est ici question de “la cruche que l’on remplit” à force de discours plus ou moins bien sentis ou plus ou moins creux, de vérités plus ou moins importantes ou utiles aux autres éléments de connaissances plus ou moins inutiles, “parce que ça ne servira jamais dans la vie” (argument de plusieurs jeunes que j’ai entendu combientes fois).

À travers ça, on a beaucoup de profs qu’on pourrait appeler «traditionnels», au plan technologique, parce que les ordis et autres appareils, c’est fait pour accomplir des tâches traditionnelles, bureautiques, une sorte de grosse calculatrice pour faire un peu plus rapidement – quand le système d’exploitation (ai-je dit Windows, car les autres systèmes…) ne plante pas – des tâches répétitives, etc. Pour eux, un téléphone, si cellulaire ou portable soit-il, c’est fait pour téléphoner, point final. Le reste n’est que gadgets pour amuser la galerie et, surtout, pour faire engranger des profits faramineux aux compagnies qui vendent des forfaits tous plus chers les uns que les autres. En cela, au Canada, les forfaits et les règlementations CRTCiennes (autre organisme archi-archaïque qui vit encore à l’âge de pierre) favorisent finalement ce genre de pratique à la limite du frauduleux !

De l’autre côté, en très petit nombre, on a ce que Missmath a appelé (ici) des hurluberlus extraterrestres (J’aime bien). Ce sont ceux qui innovent, qui osent aller plus loin, qui essaient à tout le moins un peu de le faire, qui ont compris que les pseudo-perfectionnements offerts souvent sous forme de congrès (où tout ce qui est utile pourrait être fait en moins d’un jour (mais le social en direct, c’est aussi important, je le sais – les jeunes aussi)) sont pour la plupart plus ou moins consciemment conçus pour nous garder dans un système qui ne cherche pas vraiment l’évolution, encore moins la révolution. Le confort, c’est la première priorité, bon ! La sécurité, collective comme personnelle, c’est encore plus important, alors ne menaçons rien, et ne faisons pas bouger rien… c’est si difficile, ramasser un vase cassé.

On a donc parlé des moyens (les technologies) et des profs. Soit.
Mais parle-t-on des élèves ? Souventes fois, oui. Mais très souvent les considèrent-on comme un bloc monolithique, eux aussi. Ça doit être une déformation causée par le système qui veut nous transmettre une vision à son image 😉

Les élèves ne sont pas tous 2.0. Certains à cause de lacunes de formation, lacunes elles-mêmes causées en partie par des enseignants traditionnels dans le fond… même si peut-être pas toujours traditionnels dans la forme, occasionnelle, ce que j’appellerais le «patchage technologique», comme cette CP dont je tairai le nom et qui donnait comme exemple d’intégration des TIC le fait d’écrire son travail avec Word !!! OUF !!!

Certains élèves sont un peu, parfois, beaucoup 2.0 hors école, mais ne savent alors pas qu’ils apprennent. Il est évident qu’ils n’apprennent alors pas tout ce que l’on voudrait qu’ils apprennent. Mais il est aussi évident que ces apprentissages ne sont pas encadrés, faute d’encadrants véritablement capables de le faire. D’un autre côté, a-t-on toujours besoin d’un cadre ?… Autre bonne question !

Avec les cellulaires, il est aussi évident que ce ne sont pas tous les élèves qui sont 2.0. Les fonctions de téléphonie (la première vraie fonction d’un… téléphone, justement) et de textes SMS sont beaucoup utilisées, mais il ne faut pas sous-estimer les autres fonctions qui, même si elles ne sont actuellement pas très présentes en termes statistiques, finiront par gagner du terrain à mesure que les prix des appareils baisseront et que le prix des forfaits finira peut-être par en faire autant, du moins l’espèré-je !

Certains élèves, et certains enseignants, ne sont pas de grands utilisateurs de technologies par tempéramment, mais aussi parfois faute de budget. Ce n’est pas tout le monde qui peut se permettre de posséder un ordinateur portable, ou un cellulaire, ou un iPod, ou … Aurons-nous un jour un système d’éducation à deux vitesses ? D’un côté, ceux qui ont les moyens de s’équiper technologiquement, et les pauvres de l’autre côté ? Aurons-nous droit pour ces gens au portable à 100$ qui finira par coûter un peu plus (Le XO) ? Certains diront que nous avons déjà deux vitesses au Québec, le privé et le public. Mais c’est un autre débat à mon avis… quoique…

Donc, si je tente de résumé les divers volets qui se bousculent dans ma pensée, et dans la vraie vie aussi, il y a de plus en plus d’élèves, nés dans cette sauce technologique, qui sont prêts à passer à l’éducation 2.0. Certains y sont déjà actifs, hors sytème de l’éducation. Certains sont de simples utilisateurs, plus ou moins inconscients des apprentissages réalisés sans supervision. Reste que les profs, eux, sont de la génération de ceux qui ont vu naître les vidéos (VHS, surtout, Beta pour les plus vieux dont je suis déjà ;-)), l’ordinateur personnel et les téléphones cellulaires… Mais il y a aussi certains enseignants, qui sont presque nés avec les vidéos, qui n’ont pas pris aucun virage technologique. Ce dernier phénomène m’inquiète un peu plus que les autres, mais en même temps, comme on le dit chez Missmath dans la référence précitée, ils n’ont eu aucun modèle. Alors peut-être sont-ils plus mimétiques que l’on pense, finalement.

Je suis conscient que ce texte est fort incomplet. Il se veut un essai, un début de synthèse de ce qui touche actuellement l’Éducation 2.0, ou l’application à l’éducation du Web 2.0, si l’on veut.

Dans un cours d’histoire juive, on nous disait jadis que les Juifs – qui ont une excellente mémoire historique, de par tous les rappels et les célébrations q
ui visent justement à garder active cette mémoire de qui on est et d’où l’on vient – que les Juifs, donc, avaient eu le don de s’approprier plusieurs textes historiques d’autres cultures qui les entouraient (textes babyloniens, etc.), leur permettant de survivre, comme civilisation. D’une façon analogue, saurons-nous, comme profs, nous approprier les technologies afin de les inclure en éducation, afin de survivre, comme enseignants, avant que d’autres le fassent avant nous, à notre place ? À la limite, je crois qu’il s’agit presque de la survie du système d’éducation, tel que nous le connaissons. Quoiqu’on peut facilement penser que les technologies vont créer des différences, forcément.

Je n’ai pas abordé ici l’utilisation du iPod (que plusieurs considèrent comme un simple lecteur MP3, ce que les imitations sont souvent, mais l’appareil original est déjà rendu plus loin que ça), car François l’a déjà fait bien mieux que moi ici.