Buzzz – interactivité en ligne

Expérience beta ce soir où nous avons, plusieurs dizaines de personnes à la fois, testé le truc pendant l’émission de télé Tout le monde en parle.

Il sera intéressant, au cours des prochaines heures, de voir ce que la gang d’iXmédia et les collaborateurs va faire avec les données. Déjà, visuellement, on pouvait voir très nettement l’inactivité pendant les pauses pub, voir aussi que Marie-Chantal Toupin, par exemple, favorisait le rouge (qui correspond à Je n’aime pas ce que je vois), voir aussi certaines fluctuations en temps réel entre le J’aime et le J’aime pas directement pendant les entrevues… tout en alimentant le tout avec nos perceptions, opinions, etc.

Fascinante expérience où on pouvait aussi chatter tout le groupe sur Onelinr, un service Google (?) qui a planté régulièrement au cours de l’expérience.

Prochain rendez-vous, le vrai, après résolutions de quelques bogues, mercredi pendant le débat des chefs… Perso, j’y serai, sauf si… le compteur tombe subitement à zéro dans ma sidebar ici 😉

MISE À JOUR : 2008-09-29–08h00 :
Après lecture du retour d’expérience du ProfNoël, je dois dire que. de mon côté, voir presque en temps réel les données me plaisait, même si, selon lui, un biais peut être ainsi introduit… Je comprends fort bien sa réaction, car elle est logique. Mais on pourrait alors réconcilier les deux visions en mettant une “timeline” sous le graphique qui s’afficherait alors avec un délai de quelques secondes ou une minute maximum, ce qui permettrait aux visuels d’avoir un rétroregard quelques instants après avoir inscrit son opinion*. Pour les gars de iXmédia, c’est sûrement chose possible 🙂
*Hier, on ne savait pas du tout s’il y avait délai et quel pouvait être ce délai. Avec une timeline, on saurait.
Un deuxième truc auquel je pensais en me levant ce matin : c’est quand même extraordinaire qu’en si peu de jours, quelque chose passe de l’état d’idée vague autour d’une table à projet concrétisé, non ? Ce n’est pas dans nos écoles ou dans le secteur public en général qu’on verra ça un jour !

De l'interconnectivité

…tiens, un titre à la CFD 😉

Comme je l’ai déjà dit ici, j’expérimente Twitter depuis quelques jours à peine et je découvre un formidable potentiel d’interconnectivité avec des individus que je lisais déjà pour la plupart sur leur blogue, mais ici on parle de connectivité plus instantané tout en demeurant asynchrone.

Une illustration de l’efficacité de Twitter :
-hier, en 3 heures seulement, à la suite d’une méprise de nom pour un repas entre quelques personnes (en … personne, justement), l’idée d’un dîner Twitter (ou Dîner de Twits – pour paraphraser le titre d’un film très connu) a germé, puis s’est concrétisée. Ce sera un dîner-non-conférence, où on parlera sans doute d’éducation (on est tous des éducateurs, formateurs, alouette !). une excellente occasion de se rencontrer et de continuer d’avancer hors des cadres officiels souvent trop structurés et parfois paralysants !

Une autre illustration de l’interconnectivité :
-hier avant-midi, vers la toute fin d’une période, alors que mes élèves terminaient un travail, mquimper (du nom de son identité Twitter) me montre rapidement comment il peut fonctionner avec AdobeConnect. On teste sur le champ, avec audio et webcam alors que la pause commence. Mes élèves s’attroupent alors, fascinés, voyant qu’on peut faire ça comme ça, simplement, et ainsi travailler tout en s’amusant avec nos bébelles technologiques… Pas eu assez de temps pour continuer, car je devais me déplacer dans un autre pavillon, mais ce n’est que partie remise !

Encore un autre exemple… :
-hier encore, sur l’heure du dîner, je lis qu’une enseignante de Français Langue Étrangère (FLE pour les cousins français ;-)), basée à Los Angeles, qui cherchait (il y a quelques jours – Twitter et sa quasi-instantanéité ne font pas partie de notre modus operandi dans ce cas) à rejoindre des élèves francophones pour échanger via webcam, m’avait répondu et me proposait d’en discuter. Nous nous fixerons donc une réunion Skype pour bien fixer nos objectifs respectifs et, par la suite, nos élèves pourront échanger, afin de mieux maîtriser leur compétence en communication orale (ce que nous, petits Québécois, escamotons parfois un peu trop !) À suivre !

Par la suite, j’avais une réunion en temps réel et en personne avec des collègues. Instantanément, j’ai décidé de créer une page Jottit pour rendre disponible tout de suite la réunion terminée, le compte rendu de nos discussions. Fascinant, non ?

Y a pas à dire, les horizons semblent vouloir s’ouvrir de plus en plus grand et de plus en plus rapidement. J’adore ! Et ceci nous permet de nous consoler de cela.

Moulin à images – "bis" et "ter"

Lundi dernier, nous sommes retournés voir le Moulin à images, oeuvre grandiose, tant au plan technologique, historique qu’artistique, de Robert Lepage et son équipe (sans doute nombreuse) qui ont réalisé un chef-d’oeuvre. Nous y allions avec de la parenté de passage chez-nous (Notre maison sert souvent d’accueil de passage : un vrai “bed and breakfast” ;-))

On arrive là à peine quelques minutes avant la représentation. Aucun problème à trouver un stationnement près. Tarif fixe maintenant instauré au Marché du Vieux-Port : 6$. À 5 dans une seule voiture, aucun problème !

J’ai redécouvert avec plaisir le Moulin à images. Mieux encore : j’ai saisi d’autres nuances devant lesquelles je n’avais pas allumé la première fois. Je l’avais dit : il faut revoir ce chef-d’oeuvre plus d’une fois, étant donné la densité des images projetées…

Voilà pour le “bis”.

Deux jours plus tard, des amis étaient de passage à Québec (Les anciens Alaskiens devenus Trifluviens), cette fois pour y amener un couple d’Alaskiens en visite au New Hampshire qui avaient décidé de faire un petit détour sur Québec. Une journée dans “le Vieux”, donc, qui s’est terminée au Moulin à images.

Cette fois, météo oblige, le stationnement s’était rempli à craquer… tout juste avant notre arrivée, une heure avant le début du spectacle. Mince !
Le stationnement voisin avait toutefois des place libres… à 10$ par véhicule. Nous étions 7 dans deux véhicules. Un peu plus cher que lundi, donc.

Je me suis retrouvé à commenter (en chuchotant, bien sûr) presque chaque scène, en anglais parfois approximatif (!), à un des deux Alaskiens présents, ce qu’il a apprécié grandement, c’était visible. D’autant plus qu’il a étudié en histoire américaine : il devait donc posséder quelques notions de base par la bande, nos histoires étant un peu liée, au moins dans la géographie des conquêtes, etc.

Voilà donc pour le “ter”.

Cette semaine, on apprenait que le Moulin à images sera prolongé jusqu’au 7 septembre. Pour un spectacle qui devait se terminer d’abord fin juillet, puis le 24 août, c’est vraiment bien. Pendant que la Ville de Québec, via un fonds du gouvernement du Québec, allonge 547000 $ supplémentaires, les propriétaires des stationnements avoisinants continueront eux aussi d’empocher les dollars en surplus. Mais le spectacle en vaut vraiment la peine !

Moulin à images

Après le spectacle de mardi dernier, l’occasion était trop belle de rester un peu plus longtemps sur le site d’Espace 400e et de voir la projection Le Moulin à images de Robert Lepage.

Évidemment, comme beaucoup l’ont dit avant moi, c’était absolument époustouflant. Juste la technologie derrière tout ça, pour permettre la fluidité des images projetées, après tout, que sur de vulgaires silos à grains (ceux de la Bunge), juste ça a quelque chose de phénoménal. La synchronisation des images et du son dans un environnement aussi vaste a de quoi impressionner. Bravo à toute l’équipe de Robert Lepage qui ont déployé toute leur ingéniosité afin de réaliser le chef-d’oeuvre qui a germé dans la tête de ce fameux créateur qu’est Lepage.

D’ailleurs, l’oeuvre, comme n’importe quel produit de l’imagination fertile d’un artiste, peut souvent être interprétée sur plusieurs niveaux. La fresque historique dont nous fait part Robert Lepage comporte de multiples éléments… pas nécessairement tous compris du premier coup, à moins de posséder un bagage culturel et historique hors du commun de nos jours*… Tout comme les silos de la Bunge qui se dressent sur une largeur de 600 m devant nous, l’oeuvre de Lepage embrasse large ! Il faut donc la revoir plus d’une fois, à mon avis.

Voici une photo de la scène avant l’événement, puis deux GIF animés de source malheureusement inconnue que quelqu’un m’a envoyé par courriel récemment.


Moulin a images 1
Cliquez sur l’image pour la voir dans son entièreté.

Moulin a images 2
Cliquez sur l’image pour la voir dans son entièreté.

Alors si vous n’avez pas encore vu cet événement, ne le manquez surtout pas : ça en vaut vraiment la peine.

*À ce propos, une version avec sous-titres explicatifs devrait être produite pour nos écoles…