La traçabilité de l'individu mobile…

Florence me fait découvrir ce soir un texte très précieux sur un thème sur lequel nous réfléchissons depuis quelque temps. Un thème d’autant plus actuel en ces temps de surveillance par caméras plus ou moins cachées, de collectes de données par divers serveurs (dont celui qui héberge ce blogue), etc.

Le texte est ici : La traçabilité de l’individu mobile : vers la surveillance désirée, par Arnaud Belleil.
J’adore cette réflexion-piste de réflexion sur le sujet, car il nous faut nous poser ces questions à mon avis fondamentales sur les droits (et responsabilités) des individus de notre société en transformation, voire en mutation.

Une utilité de Facebook…

Pour continuer sur la lancée des billets concernant ce phénomène, je regarde ce soir la nouvelle émission Une heure sur terre, à la SRC (Radio-Can pour les intimes).

Je tombe sur l’histoire du jeune Nicholas Boisvert Anderson, un jeune “franco”-Américain de 18 ans qui, grâce à un réseautage social créé sur Facebook, s’est procuré des recettes pour augmenter l’efficacité d’une campagne de financement visant à aider les gens du Darfour, victimes d’un génocide dont on n’ose presque pas parler encore aujourd’hui…

Ainsi, il a amassé 306 000 $ et s’est rendu au Darfour l’été dernier. IL recommence sa levée de fonds cette année et veut réunir au moins 375 000 $.

Voir une partie de l’histoire ici, dans cet article… (1re référence Google)
Le blogue de Save Darfur…
Un billet sur ce blogue concernant l’aventure de Nicholas…

Web 2.0, Facebook et autres "services"…

…ou : sommes-nous fichus ou fichés ?

Ça discute ferme de Facebook ces temps-ci dans ma blogosphère. Max s’interroge sur la pertinence du service : il y a réseautage utile et réseautage inutile ? La question mériterait d’être creusée. L’âge des utilisateurs semblerait être aussi une piste à explorer : intéressant !

Mais ce soir, je veux d’abord faire suite à une autre façon avec laquelle on a abordé le sujet récemment ici et .

Tout d’abord, chez Florence, on discute de la phénoménale collecte de données qui se fait chez Google et tous les autres fournisseurs de services gratuits comme Facebook. François (voir billet ici) me disait récemment que Google amasse les données pour une période de 30 mois. Deux ans et demi, c’est long et, quand on ose penser à tout le trafic qui passe par là, ça représente aussi une phénoménale quantité de données !

Florence y va d’une très bonne piste de réflexion quand elle dit : «Ne serait-il pas “normal” que nous leur demandions des comptes ? Et ne serait-il pas normal qu’ils nous en doivent ? Ne s’agirait-il pas là d’une nouvelle forme d’actionnariat qu’il NOUS faudrait définir et mettre en oeuvre ?»
Cette réflexion fait suite à la comparaison que je faisais avec les gouvernements qui nous prélèvent des impôts, desquels nous tirons, éventuellement, profit en utilisant divers services, santé, éducation, etc. Pour les fournisseurs de services web gratuits dont nous profitons, il y a une forme de prélèvement d’impôt, mais cet impôt est pris plus ou moins implicitement, par une collecte plus ou moins évidente de données diverses. On ne sait même pas quelles sont ces données au juste… Avouons qu’il y a place à amélioration dans ce partenariat un peu bizarre.

Bien sûr, certains préfèrent penser plus ou moins naïvement (ou ne pas penser du tout) que ces données ne seront pas utilisées. Mais alors pourquoi en faire la collecte et remplir d’immenses espaces-serveurs ? Évidemment, il ne faut pas tomber dans la paranoïa des diverses théories du complot ou de la conspiration, ce qui serait au moins aussi bête ! Il ne faut pas non plus en faire un plat comme le feraient des médias sensationnalistes, mais il faut aussi rester vigilant et voir plus loin que le bout de notre nez ou que notre naïveté première (celle des jeunes en particuliers – la piste de Max évoquée plus tôt qui arrive ici !).

Alors sommes-nous fichés ? : réponse = oui, et ce, depuis très longtemps, bien avant les Google, Facebook, MySpace et autres. Pensons simplement à tous ces numéros qu’on nous demande pour autoriser certaines transactions financières. Pensons à ces registres qui existent ici et là un peu partout. Par exemple, j’ai découvert, il y a 3 ans, que j’avais encore (jusqu’en septembre dernier) un lien financier sur une thermopompe achetée pour une maison avec laquelle je n’ai plus aucun lien de propriété depuis 2000… Impossible d’annuler ce lien financier, même en envoyant copie d’acte notarié, m’a-t-on dit alors.

Sommes-nous fichus ? : réponse = j’ose encore espérer que non, si on utilise les services intelligemment et prudemment. Ici encore, la réflexion s’amorce peut-être à peine… Alors continuons de la faire avancer !…

…car si nous n’avançons pas, le web avance, lui, très vite. On commence à peine à prendre conscience du web 2.0 qu’on parle déjà du web 3.0 et du web 4.0 qui s’en viennent !!! (Merci à Florence de m’avoir fait découvrir cette info.)

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WordPress – niaiserie !

L’autre jour, en voulant aller sur un blogue hébergé chez WordPress, je me heurte à un écran me demandant d’utiliser mon identifiant WordPress pour pouvoir aller sur le blogue WordPress. Qu’est-ce que cette formalité ? me dis-je, perplexe.

N’ayant que très peu de temps, je décide de faire demi-tour : tant pis pour le blogue, il n’aura pas ma visite, point final.

Au départ, je pensais à une forme de “blocage” ou de filtre de la part de l’auteur du blogue, mais j’ai changé d’idée aujourd’hui, quand j’ai voulu aller voir un autre blogue chez WordPress. Impossible sans le foutu identifiant.

OK d’abord, je vais m’en faire un, me redis-je. Une fois fait l’identifiant, je pensais avoir accès immédiatement : eh bien non ! Il faut se faire un avatar, selon la fenêtre qui est apparue. Bon, OK, faisons-en un au plus vite avec un bout d’image et ça fera, pensai-je. Eh bien re-non !

Qu’est-ce que c’est encore ? Y a-t-il une autre formalité que je n’ai pas remplie ? Quel est ce dédale d’insignifiances administratives ? Sommes-nous parvenus, chez WordPress, à la Maison qui rend fou des 12 travaux d’Astérix ? Je le crois sincèrement… Puis je lis que, “bientôt”, j’aurai probablement mon accès, le temps que quelque chose dans leur foutu système d’imbécillités administratives valide je ne sais quoi.

Plusieurs dizaines de minutes après, toujours rien. Mon profil ne doit pas être assez complet pour leur collecte de données et j’aboutis invariablement, à chaque tentative de consultation d’un blogue WordPress, sur la page de mon profil à compléter, sans avatar, malgré deux téléversements de la même image…

MISE-À-JOUR : 2007-10-08–8h50 :

J’ai fini par comprendre que la niaiserie administrative est en fait une page (plugin) plus ou moins hors propos vers laquelle un blogueur WordPress nous redirige lorsqu’un blogue est bloqué ou fermé, temporairement ou non. Disons simplement que la procédure est tout sauf conviviale et explicite. Pourquoi pas un simple petit message clair ? Ça serait trop simple ?… Il y a certains blogueurs dont le comportement me rend perplexe (Bien sûr, parmi ceux-ci chez WordPress, il y a celui d’Élodie G ou D dont on a beaucoup parlé ailleurs…)
Merci spécial à Djo pour l’explication (4e commentaire ici) que j’étais en train de découvrir progressivement, mais jamais aussi explicitement !

Un an déjà !

Il y a aujourd’hui exactement un an que je me suis lancé, un peu par hasard et un peu à l’aveuglette, dans cette aventure sur la blogosphère que j’ai décidé d’appeler «Variations sur thèmes» à l’époque.

Un an plus tard, et surtout 237 billets, le rythme tient pas mal toujours. Ainsi j’obtiens 0,65 billet par jour, ou un billet tous les 1,5 jours. Bien sûr, j’ai un peu relâché cet été, mais mon lectorat aussi, vacances obligent; ce qui est normal à mon avis, l’être humain étant tout sauf linéaire…

Alors après cette première année, ça me tente encore de continuer pour une autre année au moins. Vous lirez donc mes découvertes, mes réflexions sur divers sujets (car beaucoup m’intéressent !), et vous verrez quelques photos de temps à autres. Un de mes souhaits serait de faire plus que 27 billets dans la catégorie Photos pour la prochaine année… Mais tout ça dépend des occasions.

En cette journée anniversaire, plusieurs bribes de réflexions sur le phénomène des blogues me viennent à l’esprit. Je vous en ferai part un peu plus tard…