Originalité folklorique

Ce soir, par hasard, alors que je cherche, avec de la visite venue voir le ti-poupon, les paroles exactes de la décomposition du mot “bégayer” dans la chanson de La Bolduc Un bouton sur le bout de la langue, je tombe sur cet extrait du groupe Armand Guindon. Original. J’aime bien, même si ce n’est pas mon style d’ordinaire 🙂

Malheureusement, dans cet extrait, on ne bégaye pas le motbégayer comme mary Travers le faisait… Mon mystère demeure, même si ma mémoire se souvient assez précisément. Bref, je veux vérifier avant de dire n’importe quelle syllabe 😉

Bébé Alexis :-)

Comme tout papa pour la première fois, je suis un peu gaga, ne vous en déplaise ! Mais ça va se passer, n’ayez crainte… en fait, ça ne passe jamais, mais ça se dose 😉

Alors voici notre fils Alexis, quelques jours après sa naissance (Le compte à rebours s’est transformé en compteur de jours en temps réel depuis la naissance… gracieuseté d’une erreur de programmation quelque part dans le widget !)


Depuis environ 3 jours (à partir du jour de la naissance), plein d’émotions m’habitent. Impossible de les nommer, les mots sont parfois inutiles ou incapables de traduire la richesse et la complexité de la variété des émotions…

Une pièce instrumentale (je sais, ça ne rejoint pas un large public, ce genre de trucs, mais dans mon cas, ça parle parfois bien plus qu’on pense…) m’a trotté dans la tête constamment depuis 3 jours : les solos, les différents riffs, tout y était avec une précision surprenante… Et cette pièce venait se jumeler au mélange d’émotions joyeuses de façon tout aussi transparente et limpide. J’en suis le premier surpris.

Alors si vous voulez “apprécier” le truc (du genre jazz-fusion-machin-pas-toujours-catégorisable(!)), vous pouvez toujours écouter la pièce suivante, sinon, pas pires amis pour autant 😉
Ça vous donnera une idée de la complexité des émotions – il serait même intéressant de tenter de traduire toute cette complexité musicale (écouter le solo de sax ou celui de la guitare) en une formidable équation dont le nombre de variables finirait par décourager le plus persévérant des matheux 😉

Pandas Dream – Dave Weckl BandPandas Dream – Dave Weckl Band

Et je rêve du jour ou fiston pourra jouer cette pièce avec papa qui se verrait très bien combler discrètement (mais très présent) les lignes de B3 (orgue) qui soutiennent admirablement bien l’ensemble dans cet extrait.

Bébé est né !

Bébé est né. C’est une beau garçon de 20 pouces, 7 lbs et 13,4 oz (51 cm et 3,554 kg pour les métriques ;-))

Plus de nouvelles plus tard.
Pas de connexion Internet à l’hôpital…
Disons que maman et bébé vont très bien et que papa est fort ému 🙂
À+ pour tous, chers lecteurs 🙂

Généralisations et vérités…

Un peu d’insomnie (ça commence seulement par ici ;-)) fait parfois accoucher de drôles de réflexions…

Cette nuit, donc, pendant l’attente qui sera de plus en plus interminable dans les heures/jours à venir (voir le baby counter en bas de la sidebar ci-contre, à droite, qui ne parvient pas à afficher moins 1 day to go…), je me disais à peu près ceci :

Il est au moins un domaine où la plupart des humains ont finalement compris que la généralisation abusive ne sert ab-so-lu-ment à rien : la grossesse ! En effet, pas une femme ne réagit de la même façon et, chez la même femme, les grossesses sont toutes différentes, nombreux exemples à l’appui.

La généralisation a ceci d’utile, et seulement ceci, à mon humble avis : elle permet de mieux comprendre un phénomène, globalement, généralement, en général, … MAIS, en aucun cas, la généralisation ne peut se faire pour accoucher de LA vérité. Tout au plus, aurons-nous parfois UNE vérité, celle de quelqu’un, qui tente d’ériger son raisonnement, SA vérité en vérité absolue, dans lequel cas la généralisation peut aisément être qualifiée d’abusive et LA vérité supposée devient rapidement UNE opinion parmi d’autres…

Par extension, si on regarde rapidement ce qui se passe dans une campagne électorale, pour prendre un exemple actuel ici, la plupart des candidats tentent de nous proposer LEUR vérité comme étant LA vérité, la seule valable, au détriment des autres. À moins que ce ne soit des “journalistes d’opinion”, des chroniqueurs érigés au rang de juges de LA vérité (LEUR vérité – LEUR interprétation des faits) qui nous inondent de leurs jugements PARFOIS préfabriqués… (Faut quand même que je fasse attention de ne pas généraliser abusivement tout de même 😉

Tout ceci me fait conclure qu’en cette époque, j’ai l’impression d’assister à un glissement du développement du jugement dans la population : on tend de plus en plus à vouloir adopter du prêt-à-porter pour le cerveau, de la réflexion prémâchée, du Pablum, comme j’ai déjà mentionné dans ce billet. On veut aussi parfois que LE BON gouvernement se substitue au jugement des gens qui composent la population : que le gouvernement décide de ceci ou de cela, etc.

Vitement, il nous faut aider nos élèves à développer leur jugement critique, sinon nous vivrons très bientôt dans une société où le jugement sera l’apanage d’une petite élite qui dictera quoi penser au reste de la société ! Et ça, je n’en veux ab-so-lu-ment pas de cette société de moutons suiveux ! Qu’on se le dise !