Rumeur seulement : J'ESPÈRE !

Entendu quelque part autour d’une commission scolaire en déficit, qui avait jusqu’en juillet dernier un programme (un peu) facilitant, pour que ses enseignants puissent s’acheter un ordinateur, portable ou pas, à leurs frais, bien sûr, mais en permettant l’étalement des paiements !

Le plan prévoyait, jusqu’ici, que l’enseignant (permanent) se voyait prélever sur sa paie 1/52e du coût de l’ordinateur pendant 2 ans (total de 52 paies). Les précaires pouvaient aussi profiter de paiements étalés, mais sur un an seulement, vu la précarité de leur emploi au sein de la commission scolaire.

Or, dans le but non avoué de renflouer l’actuel déficit (sûrement pas engendré par ces mesures aidantes qui ne coûtent sûrement pas aussi cher que la rénovation du siège social, par exemple…), la commission scolaire a décidé qu’à partir du 1er juillet dernier, des intérêts de 9% étaient ajoutés à la “facture”. Bien sûr, on aide encore les enseignants, eux qui travaillent et qui produisent souvent de surcroît du matériel pédagogique avec cet outil aujourd’hui indispensable, désengorgeant ainsi les salles de profs sous équipées en ordinateurs et où les files d’attente existent parfois… Mais cette aide financière a maintenant un prix, comme à la banque !

De plus, alors qu’on devrait pouvoir bénéficier, sur le plan fiscal, de réductions d’impôts pour la portion utilisation professionnelle de cet équipement, quelqu’un quelque part, dans cette commission scolaire, aurait songé, le temps d’un instant de folie, osé-je croire, à plutôt taxer l’utilisation non professionnelle de l’ordinateur, puisqu’il n’appartient pas complètement à l’individu tant que celui-ci n’a pas fini de payer le dernier centime à son employeur (ou quelque chose comme ça).

Je doute que ce raisonnement plutôt tordu puisse être concrétisé un jour, mais comme je ne connais pas à fond les nombreuses lois fiscales, j’ose quand même espérer que cette rumeur en restera une et qu’elle sombrera aux oubliettes des idées creuses. Sinon, je désespère de plus en plus de la nature «humaine» de certains cadres, ainsi que de leur gros bon sens…

Est-ce si difficile de bien gérer une entité publique ou para-publique qu’il faille constamment s’acharner sur ses employés dévoués qui investissent de leurs propres sous sans espoir de déduction fiscale pour une utilisation professionnelle de leurs biens personnels ? Il y a des limites à nous prendre pour des remplisseurs de trous budgétaires !!!

Google 1 – Facebook 0 ?

La guerre fait rage actuellement. Elle se joue avec nos données, celles que l’on laisse sur les serveurs. Qui aura le magot final ? Les enjeux sont ouverts. Google aurait marqué un gros point. Remportera-t-il la victoire ? Que se passera-t-il ? Facebook est-il condamné à plus ou moins long terme (le long terme dans ce domaine n’étant jamais bien long…) ?

Je ne suis pas sûr du tout de cela. Me faudrait lire d’autres articles, consulter d’autres sources pour me faire une meilleure idée… Dossier à suivre, donc.

Vive la Finlande !

Quand je lis un article comme celui-ci, je me désole de penser qu’au Québec, en éducation, c’est VRAIMENT le Tiers-monde 🙁

Là-bas, c’est l’enfant qui est la «première priorité» (pour emprunter une expression charestque). Ici, c’est l’administration (CS, etc.) Quand la bureaucratie domine ?…

Chanter en (très grand) groupe !

Hier après-midi, plusieurs choristes et autres spectateurs se sont réunis en l’église St-Jean-Baptiste, à Québec, pour chanter tous en choeur avec Gregory Charles et son Collège vocal de Laval, le tout accompagné par l’organiste Sylvain Doyon et un ensemble de cuivres et percussions.

L’événement, appelé «sing along» en anglais (aucun équivalent français connu, je crois), se veut une sorte de happening vocal où les spectateurs (souvent choristes) chantent tout le concert, et ce, sans aucune pratique préalable.

Expérience agréable en tous points. Encore plus quand nous nous sommes fait demander si nous connaissions un extrait de l’Oratorio de Noël de Camille Saint-Saens (Tollite Hostias). Tous les choristes ayant répondu par l’affirmative ont été invités à monter sur scène, pour se joindre au Collège vocal déjà en place et ainsi chanter plus près des instruments. Un petit délice pour les oreilles 🙂

Par la suite, étant donné la lourdeur temporelle du déplacement, les choristes d’une seule chanson ont été obligés de rester sur scène jusqu’à la fin du concert : il restait 3 ou 4 chants.

Chanter en groupe peut paraître quétaine ou moumoune, selon les mots mêmes de «Greg», mais c’est une activité très complète en soi. De par le fait qu’elle est musicale d’abord (y a-t-il une activité plus complète que la musique ? 😉 ensuite par le fait qu’elle mobilise tout l’individu. Étant peu entraîné à chanter (je suis principalement musicien dans mes activités musicales, et non chanteur), je peux dire aussi que le chant, ça fait travailler assez substanciellement certains muscles !

Le concert fut enregistré par la SRC et sera diffusé sur les ondes d’Espace-Musique le 24 décembre à 16h00, en reprise à la Première Chaîne le 25 en avant-midi (je ne me rappelle plus de l’heure : sera ajusté sous peu).

MISE À JOUR : 2007-12-17–12h53
Correction pour l’horaire : le 24 décembre, c’est à 16h00 à Espace-Musique.
Le 25 décembre, à la Première Chaîne, c’est à 19h00.