Technologie et générations…

Ce «soir», après le boulot, il y avait un 4 à 6 où j’ai décidé d’expérimenter quelque chose d’intéressant : une vidéoconférence avec un collègue qui est à l’extérieur du pays (Martinique) pour un an (on avait planifié le tout hier soir et je me suis fait autoriser un accès sans fil sur le routeur de cette section de l’école par notre technicien bien-aimé!). Ce fut un succès total, avec plusieurs collègues qui sont venus tour à tour à l’ordinateur portable pour converser avec la famille éloignée et échanger presque comme si on y était.

Seule ombre au tableau, dans les circonstances, les haut-parleurs du portable ne sont pas assez puissants et j’ai dû retirer un peu le portable de la «circulation» pour qu’on puisse entendre un tant soit peu.

À part ça, c’est une expérience à renouveler dans un avenir prochain. Ainsi, les gens ont l’impression d’être plus près…

Autre constatation : en jasant avec des collègues moins «techno», je me suis aperçu que la technologie épate beaucoup une certaine génération qui, en même temps qu’elle s’émerveille, s’inquiète un peu de ne pas tout saisir de l’ampleur du phénomène, et qui se demande jusqu’où cela pourra se rendre dans un avenir plus rapproché que l’on pense… Un bon sujet pour la non-conférence de samedi 😉

Non-conférence sur l'Éducation 2.0

Ça y est, je viens de me décider à m’inscrire à cette non-conférence (voir définition du terme ici), co-organisée par Mario Asselin, et qui aura lieu à Québec, et partout dans le monde francophone, ce samedi 15 septembre.

Le programme est ici.

Je suis un des très rares, d’après la liste, à être enseignant au secondaire. Il y a toute une brochette d’invités qui m’impressionnent plus qu’autre chose…

Je me considère comme un enseignant ordinaire, ayant ses qualités et ses défauts, ses forces et ses faiblesses : une personne ordinaire comme en sont constituées les écoles, selon le manifeste de l’Éducation 2.0 traduit ici.

Je me considère surtout comme un enseignant 1.0 ou 1.2 (!) qui a besoin d’une mise-à-jour logicielle 😉 En ce sens, je crois que certains des sujets abordés samedi sauront me combler.

Bref, à suivre !

Prison écolo sans barreaux

Encore un autre truc lu dans le MédiaMatin-Québec d’hier : une prison norvégienne, située sur une île isolée quelque part dans un fjord. Pas de barreaux, mais plutôt une ferme ultra-bio où tous les prisonniers doivent travailler. Aucune évasion signalée. On ne dit pas depuis combien de temps cette expérience est en cours, mais ça peut être une piste intéressante quand on peut trouver un site assez isolé comme sembl l’être celui-ci. Plus de détails ici.

Long conflit

MédiaMatin-Québec, le journal gratuit-moyen de pression fait par les employés du Journal de Québec en lockout depuis le 22 avril dernier, faisait état hier de la bataille devant les tribunaux que leur livre Québécor sans trop de succès depuis le début du conflit il y a presque 5 mois. Au lieu d’assister à des négociations, nous assistons à des injonctions successives et des procédures au tribunal… un peu désolant comme approche.

Je vous avais déjà dit que ce conflit serait long, long, long…