Ah… ce sel !

On en entend parler beaucoup aujourd’hui et cette question continue de m’interpeler.

Ces temps-ci, on dirait que la vie se charge de m’avertir, ou bien je deviens plus sensible à certaines questions, ayant changé de dizaine cet été 😉

D’abord il y a eu mon père à qui on a dû déboucher une artère. En fait, il y en avait trois, mais comme cela fut très long pour la première (la plus obstruée), il a fallu laisser les autres en plan. Depuis, il est bien suivi à l’hôpital Laval et il va mieux, même si le moteur n’est pas neuf… À suivre…

À peu près en même temps, il y a eu le père d’une collègue et amie, un homme en pleine forme avec un bon bilan de santé à qui il a fallu faire 5 pontages d’urgence cet été. Sa femme, souffrant d’angine, lui a sauvé la vie en lui donnant de sa “nitro”, en attendant qu’elle puisse faire conduire son mari à l’hôpital… Le monsieur récupère et tout semble aller dans le bon sens maintenant.

Il y a aussi Ian, un gars énergique et vivant (dans tous les bons sens de ce mot), 36 ans, qui a subi un anévrisme au cerveau. Il mène présentement la bataille de sa vie, relatée par sa courageuse compagne dans son blogue. Il devra réapprendre à marcher et à exprimer sa pensée avec des mots, la fonction du langage ayant été passablement affectée.

Bref, tout ça fait réfléchir, en plus des articles d’aujourd’hui qui nous mettent en plein visage notre consommation excessive de sel. Bien sûr, certains d’entre eux manquent de précision sur quelques aspects, mais pour moi qui aime tellement le sel, mais qui a commencé à diminuer sérieusement, ça interpelle. Et c’est l’essentiel, selon moi…

Infrastructures et inquiétudes

On en a parlé beaucoup et on en parlera encore pas mal : le viaduc de la Concorde à Laval est tristement célèbre.

Derrière tout ça, on voit l’inquiétude poindre dans la population face aux infrastructures routières du Québec. Il y a eu la 40, près de Trois-Rivières l’an dernier, où un ponceau avait cédé à la suite d’une erreur humaine lors d’une réparation de routine. À Laval, c’est plus sérieux. On parle d’usure prématurée (35 années de vie au lieu des 70 prévues), etc.

Comment peut-on prévenir ces situations? Il y avait eu inspection de routine il y a un an, et une inspection sommaire à peine une heure avant l’accident. Et ce n’est pas parce qu’un morceau relativement petit (par rapport à l’ensemble de la structure) tombe que le viaduc va automatiquement s’écrouler. Mais, cette fois-ci, ça s’est produit. Événement anecdotique et très malheureux : probablement. Espérons-le. (J’avoue ici avoir regardé les viaducs sous lesquels je suis passé ce matin, sur Henri IV…)

Gageons que les procédures d’inspection seront profondément révisées sous peu…

De plus, au traditionnel État des routes on ajoutera peut-être État des infrastructures routières au Québec…