3108, aujourd’hui, Blog’s day !

Et ça fait exactement 3 ans que dure mon aventure bloguesque. Bien entendu, j’ai pris une «énôrme» pause cet été, après avoir acheté mon nom de domaine en juin et commencé trop lentement mon déménagement de blogue un peu plus “chez moi”… NOUVELLE ADRESSE = www.sylvainberube.com ou encore www.slyberu.com

Ainsi, pour fêter mes 3 années d’écriture sur mon blogue, je dédouble ce billet, puisqu’il fera la transition entre mon nouveau chez moi et mon ancien sur Blogger.

Je laisse le blogue sur Blogger ouvert (et je le redirigerai éventuellement vers mon nouveau chez moi), tout en y spécifiant où je suis rendu. Chers lecteurs qui me lisez grâce aux fils RSS, vous devrez remettre vos signets à jour. J’espère que vous serez très nombreux à me suivre.

Il me reste tant de choses auxquelles m’initier pour compléter ce changement que vous pourrez constater au fil des jours, semaines, mois qui vont suivre, ces changements.

Le premier en lice est de réussir à m’installer un thème que j’aime vraiment. Lisez ainsi que je n’aime pas trop celui-ci, même si, enfin diront certains dont moi-même, j’abandonne l’écriture blanche sur fond noir 🙂

Alors ne me reste qu’à me discipliner pour écrire plus régulièrement, car même si Twitter permet de hacher le temps plus menu et me permet ainsi de générer presque instantanément de courts textes de 140 caractères et moins, j’ai encore et toujours besoin du blogue pour approfondir mes réflexions et autres divagations !

The Twitter Power

ou Comment faire du vrai Web 2.0 collaboratif et s’enrichir mutuellement par l’échange.

La réflexion que je me fais de l’outil Twitter depuis quelque temps me fait dire que, pour réussir, Twitter doit ABSOLUMENT passer par un véritable échange.

Exemples:

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Dernièrement, à l’annonce du colloque automnal du CEFRIO sur ce qu’on appelle par endroits la “Génération C”, je me plaignais des frais trop grands pour les enseignants qui, à mon avis, devraient pouvoir suivre ce colloque qui promet d’être intéressant. Les enseignants vivent dans une réalité qui est loin de la réalité de style corporatif dans laquelle vivent beaucoup d’organismes… Les moyens dont on dispose alors sont aux antipodes les uns par rapport aux autres…

Quelqu’un me suggère quelques minutes plus tard de contacter @jsgrenon, ce que je fais. Il me promet des efforts pour réduire ces frais d’inscription élevés, ce qu’il a réussi à faire quelques heures (un jour ou deux maximum) plus tard. La solution n’est pas parfaite quand on connait les budgets plus que limités auxquels font face les profs (c’est loin d’être la SODEC dans nos écoles… Voir 1, 2, 3), mais je qualifie cette démarche de coup de pouce dans la bonne direction…

Chacun a été amené à comprendre un tant soit peu la réalité de l’autre au cours de cet ÉCHANGE sur Twitter ! La clé est dans l’échange !

(Mise à jour à venir, ici ? – à suivre)

-2-
L’équipe de Ricardo Larrivée, le cuisinier qui oeuvre à la SRC, a son compte Twitter depuis quelque temps. (Bizarrement, pas de lien vers ce compte Twitter sur le site de la SRC, mais quand on sait comment la SRC “JOUE” au Web 2.0 sans l’être…) Souvent, ce compte Twitter met des liens vers des recettes, point final. Enfin, c’ÉTAIT point final jusqu’à ce vendredi fatidique où l’équipe, selon @ricardocuisine, a vécu un bogue qui a fait en sorte qu’on décide à ce moment de republier quelques fois de suite les mêmes tweets (ou gazouillis, si vous insistez!).

Il n’en fallut pas plus pour que quelques-uns, dont moi, mettions en doute cette pratique qui s’apparente plus à la simple diffusion (Web 1.0) ou “broadcast” (Voire même “spam” si la répétition eût été plus grande), qu’à l’échange véritable.

@ricardocuisine a appris vite la “leçon” servie ce jour-là et, juste ce vendredi-là, j’ai eu plus d’échanges avec @ricardocuisine qu’avec tout autre secteur de la SRC dans les ANNÉES précédentes (Voir ici entre autres : saga Silverlight et les Mac – jamais reçu ne serait-ce qu’un accusé-réception…). Bravo à ces gens qui ont vite compris que la clé est dans l’échange.

-3-
Cette fois, ce n’est pas l’outil Twitter qui est en première scène, mais c’est via Twitter que j’ai appris l’histoire. L’affaire Bixi a beaucoup fait jaser sur le Web 2.0, et pour cause: on est allé à l’encontre des principes de base du Web 2.0, soit l’échange entre des gens, des gens véritables. Dans ce cas-là, en lieu et place, on a inventé des personnages, les faisant passer pour réels. On leur a créé un faux blogue et de faux comptes Facebook. Des gens mordant à l’hameçon sont devenus les amis de ces fausses personnes, etc.

Certains amateurs de pub ont crié au génie, mais personnellement, c’est le côté “moral” ou “éthique” de la chose que j’ai trouvé condamnable. Alors au lieu du cri-au-génie, j’ai plutôt opté pour “cry-o-génie”, dans le sens qu’il faut refroidir ces pratiques pour les éliminer, à mon humble avis… La publicité peut utiliser beaucoup de subterfuges, et elle en utilise déjà beaucoup (trop?). Mais je crois qu’il y a des limites qu’il nous faut établir clairement et, par la suite, viser à les faire respecter, ce qu’on a de la misère à faire, entre autres avec les pubs s’adressant aux enfants…

Encore ici, la clé est dans l’échange, mais l’échange véritable, pas un échange déguisé via des firmes de communication cachées sous le masque 🙁

-4-
Via le Web 2.0 (les Blogues, Twitter, etc.), j’ai connu des gens avec qui je développe des relations réelles. Le Web n’est pas ou n’est plus virtuel. J’ai même vendu à de ces connaissances Web des billets pour un concert où j’oeuvrais comme musicien récemment. D’autres personnes viennent me voir quand elles sont de passage à Québec. D’autres encore appuient mes embryonnaires projets TIC-éducation et leur donnent un rayonnement insoupçonné au départ (J’y reviendrai dans un autre billet… plus tard…)

Bref, tout concourt à me faire croire, preuves à l’appui, que la clé est dans l’échange. Continuons cette collaboration, même si le temps vient imposer sa limite et faire en sorte qu’on ne peut être partout, ni tout lire ! Encore moins répondre à tout…

En même temps, je ne suis pas naïf : y’aura bien un “marketeux”(1) qui, un jour, va trouver moyen d’encore mieux déguiser une diffusion en pseudo-véritable échange… Mais nous veillerons au grain !

(1) Dans CE cas-là, il y a un sens péjoratif ou négatif…

Quel talent ! (+souvenir ;-)

Nouvel arrangement pour revisiter la chanson I’ll be over you de Toto.

Remarquez comment la guitare est accordée: la grosse corde donne un DO au lieu d’un MI !

PETITE ÉTUDE comparative suit :

Version avec l’arrangement original aux environ de 1986 :

Version live de 1990 :

Bien sûr, il existe plusieurs autres versions “guitaristiques” avec des guitaristes un peu moins jeunes que notre “ami” ci-dessus… Juste à chercher “I’ll be over you cover” sur YouTube !

West Side Story, par CaphARTnaum !

Pour une 6e année (Déjà?!), la troupe CaphARTnaum, composée d’élèves de 1re à 5e secondaire, dirigés de main de maître par Mélissa Tardif (et sa nouvelle adjointe Maude Cossette), nous ont présenté une comédie musicale haute en couleurs et riche en émotions de toutes sortes, cette fin de semaine, à l’auditorium Jean-Pierre-Tremblay du Campus Notre-Dame-de-Foy. Cette année, donc, on avait choisi de nous présenter l’adaptation de West Side Story, ce Roméo et Juliette américain des temps modernes sur fond de gang de rue des années 1960 (Les Jets et les Sharks dans ce cas-ci), comédie musicale qui est encore jouée à Broadway.

Le spectacle était tout simplement époustouflant… J’y assistais hier soir, appareil photo à la main, question de remplir ma carte de 1 Go de 600 photos (Vive le numérique: on extraira ce qui sera bon de tout ça ;-)) Ainsi, on nous a fait passer à travers une gamme d’émotions, qui atteint son paroxysme dans une finale dont l’intensité traduit jusqu’où peut aller la bêtise humaine lorsque la haine prime sur tout et finit par détruire l’amour même. Par la suite, on nous faisait ressentir, et vivre, une hymne à la Paix, avec des accents d’Imagine, la chanson-culte de John Lennon. Les larmes étaient alors au rendez-vous, celles qui montaient toutes seules avec les sentiments éprouvés (tout le public était alors complètement “embarqué” dans l’histoire !), mais aussi celles de toute la troupe qui en était à sa dernière de 4 représentations… Bizarre, mais quelques unes de mes photos de ce point culminant sont floues: j’avais un peu de misère à y voir clair, dans cet objectif… (!)

J’ai beaucoup aimé toute la prestation en général et plusieurs moments forts en particulier.

Signalons en passant la chorégraphie Jets-Sharks de la 1re partie, où nous n’avions pas assez de 2 yeux pour tout voir, et de 2 oreilles pour tout entendre du montage de pièces musicales où se mêlent les styles, selon l’alternance des gangs en vedette. Chapeau aux chorégraphes ici. Et chapeau à Mélissa pour le choix des pièces musicales 🙂

Comme autres moments, je pense aussi à la performance toujours très solide de Jordane Labrie qui, je me répète, pourrait facilement faire carrière en chanson un bon jour, selon ce qu’elle voudra bien faire de ce talent vraiment exceptionnel ! Il faut surtout continuer à nous éblouir, Jordane, c’est garanti !

Je mentionne aussi les performances d’acteurs de Tony (Charles Fortier) et de Bernardo (Simon Bélanger-Fortin: de belles découvertes pour moi en tant que talents de comédiens. Un peu moins, par contre, en ce qui concerne la performance vocale, mais on ne peut pas être parfait en tout 🙂

Une autre performance solide et digne de mention, car c’était sa 5e (et son “chant du cygne du secondaire”), est celle de Marie-Pier Nadeau, dont j’ai aussi déjà parlé ici. Marie-Pier ne crève pas l’écran, car on est en direct, mais elle occupe la scène sous tous les plans. Un gros bravo, simplement, pour une performance exceptionnellement éblouissante. Marie-Pier a même su, avec Jordane, pallier le “manque de bande sonore” soudain (un problème technique hors de tout contrôle est survenu), en continuant a capella un duo difficile au plan vocal, encore plus dur sans musique. Cette capacité de faire face à une situation complexe a tellement été bien exploitée que je pensais au début qu’il y avait un bout sans musique dans cette pièce (!).

D’ailleurs, le degré de difficulté en ce qui concerne le chant avait été poussé un cran plus loin cette année avec des mélodies complexes qui changent souvent de tonalité: quelque chose de vraiment pas évident à exécuter, même pour des professionnels, alors imaginez avec des élèves de 14 à 17 ans environ, dont la voix n’a souvent pas fini de se placer.

Un dernier moment auquel je pense est celui où on a intégré une adaptation en français d’une chanson de Justin Timberlake (pour laquelle j’avais à réaliser la bande sonore). Hier, j’ai pu entendre les paroles qu’on y avait mises, mais aussi ressentir l’ambiance qu’on a réussi à dégager de cette pièce qui arrive dans la comédie musicale après un trop plein d’émotions à la suite des meurtres survenus lors de la bagarre qui tourne mal…

Je m’en voudrais aussi de ne pas souligner la présence d’un vrai musicien, cette année. En effet, Mélissa s’était adjoint les services d’un guitariste, Sébastien Tremblay, qui avait aussi un rôle à jouer dans l’histoire en plus d’assurer certaines transitions entre les scènes.

Je suis bien conscient que j’oublie plusieurs personnes ou moments appréciables de la comédie musicale. Ce texte ne se voulait surtout pas exhaustif 😉 En conclusion, je dirais que maintenant que le standard de qualité est rendu aussi loin pour ce genre d’événements, il resterait à trouver une salle mieux équipée et avec une scène plus grande où les merveilleux décors (conçus par “le clan Tardif”, comme les a appelés le directeur adjoint hier soir) pourrait trouver un peu plus d’espace pour se faire valoir encore mieux 🙂

Chapeau donc, à toute l’équipe, aux élèves, aux nombreux aides de toutes sortes, à Mélissa et celles qui l’ont aidée de plus près: il faut énormément de talent au départ pour penser à régler au quart de tour tout ce que peut représenter une entreprise si complexe qu’est la réalisation d’une comédie musicale, le tout en moins d’un an ! Bravo encore une fois 🙂

Malbouffe et écoles – jusqu'où aller ?

(Plus de 2 semaines sans écrire ici… je me néglige… au profit de Twitter qui permet de hacher le temps plus menu. Justement, nous nous posions la question hier, une blogueuse et moi… Billet à venir, mais quand, je ne le sais pas !)

Sur Twitter, donc, en fin de semaine, entre deux bonnes bouffées de soleil chaud, presque trop chaud pour moi (je sais, je suis chiâleux à mes heures ;-)) nous avons eu une discussion à ce sujet: la malbouffe qu’on enraye dans les écoles à grands renforts de reportages quasi-publicitaires, ou de campagnes de promotion, si on considère que le gouvernement appelle les journalistes en premier lieu pour une conférence de presse 😉

On a conclu qu’il valait mieux éduquer d’abord que de réagir avec des interdits, concernant la malbouffe à l’école. Et ça peut s’appliquer à bien d’autres “domaines” également !

Car ce n’est pas en interdisant qu’on apporte le remède à tous les maux de la Terre, loin de là. En interdisant la malbouffe à l’école, on favorise son attrait chez les ados attirés par les interdits, on favorise les repas pris tout juste à l’extérieur des murs de l’école, là où poussent les McDo (qui incarne le Mal par excellence – voir dessin – , même s’il est loin d’être seul !) comme des champignons vénéneux…

Est-ce à dire qu’il ne faille pas éduquer du tout, ne pas encadrer quoi que ce soit à l’école, tout permettre au nom d’une sorte de liberté qui n’en est alors plus une ? Je ne le crois pas, et je n’étais pas le seul dans la discussion qu’on a eue sur Twitter à ce propos. On ne peut tout permettre dans l’école et c’est l’évidence même. On a fait sortir les produits de la compagnie Coca-Cola qui avait eu le monopole des machines distributrices dans toutes les écoles de ma Commission scolaire il y a quelques années et on en est bien contents. MAIS…

Mais sommes-nous vraiment sûr que la malbouffe est disparue à jamais. N’a-t-on, dans les faits réels, qu’enlevé le “paraître”, ce qui est bon pour l’image de la maison d’éducation, ce qui est bon pour le gouvernement (ou le gouverne+ment, c’est selon…), et ce, au détriment de la réalité, plus sournoise, mais tout ausi efficace ? La malbouffe, est-ce vraiment mal ? (Ça peut dépendre de la définition qu’on en donne aussi…) N’est-ce pas plutôt l’abus qui tue ? (Même à petit feu)

Le vrai noeud du problème est-il seulement la malbouffe ? ou l’éducation de base ? ou la façon avec laquelle on “fabrique” les aliments au Canada ? Ou les 3 !!!

L’éducation de base ne peut être suppléée par l’école ou le “bon gouvernement”. L’État ou l’école ne peuvent remplacer l’éducation faite d’ABORD et AVANT TOUT par les PARENTS: c’est in-dé-ni-a-ble, point. On peut l’appuyer, cette éducation, mais encore faut-il qu’elle ait été faite au départ, ce qui n’est peut-être pas le cas pour tous les enfants, par rapport à la malbouffe. Que fait-on aussi des enfants qui mangent ce qu’ils peuvent quand ils peuvent ? Trop de questions restent ici sans réponse, même si on a parfois idée du début de cette réponse… L’image des pouvoirs en place en souffrirait trop, alors on préfère taire le tout, au détriment du réel, celui qu’on ne voit pas tout le temps ou qu’on se refuse de voir dans certains milieux…

La façon avec laquelle on “traite” (J’ai écrit “fabrique” ci-haut) les aliments au Canada est un phénomène encore plus insidieux ! Le Canada, qui est supposé être le “plus meilleur” pays du monde, est aussi celui qui laisse inclure la plus grande quantité de SEL dans les aliments, surtout les préparés, achetés en épicerie ou au resto. Pire qu’aux USA, le pays du… sucre (le sucre raffiné, s’entend !). Ce que les “gestionnaires” (plutôt que politiciens?) du Canada n’ont pas encore compris, c’est que cette sur-quantité de sel a des coûts sociaux énormes, quand les mangeurs de sel que nous sommes arrivons à un certain âge: problèmes cardiaques en tête, multiples pontages coronariens, etc. (Personnellement, j’ai vraiment pris conscience du phénomène quand mon père a été “frappé”, il y a plus de 2 ans et demi.) Mais comme on n’aime donner aux gens que ce qu’ils aiment, on vise la satisfaction à court terme, quitte à payer plus tard, ou plutôt, faire payer les générations suivantes, bien entendu…

Trop facile, ce genre de gestion à courte vue 🙁
Trop déprimant aussi, à moins de vouloir à tout prix demeurer une autruche, la tête bien enfoncée dans le sable pas bitumineux…