Transfert de responsabilité ?

J’ai au moins 7 ou 8 sujets qui se bousculent dans ma tête ces jours-ci pour bloguer, mais le temps me manque. Cruellement. Corrections de fin d’année oblige ! Soyez patients, je reviendrai, mais certains sujets seront peut-être moins “actuels”, quoique…

Aujourd’hui, cette manchette attire mon attention : va-t-on imposer l’alcotest obligatoire pour pouvoir démarrer un véhicule ?

Encore ici, je crois sincèrement (Voir billet précédent : Risque zéro) qu’il s’agit d’un transfert de responsabilité. L’être humain, plutôt que d’assumer ses responsabilités, préfère les transférer à une machine, ou les systématiser, voire automatiser…

Comme futur propriétaire d’un de ces véhicules – si la tendance se généralise ou que l’obligation s’impose par une loi – vais-je devoir payer pour un dispositif dont j’estime ne pas avoir besoin si je sais, comme la majorité des citoyens, être pleinement responsable ? Ne devrait-on pas plutôt imposer ce dispositif après une première offense, et ce, avec force frais ou autre mesure coercitive ?

Le problème actuel est que des gens se faufilent dans une sorte de passoire. Doit-on emprisonner plus (en nombre ou en temps) ? Avec les prisons que l’on a, je ne crois pas que ce soit la solution. Mais on doit être plus sévère pour les offenses à propos de l’alcool au volant, mais, de grâce, ne pas faire payer encore plus les honnêtes citoyens déjà responsables !

L’éducation, à ce sujet, a aussi un grand rôle à jouer : il ne faut pas l’oublier.

Risque ZÉRO ?

Ça fait longtemps que le sujet me turlupine. Avec l’arrivée du fait qu’on songe sérieusement à bannir toutes les piscines dites gonflables à la suite des 3 malheureuses morts (pas ironique du tout ici) survenues au cours des dernières années au Québec, le sujet redevient, encore une fois, d’actualité.

Philelcair, dans un commentaire (le 14e de l’enfilade) chez Antagoniste.net, fait ressortir cette obsession du zéro-mort. Il y dit que cette volonté de tout encadrer pour plus de sécurité et moins de morts, «c’est un réflexe normal humain de vouloir soulager sa souffrance en essayant de faire en sorte que de telles tragédies ne se reproduisent plus. Pris un à un, tout cela (les règlements) a l’air vertueux. Mais pris dans son ensemble, on se rend compte qu’on est de plus en plus contrôlé.»

Il est là, le problème : la totalité des règlements qui s’additionnent les uns aux autres. Bannir complètement les piscines dites gonflables (certaines n’ont absolument rien de gonflable, en passant : j’en sais quelque chose), c’est un peu trop, à mon avis. Le règlement de plusieurs municipalité impose déjà une clôture obligatoire pour toute piscine dont la hauteur n’est pas de 48 pouces, par exemple. Il me semble que c’est déjà suffisant. Et faisons respecter ces règlements pour commencer… De plus, faire des clôtures et mettre des barrières, bannir des produits et toujours épaissir le cadre encore un peu plus ne solutionnera jamais complètement les problèmes rencontrés. Cela n’empêchera jamais complètement les morts accidentelles. Bien sûr, on vise le zéro-mort, ou le risque-zéro, mais il faut être conscient que nous ne l’atteindrons jamais non plus, statistiquement ou normalement parlant.

Ce n’est pas seulement en surprotégeant ou en plaçant la population (principalement les enfants) dans un cocon fait d’une série de règlements que nous éduquerons cette même population.

Un exemple qui me vient à l’esprit est celui des enfants à qui on fait traverser la rue : brigadier scolaire, corde attachée d’un enfant à l’autre dans une file de petits mousses, éducatrice en service de garde à leur tête, etc. Aujourd’hui, on n’apprend plus aux enfants à traverser (avec extrême prudence, bien sûr!) la rue SEULS ! Il me semble qu’à partir d’un certain âge (environ 7 ans, disaient les psy dans l’temps), l’enfant pourrait être éduqué au risque que représente le fait de traverser une rue, et qu’il pourrait le faire seul par la suite. Je ne veux pas paraître nostalgique, mais j’ai rudement appris le risque de traverser une rue à cet âge-là (7 ans), quand un véhicule que je n’avais pas vu venir (vitesse de sa part, insousciance de la mienne) a immobilisé son gros museau de métal chromé (pas de plastique en cette époque !) à quelques pouces de mon nez… Heureusement ici, j’en ai été quitte pour une bonne frousse, et ce chauffeur au pied un peu trop pesant pareillement, sans aucun doute.

Si les enfants apprenaient plus tôt le risque et le danger, donc la prudence, ils ne finiraient pas en amas d’ados déambulant lentement en plein milieu d’une rue, surtout une rue de quartier résidentiel, où c’est reconnu que les enfants ont priorité partout. Bien sûr, il est normal qu’on fasse attention aux enfants dans les rues. Ils y jouent souvent, et c’est parfois le seul espace qu’ils ont, mais, parallèlement, peut-on leur apprendre la prudence également, de sorte qu’ils ne s’insurgeront pas contre vous si vous osez klaxonner le tas d’ados qui élargissent un peu trop les trottoirs ? La route, ça se partage, disait une campagne du ministère des Transports…

Au fond, c’est le débat entre la protection des individus et leur responsabilisation ! Les enfants ont des droits, certes, mais ils doivent aussi apprendre les responsabilités, et c’est là que notre société a une certaine faiblesse !

Résurrection : phase II

La résurrection du groupe vocal, dont j’ai déjà parlé l’automne dernier ici et ici, est complétée.

Il y avait eu la résurrection Phase I, lors de la première prestation en décembre dernier. Cette fois-ci, on a complété la saison entière avec la prestation finale en fin de semaine. Il y avait une excellente ambiance et une belle énergie circulait entre tous les membres du groupe et les autres personnes impliquées qui gravitent autour de l’organisation d’un tel spectacle.

Bref, le groupe a bien survécu, et les membres ont pris conscience des richesses à préserver dans le groupe, tout en se recentrant sur l’essentiel : plaisir et musique ! Bravo à tous !

Monique, Forget.. this budget ?

C’est ce qui semble devoir être le cas…

Pourtant, il y a de bons points dans ce budget, même si c’est évident que ce n’est pas la perfection. Bref, ce matin, je suis ambivalent un peu, tout comme Pierre Duhamel dont on peut lire la réflexion ici.

Devrons-nous nous rendre jusqu’à de nouvelles élections ? Sincèrement, je ne l’espère pas tout de suite, quand même.

À suivre…

En attendant, je vais aller travailler : imposable, bien sûr !

Donnez et… on vous refusera ?!!

Une de mes collègues de travail vend sa maison et, comme on fait d’habitude dans ces circonstances, elle donne certains meubles usagés.

Elle a fait affaire avec le comptoir Emmaüs. Un peu comme la fois où j’ai donné des objets à l’Armée du Salut, ma collègue a eu un peu de misère à fixer une plage horaire pour le ramassage, mais elle a fini par pouvoir régler quelque chose assez rapidement sur ce plan.

Le problème majeur qu’elle a vécu est celui-ci : les gens du camion ont carrément refusé les meubles, soit une causeuse 3 places encore en bon état, deux bases de lit impeccables en mélamine blanche et des skis non parabolliques. Les raisons ? : la causeuse, on n’a pas de place, car ce n’est pas ça qui était prévu sur notre liste (2 commodes finalement jugées en trop mauvais état par la propriétaire (ma collègue) au lieu d’une causeuse, me semble que ça prend pas mal la même place ?) ; les bases de lit, la mélamine n’est plus à la mode (QUOI???) ; les skis, on en a à la tonne, alors… et en plus, ‘sont pas paraboliques ! (re-QUOI ???)

Non, mais, c’est quoi, ces manières ! Je suis sûr que plusieurs personnes auraient apprécié ces meubles et autres objets, moi.
Vite, Mlle Isabelle, envoie-nous un camion, qu’on puisse donner ces objets à ton organisme ! Si l’essence n’était pas si chère ces temps-ci, on pourrait tenter l’expérience !

Entretemps, on est en train de réaiguiller ma collègue vers d’autres organismes, juste pour voir. Elle caresse aussi sérieusement le projet de téléphoner directement à Emmaüs, pour vérifier si c’est une politique ou, plus simplement, une saute d’humeur du camionneur !