WordPress – niaiserie !

L’autre jour, en voulant aller sur un blogue hébergé chez WordPress, je me heurte à un écran me demandant d’utiliser mon identifiant WordPress pour pouvoir aller sur le blogue WordPress. Qu’est-ce que cette formalité ? me dis-je, perplexe.

N’ayant que très peu de temps, je décide de faire demi-tour : tant pis pour le blogue, il n’aura pas ma visite, point final.

Au départ, je pensais à une forme de “blocage” ou de filtre de la part de l’auteur du blogue, mais j’ai changé d’idée aujourd’hui, quand j’ai voulu aller voir un autre blogue chez WordPress. Impossible sans le foutu identifiant.

OK d’abord, je vais m’en faire un, me redis-je. Une fois fait l’identifiant, je pensais avoir accès immédiatement : eh bien non ! Il faut se faire un avatar, selon la fenêtre qui est apparue. Bon, OK, faisons-en un au plus vite avec un bout d’image et ça fera, pensai-je. Eh bien re-non !

Qu’est-ce que c’est encore ? Y a-t-il une autre formalité que je n’ai pas remplie ? Quel est ce dédale d’insignifiances administratives ? Sommes-nous parvenus, chez WordPress, à la Maison qui rend fou des 12 travaux d’Astérix ? Je le crois sincèrement… Puis je lis que, “bientôt”, j’aurai probablement mon accès, le temps que quelque chose dans leur foutu système d’imbécillités administratives valide je ne sais quoi.

Plusieurs dizaines de minutes après, toujours rien. Mon profil ne doit pas être assez complet pour leur collecte de données et j’aboutis invariablement, à chaque tentative de consultation d’un blogue WordPress, sur la page de mon profil à compléter, sans avatar, malgré deux téléversements de la même image…

MISE-À-JOUR : 2007-10-08–8h50 :

J’ai fini par comprendre que la niaiserie administrative est en fait une page (plugin) plus ou moins hors propos vers laquelle un blogueur WordPress nous redirige lorsqu’un blogue est bloqué ou fermé, temporairement ou non. Disons simplement que la procédure est tout sauf conviviale et explicite. Pourquoi pas un simple petit message clair ? Ça serait trop simple ?… Il y a certains blogueurs dont le comportement me rend perplexe (Bien sûr, parmi ceux-ci chez WordPress, il y a celui d’Élodie G ou D dont on a beaucoup parlé ailleurs…)
Merci spécial à Djo pour l’explication (4e commentaire ici) que j’étais en train de découvrir progressivement, mais jamais aussi explicitement !

C'est le bouquet !

… et la couleur choisie est le orange, pour cette fois.

Hier je transférais des photos dans l’ordi quand, tout à coup, je suis tombé sur cette fleur aux pétales de velours. C’est mon fond d’écran depuis hier. Faut dire que le rendu des couleurs sur l’écran du MacBook Pro aide pas mal pour apprécier 😉


Ça m’a donné le goût de chercher quelques autres fleurs photographiées cet été, dans la cour, et, petite fantaisie, de ne choisir que des fleurs où l’orangé prédomine…

Cliquez pour agrandir…


Mise à jour : 2007-09-26–22h34 :
Finalement, le traitement des photos fait par Blogger semble avoir atténué de beaucoup les contrastes et la saturation des couleurs : l’original est bien meilleur sur le fond d’écran que dans la fenêtre du navigateur Internet. Je vérifierai sur d’autres ordis demain. C’est peut-être la réduction du nombre de pixels dans GraphicConverter qui a aussi causé cette désaturation apparente.

«Bon matin !» (sic ?)

Ce matin, je m’interroge sur l’expression «Bon matin!» qui est supposément un anglicisme à proscrire dans notre belle langue française, car elle serait un calque de l’anglais «Good morning!»…

Alors ma question est la suivante : faudrait-il proscrire également «Bonne nuit!» à cause de «Good night!», «Bonsoir!» (bon soir) à cause de «Good evening!» et, tant qu’à faire, «Bonjour!» (bon jour) à cause de «(Have a) good day!» ???

Si on proscrit tout ça, nos salutations seront bientôt très limitées…

Petit film sur le e-book

Ce matin, agréable découverte chez le Renard roux

Un film sur les utilités possibles ou probables du livre numérique (e-book). Le film est un tantinet long (9 mn 20 sec), et certaines scènes comme le e-book à la plage nous laissent un peu perplexe (eau et électronique n’ont jamais fait bon ménage, à moins que…), mais en général, le potentiel est très bien démontré et le film vaut la peine d’être vu.

Le e-book présenté me rappelle la navigation sur un iPhone faite sur un double écran à DEL organiques (comme celui-ci), le tout emballé dans une couverture rigide rappelant le livre haut de gamme. Bien entendu, toutes les fonctions d’un PDA sont intégrées, avec stylet pour la saisie de données, etc. en plus d’avoir la diffusion d’un signal audio avec écouteurs vraisemblablement sans fil.

Le triomphe du faux ?

Est-on en train d’assister ou de participer, collectivement, au triomphe du faux, ou encore au règne de l’image et de l’apparence à tout prix?

C’est la question (encore une !) que je me pose à la suite des aveux de Geneviève Jeanson qui a finalement tout sacrifié pour la gloire… Mettons qu’ici son image a pris une bonne débarque avec ces aveux, mais peut-être que la personne, la vraie, celle qui s’est cachée (ou qu’on a cachée) pendant 10 ans en sortira gagnante, un gain que procurent seules les vraies victoires, pas celles, plus ou moins factices qui apportent le triomphe et les médailles… sauf quand le sport est clair et net, sans tache ou gonflements artificiels. (Est-ce que ça existe encore, par contre ?)

On assiste au triomphe du faux quand on voit toutes ces photos retouchées, toutes ces modes qui s’érigent en diktats que l’on doit suivre ab-so-lu-ment si l’on veut être in et non out et rejet

On voit venir le triomphe du faux quand on voit tous ces politiciens à l’image préfabriquée par une armée de conseillers, qui nous véhiculent tantôt une partie d’information vraie tout en cachant l’autre partie, tantôt un plus ou moins pieux mensonge pour convaincre (artificiellement – le temps de cocher un bulletin de vote) quelqu’un de voter pour un parti…

On perçoit le triomphe du faux quand on utilise que partiellement des statistiques à qui on peut faire dire ce que l’on veut en les manipulant ainsi… Même chose en ce qui concerne la manipulation de l’information en général, quand on ne révèle que des bribes, en ne jetant en pâture que des petits morceaux de vérité aux journalistes de plus en plus assoiffés de triomphe et de cotes d’écoute (eux aussi sont “pris” dans un système qui favorise l’immédiateté de la cote d’écoute dont on se glorifie)…

On est dans le règne du faux quand l’apparence prime sur le vrai, sur la personne, sur le côté humain véritable…

Le faux règne en roi et maître quand on voit des vies parallèles, fabriquées sur Second Life ou autres Facebook ou la quantité d’ami (encore un concours artificiel basé sur des amitiés plus ou moins artificielles) importe au lieu de la qualité des amitiés… (Par contre, ici, des gens trop naïfs exposent leur vie privée qui n’a plus de privé que le nom, puisque toute la planète peut savoir !)

Bref, dans toute cette quantité d’informations, qu’est-ce qui demeure vrai, qu’est-ce qui est faux ? Ou est la poudre aux yeux versus la sincérité ?

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Bien sûr, j’espère encore que j’exagère un brin, car il demeure toujours, quelque part, du vrai, du sincère. Mais on tend trop, en ces temps-ci, à ériger en système l’image ou l’emballage au détriment de la vérité, qui se cache plus en profondeur, très souvent. On systématise trop le résultat immédiat au détriment de la fierté qui résulte au bout de l’effort. On insiste trop sur les chiffres absolus de celui qui est (ou veut être) le meilleur au monde au détriment de tous ceux qui donnent le meilleur d’eux-mêmes… On court trop après une célébrité qui n’apporte que très peu de vraies choses, en bout de ligne.

Dur constat, peut-être, ce matin. Mais je veux lancer tout ça en guise de piste de réflexion sur notre société…

Mise-à-jour : 2007-09-21–10h15 :
Bien sûr, ce qui est dénoncé ne doit pas nous plonger dans le pessimisme qui est, presque par définition, sans avenir, ou qui à tout le moins démotive grandement. Ce qui est dénoncé doit donc servir à construire des bases ailleurs, et ainsi pouvoir continuer à cultiver l’optimisme. (Voir billet de François ici et ici.)