Automne gris foncé et grogne populaire…

JetouffeÇa fait 2 mois, depuis septembre 2014, chaque fois que j’écoute les actualités, que je lis un texte relayé par telle ou telle connaissance Twitter ou Facebook, ça fait 2 mois, donc, que j’ai un sentiment de déprime qui ne passe pas…

Ça fait 2 mois que le gouvernement Couillard, nouvellement élu du printemps dernier (l’été a été calme, lui), lance ballons d’essai par-dessus ballons d’essai… Tellement de ballons d’essai qu’on ne sait plus lequel finira par se concrétiser, car les volte-faces se succèdent au même rythme, ou presque, que les lancements de ballons. Tout ce qu’on réussit à savoir, c’est que “Tout doit être mis sur la table” et que “Aucune hypothèse n’est écartée”, même si, en éducation, le “sublime” ministre Bolduc (gaffeur professionnel de son second métier) finit par dire que, finalement, on ne touchera plus à ceci ou cela, que les mesures (à couper) qui touchaient les services aux élèves ne doivent plus être mises de l’avant par les Commissions scolaires, mais que les coupures doivent être faites quand même, etc. (Aucune administration ne se fera hara-kiri, tout de même…) Bref, la CONFUSION est semée dans tous les esprits. L’insécurité aussi. Et le gros bon sens s’éloigne lui aussi…

Parallèlement à tout ça, on sait que les employés de la fonction publique et du secteur para-public auront à renouveler leurs conventions collectives d’ici peu. Le prof que je suis fait donc partie de ce groupe… que je le veuille ou non. Évidemment, on voit poindre, même pas subtilement, des annonces que la caisse est vide, qu’il faut couper, se serrer la ceinture, etc., afin d’atteindre l’objectif du déficit zéro, et ce, pour hier de préférence. Tout ça me rappelle étrangement Lucien Bouchard et “son” déficit zéro de 1996… Mais cette fois-ci, j’ai l’impression, peut-être biaisée par plus d’expérience de vie (et plus de politiciens qui ont alimenté la machine à cynisme que nous devenons de plus en plus à mesure qu’on est plus… lucide !), que ce sera pire encore, du moins pour nous. Car on sait tous que les médecins (je n’ai rien contre eux, ceci dit) seront épargnés, l’actuel ministre de la santé (Barrette) ayant “négocié” d’avantageuses augmentations (pour les spécialistes, du moins) avant de passer dans le clan des ministres. De plus, avec 3 médecins aux premières loges du pouvoir, mettons que les autres médecins peuvent dormir un peu plus tranquilles, eux.

Toujours en même temps que tout ça, la classe moyenne, dont je fais partie, sera mise à mal, financièrement parlant… encore une fois. Actuellement, on ne sait pas trop comment ça se fera, mais trop d’hypothèses circulent présentement dans les journaux pour qu’il ne se passe rien au final. Nos politiciens font bien leur job de lancement de ballons d’essai en frappant potentiellement sur tout ce qui bouge, pour voir comment réagira l’opinion publique et les principaux intéressés avec ces coupures envisagées. Ces jours-ci, on parle des frais de garderies qui désavantageraient les familles qui comptaient là-dessus pour avoir quelque(s) enfant(s) de plus, question de renouveler un peu la population active du Québec, entre autres.

Couillard-Av-Ap

Demain, on parlera sûrement d’un autre truc encore… Un truc qui remet en question plusieurs des principes fondamentaux de nos programmes sociaux qui sont des choix de société. Et comme ce sont des choix de société, c’est en société qu’il faudrait en débattre. Et ces débats étaient LOIN d’être annoncés pendant la campagne électorale qui a conduit ces élus au pouvoir. Discours de campagne et discours une fois au pouvoir sont tout à coup presque diamétralement opposés (voir image ci-contre), et ce, peu importe le parti au pouvoir.

D’un autre côté, on sait que, collectivement, on s’est fait flouer de moults millions par ces bandits et ces mafieux de la “construction” et de l'”ingénierie”, proches amis des politiciens au pouvoir, et que rien ne sera fait pour récupérer ne serait-ce qu’une partie de ces millions, l’autre partie étant engloutie en frais d’avocats de toutes sortes, j’imagine, si jamais des démarches avaient été entreprises…

Bref, on se sent assaillis de toute part, la morosité ambiante nous envahissant petit à petit. Ne restera, pour les politiciens au pouvoir, qu’à frapper sur ceux qui seront le plus à terre et, hop!, le gouvernement deviendra soudainement plus “rentable”, comme si c’était une entreprise qui doit faire des profits : voir à ce sujet l’histoire du gouvernement fédéral qui refila jadis aux provinces… qui, elles, songent à refiler encore plus aux municipalités… et donc, en bout de ligne, toujours au sempiternel con…tribuable qui n’a qu’à payer et payer encore.

Et ceux qui “chiâleront” (se plaindront) le plus fort finiront par se faire respecter (comme les médecins spécialistes, par exemple?), comme si la seule façon d’avoir le respect en 2014 était de gueuler le plus fort et de faire le plus de pression possible sur le gouvernement. Mais qui peut se permettre de faire ainsi pression ? Qui a ce pouvoir ? Ou qui osera ? Après tout, ce sont nous qui élisons ces gouvernements… mais sûrement pas sur la base des promesses électorales dont les élus se moquent à qui mieux mieux une fois le pouvoir obtenu…

Ça ressemble à une autre situation, par exemple, quand un client est insatisfait d’un produit : s’il chiâle bien et aux bonnes personnes, il arrivera à payer moins cher (voire pas du tout) la réparation d’un bris qui n’est pas supposé survenir si tôt dans la durée de vie du produit, etc. On vivrait donc à une époque où il faut faire savoir son mécontentement très fort, jusqu’à ce que le gros bon sens refasse surface… parfois.

En plus, il a été démontré, par le FMI lui-même, que les politiques d’austérité ont un effet pervers pire encore que celui qu’elles veulent combattre.

Alors, devant ces bêtises, saurons-nous nous mobiliser collectivement en cette époque paradoxale où l’égoïsme ou l’égocentrisme semble roi et maitre au moins autant que le chiâlage ?

À suivre !

Oser la métamorphose (Mois de la Culture 2011)

Extrait d'un Prezi des élèves… ou comment métamorphoser ses pratiques, ses apprentissages, ses évaluations et, pourquoi pas, ses pensées et son être même !

Je me rappelle, quelque part dans le premier quart de l’année 2010, Nathalie Couzon (@nathcouz sur Twitter), une prof de français en prêt de service au MELS, m’avait approché afin de réaliser une activité pour le Mois de la Culture 2011 (page d’accueil ici), un projet annuel (depuis quelques années) du Ministère de l’Éducation (projet dont je ne savais rien parce que je m’abreuve généralement aux sources d’informations qui viennent à mon ordi, plutôt que d’aller moi-même voir un site AU CAS OÙ il y ait quelque chose d’éventuellement intéressant: vive ici les fils RSS que pas assez de gens connaissent et les autres outils de veille, dont Twitter, un outil de veille humaine où c’est notre réseau – des gens en chair et en os – qui nous alimentent… FIN DE LA LONGUE PARENTHÈSE !)

Pour le mois de la Culture 2011, le thème était, au départ, séduisant: oser la métamorphose ! Il y avait de quoi anticiper de belles réalisations 🙂 ! Par la suite, nous avons convenu des modalités de réalisation du projet, après que Nathalie eut déniché une conteuse (Voir mon billet ici), Ariane Labonté (le site d’Ariane et sa page Facebook), qui est venue apporter l’élément unifiant qui a fait le fil (d’Ariane!) conducteur de ce projet en quelque sorte.

À partir d’une thématique que j’abordais chaque année avec mes élèves, et ce, depuis plusieurs années, soit les changements climatiques et la protection de notre environnement en général, Nathalie a élaboré une suite d’activités où les élèves ont pu sortir des moules généralement établis qui prévalent dans une école plus traditionnelle ou uniforme (ou encore uniformisée par l’évaluation – j’exagère un peu ici, car l’activité sur les changements climatiques avait déjà été un peu transformée, chaque année un peu plus, entre autres sur ma défunte plateforme Ning !)

Nous avons donc pu laisser plus de place à la créativité de chacun, après avoir revu certaines notions ensemble sur les textes courts, slogans, courts poèmes et autres, après la rencontre charnière avec Ariane aussi, qui a su faire s’extérioriser les pensées de chacun concernant notre propre environnement, etc.

Élèves au travail - Priori-TerreAinsi, les élèves ont réalisé, en équipe, tout en intégrant* les TIC, une présentation Prezi, une sorte de “logiciel en ligne”, à être utilisé pour des présentations originales, plus dynamiques qu’avec le traditionnel et souvent trop omniprésent PowerPoint. Pour travailler en équipe, les élèves utilisaient ce que je peux appeler l’EtherPad du RÉCIT, baptisé EPad – grâce à la collaboration de Pierre Lachance du RÉCIT (J’avais écrit un billet là-dessus ici): les élèves ont donc pu découvrir ce qu’est une véritable collaboration, où chacun travaille, et où on voit au sens propre le travail de chacun (historique inclus). Comme outil de prise de notes collectives, de co-construction de texte et de collaboration, c’est dur à battre. Il reste juste à le faire connaitre et à répandre son usage, quoique les recettes miracles ou les solutions uniques existent rarement sinon jamais… ou ne conviennent pas à tous.

Ainsi, selon les mots d’André Roux (un autre très important collaborateur dans ce projet), nous avons pu voir se construire une mosaïque littéraire, et même voir les élèves en devenir partie prenante. Voilà une belle métamorphose, apportée entre autres par la collaboration de tous.

Au cours du projet, il était plus qu’intéressant de voir les élèves se plonger dans la tâche à accomplir, parfois à un point tel qu’ils en oubliaient ces cloches si chères à Pavlov ! Que voilà une belle occasion pour eux d’apprentissages signifiants, de prises de conscience et d’investissement personnel… On avait ainsi la preuve qu’en métamorphosant nos pratiques, nous pouvons aussi métamorphoser celles des élèves.

Étincelle de départ
www.collaborativespark.com

Dans ce projet, il y a donc eu l’étincelle de départ, donnée par l’enseignant et la chargée de projet, puis la rencontre, la prise de conscience, l’utilisation d’outils nouveaux et la réalisation, le tout dans un climat de collaboration omniprésente : cette collaboration qui est la clé de la réussite de tels projets, et aussi un gage de réussite pour l’avenir de l’éducation ! Pour paraphraser Catherine Lapointe dans sa vidéo sur Clair2011, les jeunes sont prêts pour cette collaboration, mais les autres acteurs de l’éducation le sont-ils ?

Une métamorphose s’impose pour l’avenir de l’éducation et celui de nos élèves. Y plonger une fois nous fait désirer une transformation permanente… et suscite bien d’autres projets du genre !

En terminant: quelques liens à consulter :

Les présentations Prezi réalisées par les élèves pour ce Mois de la Culture 2011:

1234567

La vidéo tournée par l’équipe du MELS, lors de la réalisation du projet.

Quelques excellents billets sur le projet :

celui de Nathalie Couzon

celui d’André Roux

Les autres vidéos tournées dans d’autres projets dans d’autres matières scolaires, pour le Mois de la Culture 2011 sont ici.

Et enfin, mes autres billets écrits en lien avec ce projet (à l’époque où il ne fallait pas mentionner la thématique, ni les mots Mois, Culture, 2011 ;-))

sur EtherPad et l’écriture collaborative (voir aussi quelques notes prises pendant l’atelier que Nathalie et moi avons animé à Clair2011 sur ce sujet.

-sur la visite de la conteuse Ariane Labonté dans le groupe au printemps 2010.

Une conte-heureuse ;-)

Il y a de cela quelques jours, une conteuse, Ariane Labonté, avait l’occasion de venir nous faire une présentation, dans un de mes groupes d’élèves de 3e secondaire…

Cette rencontre s’inscrivait dans le cadre d’un projet sur lequel je travaille depuis quelque temps en collaboration avec une autre enseignante sur un projet qui aboutira de façon “finale” en 2011: je ne peux en dire plus pour l’instant, parce que le tout n’est pas encore rendu public sur le site définitif du projet, site que je ne gère pas, etc. Voilà pour les délais de publications de certaines informations… … …

D’ici là, par contre, rien ne m’empêche de livrer un petit compte rendu de nos expériences et des réflexions qui les accompagnent.

Alors présentement, nous sommes dans le bain jusqu’au cou avec ce projet… et c’est motivant !

Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme, dit la phrase très connue de Lavoisier. Tout est parti d’une thématique sur les changements climatiques, thématique que j’avais déjà abordée sur le plan scolaire avec des élèves, il y a plusieurs années de cela. À l’époque, ce n’était qu’une évaluation en écriture d’un texte de type “ultra-scolaire” (le genre de texte qu’on ne rencontre jamais dans la vraie vie, même pas dans les journaux ;-)) Quelques années plus tard, avec une collègue, on avait fait évoluer le dossier qui était devenu un projet un peu plus ample, mais toujours tourné en fonction de la sacro-sainte évaluation dont on ne peut ab-so-lu-ment pas se passer au Québec (et ailleurs aussi) (Billet à venir ? BilletS à venir ?)… Ce projet, à mon sens, était déjà une belle évolution du traitement de cette thématique que j’estime importante.

Par la suite, lorsque l’autre prof m’a contacté pour connaitre mon intérêt dans un éventuel projet, j’ai dit oui, sans trop savoir dans quoi je m’embarquais, mais l’expérience me tentait.

Nous avons fait évoluer le dossier “changements climatiques” en y intégrant la présentation d’un conte, par la conteuse elle-même, un conte qu’elle a fini par écrire spécialement pour l’occasion: grand merci à Ariane !

Et là, vers la fin de la rencontre avec la conte-heureuse, comme elle se nomme elle-même, mon cerveau s’est mis à faire des liens…

Avant la rencontre, les élèves avaient pris connaissance de différents documents, audio, vidéo, textes sur les changements climatiques. Des trucs surtout informatifs. Cérébraux. Aujourd’hui, ils ont VÉCU une expérience, grâce à Ariane qui, en réutilisant de ces informations dont certains élèves se rappelaient encore, a su écrire un conte qui touche… le coeur. Par la suite, les élèves auront à réaliser d’autres choses à partir de ce qu’ils ont vécu aujourd’hui: il y aura donc d’autre(s) billet(s) à venir à ce propos.

Mais d’ores et déjà, je peux dire que le coeur étant touché, il y a maintenant beaucoup plus de chances que plus d’élèves se sentent motivés à agir pour protéger notre environnement, car rien ne bat la motivation intrinsèque, celle qui vient du coeur, de ce qu’on appelle “notre fond”, les fondements même de l’être humain tout entier.

Ariane, simplement un gros MERCI 🙂

Le projet se continue actuellement. Nous avons intégré des sessions de travail en équipe sur le EtherPad du RÉCIT (rebaptisé EPad) dont un des membres a installé le code open source de EtherPad sur un serveur local (Pierre, un gros merci à toi et à ton esprit de pionnier, ainsi qu’à tous ceux qui collaborent à ce projet). On teste le serveur et on se rend compte du succès qu’un tel service pourrait avoir avec une infrastructure plus solidement établie (lire ici, “avec plus de $ investi” !) D’ici là, l’expérience se poursuit avec succès: mes élèves étaient tellement absorbés l’autre jour que si on ne leur avait pas dit de sauvegarder, ils seraient restés rivés à leur chaise devant leur ordi à travailler les mots ensemble, chacun avec les membres de son équipe. C’était beau à voir travailler. Bien employées, les TIC sont une aide précieuse au climat de collaboration. J’y reviendrai dans un futur billet aussi… (Eh que j’ai des billets à écrire, moi ! ;-)))

Pêche et environnement sauvage :-)

Superbe cocktail vacances à savourer au moins une fois par année, le secteur de la rivière Péribonka appelé la Vallée de la Péribonka vaut la peine d’être vu et parcouru pour qui aime la nature sauvage, et ce, malgré les vestiges d’une activité forestière, qui a passablement modifié le lit de la rivière (on a un peu refait depuis), et d’une activité hydro-électrique qui a aménagé des lacs-réservoirs sur le tracé de la rivière, d’où le découpage en secteurs… entre les barrages construits depuis quelques dizaines d’années.

Depuis quelque 3 ans, on s’est affairé à baliser la rivière, parsemée de hauts-fonds parfois sablonneux, quelquefois rocheux, on a commencé à aménager des endroits pour la mise à l’eau des embarcations, on a publié un guide fort intéressant – à ne pas lire en naviguant par contre! -, et on se propose d’installer éventuellement quelques équipements de base là où on fait actuellement du camping sauvage sans aucune installation : camping qui est agréable selon moi, mais ce n’est pas l’avis de tous. (C’est que je suis du genre à détester profondément les campings où on s’entasse comme lorsqu’on vit en ville, mais sans l’isolation des murs ! Le camping devrait n’exister que pour profiter de nos grands espaces :-))

Voici donc quelques photos prises lors de ce voyage de 2008, 3e édition pour moi, mais la xième pour le reste du groupe, plus restreint cette année : 5 personnes et 3 embarcations (chaloupes à moteur hors-bord) – d’habitude on est 9 ou 10 pour 5 ou 6 embarcations.

La rivière Péribonka et les nombreuses falaises qui la bordent.

L’immense évacuateur de crues du barrage Péribonka 4 (156 km du Lac St-Jean, si on suit le parcours de la rivière – plus de 100 km au Nord du Lac à vol d’oiseau), dont la construction n’était pas terminée à pareille date l’an passé.

La Péribonka est parsemée de baies où la chaloupe ne peut parfois pas aller, mais ce n’était pas un problème cette année avec un niveau d’eau plus élevé qu’à l’habitude (au moins 30 cm de plus, allez donc savoir pourquoi !!!)

C’est dans ces baies et dans les entrées de petites rivières affluentes que se cachent souvent le brochet, poisson abondant dans cette rivière.

Baie de la rivière Jolie, près de la borne no 46. J’y ai pris mon plus gros brochet à vie (Je ne suis pas très pêcheur, alors ma prise est une bonne prise, sans plus ;-))

Le voici donc, gardé au frais dans la rivière (après qu’il ait vécu une mort rapide : rassurez-vous) pendant que la chaloupe avance lentement.

Deux des trois ouananiches pêchées pendant le voyage par de meilleurs pêcheurs que moi 😉

Chutes de la rivière du Sault, situées presque en face de notre campement : borne no 62.

Le campement, dans un des endroits plus surélevés, contrairement à notre campement de l’an passé qui, lui, était situé sur le bout d’une des nombreuses îles de la Péribonka : zones plutôt inondées cette année à cause du niveau de l’eau.

Vue vers l’Ouest, à partir de notre campement.

Certains y auraient même vu ce mirage ! 🙂
Cette photo date de 2006 : nous avions campé au même endroit que cette année. Mais la météo était assez différente : voir ma photo d’alors !