À Clair2010, les 28, 29 et 30 janvier 2010 (ma synthèse ici), tout comme au colloque Génération C des 20 et 21 octobre 2009 (ma synthèse ici), il y avait diffusion sur écran géant des gazouillis (tweets) publiés tout au long du colloque.
Ceux-ci ont plusieurs usages dont il sera question ci-dessous.
Mais juste avant, voici rassemblés tous les gazouillis concernant Clair2010, dans CE FICHIER PDF (environ 222 pages, 14,39 Mo). J’ai regroupé tous les gazouillis (de ceux qui n’ont pas les tweets protégés) portant le hashtag (catégorie) #Clair2010. Il y a tous les tweets publiés pendant les 3 jours du colloque, mais aussi ceux datant de jusqu’à environ 10 jours avant et 10 jours après le colloque. Bonne lecture !
De plus, Michelle Deschênes et Séverine Parent, qui assistaient aussi à Clair2010, ont publié ici et ici quelques renseignements utiles concernant ces gazouillis. Elles ont compilé, de leur côté, en jouant dans le code (ce que je n’ai pas encore appris à faire), afin de pouvoir avoir les données sous forme de fichier Excel (qui sera peut-être disponible quelque part – à suivre). Merci à vous 🙂 !
Concernant le backchanneling, voici ce à quoi ceci me sert, en gros. Libre à vous de compléter et de commenter par la suite.
Tout d’abord, ça me sert à alimenter les personnes qui auraient voulu être présentes, mais qui ne peuvent pas être présentes physiquement. Souvent, ces personnes collaborent à la discussion par leurs réflexions, 140 caractères à la fois. À Clair2010, François Bourdon fut dans les top 5 gazouilleurs malgré son absence physique des lieux. Il en avait été de même pour Jacques Cool à Génération C.
Ensuite, le backchanneling me sert à objectiver au fur et à mesure ce qui se dit lors d’une conférence ou ce qui se passe dans un atelier, par exemple. Cette objectivation partagée devient rapidement un questionnement collectif, une discussion en parallèle dont on peut faire état dans un atelier, etc.
Bref, cet échange Twitter, lors d’un grand événement où on veut pousser plus loin notre réflexion afin de mieux agir encore, permet de co-construire une véritable réflexion collective, un brassage d’idées dans cet incubateur public que chacun peut consulter par la suite, en filtrant un peu le bruit qui peut s’y glisser. Ça aussi, c’est véritablement humain lors de n’importe quelle discussion, réunion, etc. Qui n’a jamais soupiré ou émis lui-même du bruit lors d’une réunion “en personne” ? Que cette personne, et je doute qu’elle existe, jette alors la pierre aux bruiteurs qui, à Clair2010, se faisaient quand même assez rares 🙂 !
Alors, personnellement, le backchanneling, j’a-do-re 🙂 ! Car ça me permet de rester attentif, car je demeure constamment sollicité et ça me convient parfaitement.
D’aucuns pensent encore, surtout ceux qui sont moins versés TIC (?), que le backchanneling peut être une nuisance, qu’il distrait… Je me rappelle qu’à Génération C, un bruit plus fort que les autres s’était introduit dans la conversation… et il a vite été régulé, puis la personne s’est même excusée !
À Clair2010, j’ai aussi utilisé le backchanneling pour me prendre des notes afin de co-rédiger un article pour l’Infobourg sur la conférence de Prensky. Ainsi, je diffusais mes tweets de la conférence pour que les absents suivent, mais juste avant, je copiais le tweet et le collais dans un petit traitement de texte de base pour en faire ainsi mes notes sans les gazouillis des autres rédigés lors de la conférence… Double tâche à un rythme soutenu pendant plus d’une heure : j’étais un peu essoufflé après la conférence de Prensky, puisqu’en plus, j’ai réussi à prendre quelques photos pour Roberto 🙂 ! Je me reconnais bien dans ce genre de trucs-là ! Ah le multitasking, ou plutôt la façon de travailler de l’ultra-commutateur 😉 ! (Il semble ne pas exister de mot pour cela, car ultra-commutation aurait un sens légèrement différent qui consisterait à échanger une tâche au lieu de juste alterner entre des tâches… mot à inventer, sens à ajouter ?)
C’est rigolo, mon blogue sert souvent à cela. Être plus attentive car je veux en parler et choisir, donc pas le choix, faut rester vigilant. Je te comprends parfaitement…
Zed ¦)
The shelehordars are paying rather than the CEO. Cold you imagine if Rick Scott had to pay out of pocket for his failure to supervise his team?
¿a hora entienden porque el cine mexicano esta jodido? yo no veo pelÃculas mexicanas son puros churros, pésimos directores, actores de refrito, siempre los mismos, pésima iluminación, fotografÃa, guiones, actuaciones, efectos etc. pero a como muelan en entrevistas para promocionar las pelÃculas y disuadir al publico para que las vea, si no hay asistencia es por que no sirven y punto, hagan buenos producto y comerciales, que se vendan no pendejadas de intelectualismo.