Éthanol, une panacée ?

Ce soir à l’émission Enquête, un intéressant reportage sur l’éthanol et son utilisation que l’on veut rendre de plus en plus répandue…

Volonté politique évidente, mais à quel prix !

On subventionne abondamment une production qui, somme toutes, semble vouée à une non-rentabilité énergétique. En effet, on trace un bilan mitigé, voire négatif, au plan énergétique, concernant cette production de carburant qui s’avère en plus moins efficace que l’essence. Outre les considérables surfaces de culture du maïs, on constate un dégagement de gaz à effet de serre tout au long du processus et de la combustion du carburant, quantité de gaz qui est supérieure à la quantité de CO2 absorbée par les plans de maïs pendant leur croissance.

De plus, l’éthanol offre un rendement énergétique moindre que l’essence : petit test à l’appui, dans le reportage, qui semble prouver ce qu’on savait déjà…

Bref, une balloune politique, de la poudre aux yeux pseudo-environnementale ou encore la voie de la facilité ? C’est ce qui se dégage de l’ensemble de ce dossier.

Il faudra donc que l’humain trouve à moyen terme une autre source d’énergie ou, mieux, qu’il apprenne à limiter ses appétits voraces en terme énergétiques. Qu’on développe mieux les transports, qu’on fasse de meilleurs choix dans nos investissements ou dans les subventions qu’on accorde souvent à gauche et à droite pour garantir quelques votes influents. Et aussi, qu’on apprenne à ne pas tout sacrifier sur l’autel de la sacro-sainte économie qui prend parfois plus de place que celle qui devrait lui revenir. L’argent est certes important, mais il n’est pas tout.

Une autre utilité de Facebook…

Le renard Roux m’a fait découvrir plus tôt cette semaine une autre utilité de Facebook : il a eu un feedback très positif de la part d’un ancien élève qui, autrement, ne lui aurait probablement pas communiqué cette bonne nouvelle.

Bien sûr, ces temps-ci, je parle peut-être souvent de ce phénomène qui, pense-t-on, marque tout le monde… Pourtant, cet après-midi, juste pour faire un sondage rapide, j’ai demandé à un groupe d’élèves de 3e secondaire qui était sur Facebook : seulement 3 élèves ont levé la main. Ou bien ils sont drôlement pudiques avec moi (ce qui serait assez surprenant) ou bien (plutôt) peu semblent attirés (du moins jusqu’à maintenant) par ce phénomène. Ils auront bien le temps de changer d’idée… peut-être ! Mais rien n’est moins sûr. Enfin, on verra.

Quant à moi, un de mes anciens élèves m’a récemment suggéré de faire le saut, question de voir de l’intérieur. Ce que je ferai vraisemblablement, probablement, … Enfin, on verra 😉

Alors Facebook n’est pas seulement profondément inutile comme certains l’ont constaté (ce qui n’est pas mauvais : c’est inutile, pour eux, simplement, c’est tout). Facebook possède aussi ses utilités, même si beaucoup de ce qui y est échangé est plutôt superficiel ou peu profond (La mesure de la popularité au NOMBRE d’amis en est un exemple flagrant!). On peut avoir du plaisir dans la vie, car sinon, la vie est plate ! Alors si ça fait plaisir à certains, tant mieux ! Les autres trouvent leur plaisir ailleurs simplement.

Par contre, rien n’empêche (je dirais presque que c’est une obligation) la prudence élémentaire dont on a parlé entre autres ici et (Voir aussi ici et ici!)

(Je devrais peut-être faire une nouvelle catégorie Facebook ;-))

La traçabilité de l'individu mobile…

Florence me fait découvrir ce soir un texte très précieux sur un thème sur lequel nous réfléchissons depuis quelque temps. Un thème d’autant plus actuel en ces temps de surveillance par caméras plus ou moins cachées, de collectes de données par divers serveurs (dont celui qui héberge ce blogue), etc.

Le texte est ici : La traçabilité de l’individu mobile : vers la surveillance désirée, par Arnaud Belleil.
J’adore cette réflexion-piste de réflexion sur le sujet, car il nous faut nous poser ces questions à mon avis fondamentales sur les droits (et responsabilités) des individus de notre société en transformation, voire en mutation.

Le livre via le Net ?

Une expérience est en cours actuellement. Elle consiste à développer un widget qui permet l’affichage d’un livre via Internet. Voici ci-dessous un exemple de ce “work in progress” (Si du code s’affiche, c’est que l’expérience est en cours et donc incomplète encore au moment où vous voyez ceci. On peut envoyer les commentaires directement à Clément, sur son blogue, dans ce billet, ou me les faire et je relaierai par la suite. C’est aussi ça, la communauté des blogues !

document.write(‘

‘);var monFlash = new FlashObject(‘http://www.nsxa-server.net/Dagobah.WebServices/book/editis.swf?ean13=9782735702879&bookshop=acropole&url=http://www.nsxa-server.net/Dagobah.WebServices/book&url_client=’+document.URL,’editis’,337,326,8,’FFFFFF’);monFlash.write(‘acropole_9782735702879_pf’);

Une utilité de Facebook…

Pour continuer sur la lancée des billets concernant ce phénomène, je regarde ce soir la nouvelle émission Une heure sur terre, à la SRC (Radio-Can pour les intimes).

Je tombe sur l’histoire du jeune Nicholas Boisvert Anderson, un jeune “franco”-Américain de 18 ans qui, grâce à un réseautage social créé sur Facebook, s’est procuré des recettes pour augmenter l’efficacité d’une campagne de financement visant à aider les gens du Darfour, victimes d’un génocide dont on n’ose presque pas parler encore aujourd’hui…

Ainsi, il a amassé 306 000 $ et s’est rendu au Darfour l’été dernier. IL recommence sa levée de fonds cette année et veut réunir au moins 375 000 $.

Voir une partie de l’histoire ici, dans cet article… (1re référence Google)
Le blogue de Save Darfur…
Un billet sur ce blogue concernant l’aventure de Nicholas…