Se mêler de ses affaires…

Fin de la semaine passée, dans un commerce à grande surface.

Toute la petite famille magasine tranquillement, toute heureuse d’avoir pu se faire rembourser (sous forme de carte échangeable contre de la marchandise) une grosse imprimante de 400$ décédée prématurément 3 mois à peine après la fin de la garantie de 12 petits mois.

Tout le monde est heureux, bébé aussi, tout empaqueté, mais détaché (pour un petit peu de liberté de mouvement des bras), dans son siège d’auto ultra enveloppant, la capote du siège un peu baissée pour pas que poupon s’affole et qu’il “claustrophobe” trop fort… Bébé regarde les couleurs vives sur telle ou telle boite de marchandise, puis regarde son papa qui pousse l’immense charriot dans lequel se trouve le siège dans lequel se trouve le bébé… L’arbre est dans ses feuilles.

Et la vieille fouine arrive dans le décor :

-Monsieur, les lumières ici sont vraiment très fortes, vous savez. Vous devriez (impérativement, dit son regard) abaisser la capote du siège (illico, dit encore la même maudite paire d’yeux) !

Je fige. Vraiment. Je ne trouve vraiment pas quoi répondre à ÇA. Je réagis souvent comme ça, en deux temps. C’est pas écologique, les deux-temps, mais c’est plus vite que quatre temps, non ?*

Farce à part, voilà maman qui revient avec un truc quelconque. Et la vieille coriace de répéter ses mêmes phrases. Maman de répondre, après un petit temps moins long que le premier temps de la réaction de papa :
-Mais quoi… Voulez-vous bien vous mêler de vos affaires !
Le tout dit fermement, mais sur un ton très poli.

Et la vieille maudite de répondre :
-C’est ça, laissez-y regarder les lumières trop forte, NAH !

Quelques temps passent (je peux les compter, comme en musique : 1-2-3-4 – donc, pas de “sic” ici)…

-Non mais, ils les regardaient même pas les lumières ! Il me regardait, souriant. Nous étions heureux. …

Quelques autres temps passent…

-Tsé, me dit-elle, j’suis encore en beau maudit !

-Moi aussi ! (GRRRR!)

La vieille acariâtre avait probablement lu un livre dont le titre pourrait être “Comment gâcher un instant de bonheur entre un poupon et son père”…

L’inconscience est une chose. La surprotection en est une autre. On peut-tu juste vivre équilibré et s’occuper gentiment de ses enfants sans avoir les imbéciles du village sur le dos ?

NOTE :
*L’allusion aux motorisations est purement fortuite, gracieuseté du souvenir de ma relâche et du “ski-doo” qui y a participé un petit peu.

-La couleur rouge utilisée pour mentionner le personnage qui n’a pas le beau rôle dans l’histoire est inspirée du sentiment provoqué par ledit personnage.

Madame la Girouette

Je sais pertinemment que ce terme est interdit en Chambre, mais comme je ne suis pas au Parle+ment, je me le permettrai allègrement, car il réflète une toute petite partie du ressentiment que j’ai envers ce qui s’avère être notre grand patron à tous, les éducateurs…

Hier matin, quelle n’est pas ma surprise de recevoir par courriel une copie pdf (un “scan” dont on retrouve copie jpg ci-dessous) d’une lettre de la Ministre de l’Éducation, des Loisirs, Sports, Chasse, Pêche, etc, etc, etc. (On aurait donc dû garder juste l’Éducation dans ce foutu ministère… mais pour ce que ça aurait changé…)

Il y a deux problèmes reliés à cette foutue lettre.

-1-
Le premier est qu’on a décidé de reporter un changement important de la Réforme, devenue depuis Renouveau pédagogique car les euphémismes se digèrent peut-être mieux (?), soit le “cours-qui-n’en-est-pas-tout-à-fait-un-mais-qu’on-a-décidé-d’entrer-dans-des-cases-horaires”, et j’ai nommé le Projet intégrateur. Ce qui m’enrage le plus, c’est surtout la raison invoquée par Madame : permettre aux profs un temps d’appropriation, et blablabla et blablabla. QUOI ? PARDON ? La VRAIE raison est que bien des choses ne doivent pas être prêtes : on ne sait à peu près rien dans les écoles de ce “cours” (à part les écoles ciblées qui testent le tout en réajustant, etc.). Bref, il y a assurément, comme pour à peu près TOUS les cours réformés, une raison qu’on ne peut pas dire parce que ça paraît mal dans un discours de politicien, et cette raison est qu’on n’est pas prêt. Combien de “nouveaux cours” ont été lancés à la sauvette, avec de grands pans manquants qui ont fini par être prêts en cours d’année d’implantation ? Réponse : TROP. Combien d’enseignants se sont retrouvés en cours d’année sans savoir complètement ce qui s’en venait ? Réponse : TROP.

Combien d’enseignants comptaient sur des manuels qui prémâchent (c’est donc plus facile de manger du Pablum !) tout le contenu à enseigner, mais qui ne sont arrivés qu’en parties publiées tout au long d’une année d’implantation ? Réponse : TOUS. Enfin, tous ceux qui s’appuient délibérément sur des manuels pour enseigner, c’est-à-dire une majorité, malgré que le manuel est, par définition, périmé dès sa sortie ou presque en ce monde où beaucoup de choses évoluent rapidement. Mais ça, c’est un autre débat…

-2-
Le deuxième touche le fonctionnement des écoles… Chaque année de l’implantation du nouveau programme (la Réforme), tous les profs ont été réunis par les directions d’écoles qui tentaient (avec un comité composé de profs et d’autres intervenants, dans mon école) d’entrer ces nouveaux cours dans une grille-matière. S’ensuit une consultation de l’ensemble des profs, qui débouche parfois sur de nouvelles propositions sur lesquelles la direction se penche et qu’elle accepte parfois, selon ce qu’elle entrevoit comme faisable ou pas, etc. Par la suite, le tout est adopté au CÉ de l’école (Conseil d’établissement) et envoyé à la CS (Commission scolaire).

À notre école, nous en étions rendus à l’étape d’aller au CÉ avec une proposition de grille-matières, après moult réunions du Comité avec la direction, des profs en assemblée générale, etc., quand, BANG !, la Ministre décide de surseoir à l’implantation du nouveau “cours” Projet intégrateur !!!

Réaction immédiate de quelques profs avec qui j’ai eu le temps d’en parler hier : une vraie GRRRRRogne face à la Sinistre, oups, Ministre. Désolé, Madame Courchesne, mais la grogne, ça sort parfois par les tripes… et les sentiments !

Encore une fois, pour paraphraser un cadre scolaire qui a déjà dit cela, Madame se lève un bon matin et décide de quelque chose selon la couleur de ses urines ! (Pas moi qui l’ai dit, j’vous jure !)

Alors, nous simples profs, devrons prévoir une ou des réunions la semaine prochaine, pour se pencher très très (trop?) vite sur ce nouveau problème engendré par Madame.

Tout ça me rappelle la décision trop hâtive concernant un bulletin chiffré, véritable balloune politique envoyée dans les airs pour se faire du capital, alors que tous devraient savoir que ce bulletin chiffré n’en est pas un vraiment, puisqu’il doit quantifier du qualitatif, ce qui est un non-sens en soi. (J’en ai déjà parlé l’an dernier ! 1, 2, 3, et même 4… J’avais du temps, dans ç’temps-là ;-))

On a donc une politicienne qui, comme tous les politiciens, se préoccupe de son image avant tout, qui tente de louvoyer selon la direction du vent, changeant de cap continuellement SANS même se donner la peine de prévoir toutes les implications qu’engendrent ses “sautes d’humeur”… DÉSOLANT, profondément navrant !

Le jour où on saura mettre l’énergie de façon positive pour susciter les changements, au lieu de constamment tourner en rond (avance-recule…), ce jour-là, on pourra PROGRESSER vers l’avant pour vrai ! JFK disait (merci Zecool pour la citation !) : «Tout le monde veut le progrès. – Mais le progrès requiert le changement… – et le changement reste impopulaire.»

Ci-dessous, les 2 pages du communiqué ministériel : cliquez pour agrandir.

Finalement, les Plaines seront vides

… ou quand le symbole devient beaucoup plus fort que la réalité qu’il représente.

Le texte qui suivra ne vise pas à démontrer un défense ardue en faveur de la commémoration de la Bataille des Plaines… En fait, jusqu’à hier, j’étais d’une tiédeur “tannée” d’entendre parler de la bataille de 2009 à propos de celle de 1759 ! Mais hier, je crois qu’on a basculé dans un extrémisme ou, si on veut, un autre épisode du genre psychodrame… malheureusement !

L’illustration ci-contre de Ygreck rend très bien l’ambiance qu’ont fait régner dans les médias quelques souverainistes plutôt radicaux, voire extrémistes, dits patriotes, mais on ne sait pas trop de quel pays au juste.

En effet, ce ne sont pas les Québécois qui ont perdu en 1759, mais bel et bien certains Français… Par la suite, la France a achevé de faire ce qu’elle faisait depuis des dizaines d’années : abandonner sa colonie, ses pauvres colons, à leur propre sort. La neige, ça prenait trop d’énergie à la France de l’époque et, franchement, ti-Louis n’en avait rien à foutre, perdu dans son grand château avec sa cour…

Qui a gagné au final, dans cette bataille ? Sûrement pas les Anglais, malgré les apparences, puisque c’est probablement à partir de ce moment historique que nous avons véritablement commencé à devenir un peuple. Des gens qui luttent contre des majorités pour conserver leur culture minoritaire. Ça aura pris du temps, de la patience… une longue longue révolution très tranquille : une conquête de petits pas, des milliers et des millions de petits pas, sur le terrain, à l’usine des années 20 ou 30, dans des entreprises diverses, en éducation, etc.

C’est cette prise en main de notre destin et de notre culture qu’il faudrait célébrer pour ne pas oublier, pour ne pas oublier qu’il nous faut demeurer vigilant pour garder vivante notre culture francophone, et non française, nuance archi-importante s’il en est une !

MAIS NON !
En lieu et place, on aura préféré se comporter une fois de plus en looser de première 🙁

Il y a longtemps que nous ne sommes plus Français, mais bel et bien Québécois et/ou Canadiens francophones… Pour paraphraser le personnage du tristounet Falardeau, personnage né en 1985 sous une forme d’Elvis (Gratton pour les intimes), nous sommes des Américains francophones. Juste à regarder notre façon de fonctionner par rapport à la manière française pour constater d’énormes différences ! (Ceci étant dit juste en observateur, sans préciser si une manière est meilleure qu’une autre ;-))

Au lieu de dire qu’on célébrait notre défaite, on aurait pu célébrer une prise en main de notre destin, une attitude gagnante, mais on aura préféré jouer à celui qui “est né pour un petit pain”, noir, rassis, de misère… Misère !

Tant que les Québécois se comporteront comme ça, ils risquent peut-être un jour de finir en 55e état américain, jamais en tout cas comme un peuple convaincu de la légitimité de son existence…

MISE À JOUR : 2009-02-19 — 13h20

Voici la copie exacte de mon commentaire, à la suite de celui de Hortensia qui m’a obligé à réfléchir encore plus et à préciser ma pensée, ce qui est loin d’être mauvais 🙂

Que la reconstitution soit annulée, soit ! Au rythme où allaient les choses, on ne pouvait plus vraiment continuer de se chicaner pour Bataillera, Bataillera pas, ou Commémorera ou commémorera pas…

1759 est une défaite, oui, mais une défaite qui est devenue malgré elle symbole de LA défaite. Avant les Plaines en 1759, il y a eu incendies sauvages le long du fleuve, par les Anglais. Dégueulasse, oui, comme toute guerre, d’accord ! La vraie perte, le passage des colons français aux Anglais, ce fut en 1763, quand les hautes instances ont décidé de laisser la neige pis le frette aux Anglais qui, comme disait mon prof d’histoire (un Belge !) en 4e sec., très fairplay, ont laissé deux “petites chiures de mouches” à la France, soit St-Pierre et Miquelon.

Par la suite, les Canadiens-Français (comme on les nommait à l’époque) ont été oppressés, oui. Mais ils ont continué d’exister malgré tout, survivants jusqu’au fond de leur âme. Ils ont continué de croire en mieux et ça a donné le peuple que nous sommes, avec sa mentalité complexe (comme toute réalité d’ailleurs pour peu qu’on analyse ou qu’on creuse un temps…) Ceci aura aussi probablement eu comme conséquence paradoxale un mode de vie toujours un peu teinté de survie, un complexe d’infériorité collective face à l’anglo-conquérant, un complexe duquel on se sort tranquillement (longue longue révolution plutôt évolution tranquille à laquelle je faisais allusion), tentant de continuer d’être de plus en plus souverain, culturellement parlant surtout, puisque sans culture, un peuple disparait.

Tout ceci à côté d’un ROC (rest of Canada) perplexe qui ne peut comprendre, car il a toujours été de l’autre côté.

Voilà pourquoi j’espérais secrètement qu’on finisse par célébrer quelque chose de positif, soit la lente, très lente (trop peut-être) re-prise en main après avoir mangé la claque et le pain noir. Célébrer la survie de ce moment qui a donné la vie d’aujourd’hui et l’ouverture plus grande, malgré ses grandes imperfections et son bout de chemin qui reste à faire.

Voilà pourquoi j’affirme qu’à partir de 1759, (ok disons quelques années plus tard peut-être, mettons, le temps de digérer la “claque sua gueule”), on a commencé à ne pas se soumettre totalement et donc, à ne pas se laisser asservir, voire assimiler.

Maintenant qu’on est rendu à une ère mondiale (la planète a beaucoup rapetissé depuis 250 ans – surtout le dernier 12-15 ans), on peut-tu passer à un autre mode que celui de victime ? C’est de ça dont j’ai voulu, maladroitement, parler…

Ma plainte au RQAP

J’avais déjà parlé du sujet ici (dans un discours où l’émotion du moment était très palpable !). Je viens de rédiger ma lettre au ministre, qui se veut une plainte que j’envoie au ministre responsable du RQAP, le ministre de l’Emploi et de la Sécurité sociale, monsieur Sam Hamad.

Je vous joins donc le texte complet de ma lettre ainsi que deux captures écran prises aujourd’hui directement sur le site du RQAP et qui prouvent mes dires.

Comme vous verrez, il y a GRANDE PLACE À AMÉLIORATION sur certains de NOS sites gouvernementaux !!!

Bonne lecture ! (En espérant secrètement (et naïvement) que le ministre ou quelqu’un ayant une autorité suffisante dans son ministère passe par ici, puisque j’ai laissé la référence à mon blogue dans la lettre !)

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Québec, le 23 janvier 2009.

À : M. Sam Hamad, ministre de l’Emploi et de la Solidarité sociale et ministre responsable du RQAP (qui nous a fait parvenir une gentille lettre lors de notre demande faite au RQAP).

De : Sylvain B, (nouveau parent d’un beau poupon…)

OBJET : PLAINTE : impossibilité d’accès au site du RQAP vs accessibilité universelle aux sites web gouvernementaux du Gouvernement du Québec.

Monsieur le ministre,

L’automne dernier, juste avant la fièvre électorale fédérale, puis provinciale (!), j’ai fait une demande de prestation de RQAP, pour moi et pour mon épouse. J’ai bien essayé de m’inscrire en ligne, mais le site stipule qu’hors de Microsoft, point de salut : c’est-à-dire qu’il faut absolument un navigateur Internet obsolète, en l’occurrence Microsoft Internet Explorer (ou pire encore, Netscape, qui a été abandonné depuis des années par tous et chacun) pour avoir accès à l’inscription sur le site.

J’ai donc téléphoné pour avoir des explications et on m’a simplement, mais gentiment, confirmé ce que j’avais lu.

J’ai donc essayé de me plaindre sur le site en question, me plaindre de l’impossibilité d’accès à la section du site qui m’est utile : l’inscription. Mais sans succès ! Pour se plaindre, il faut… être inscrit ! Alors je fais comment pour me plaindre si ma plainte porte justement sur l’impossibilité de m’inscrire ?!! Avouez, monsieur le ministre, que ceci n’est vraiment pas fort comme situation… et très décevant pour un citoyen.

En vertu de l’accès à l’information qui doit être UNIVERSEL, et ce, incluant les sites web qui sont le moyen de plus en plus privilégié, en 2009, pour s’informer et traiter divers trucs administratifs de notre vie quotidienne, je vous demande, par la présente, d’intervenir rapidement afin de décloisonner ces sites-vases clos qui ne permettent l’accès qu’aux seuls utilisateurs de Microsoft Windows.

Il existe d’autres systèmes d’exploitation d’ordinateurs (Mac OS X, Linux, etc.) et un site web bien conçu est un site web à accès universel, toutes plateformes confondues. La chose est facilement réalisable; il suffit seulement d’arrêter de penser en “techniciens Microsoft certifiés” qui ne sont même pas conscients des autres plateformes existantes, tellement ils oeuvrent en vases clos et nous font subir cet état de fait, quand on leur laisse les rênes de nos sites Internet.

En terminant, je vous remercie de la diligence avec laquelle vous traiterez cette plainte que je ne savais pas à qui envoyer, étant donné la caducité chronique du site du RQAP.

Un citoyen déçu de l’absence d’universalité d’accès aux sites web de “son” gouvernement :

(signature manuscrite sur la version papier)

Sylvain B,
(adresse postale)
(adresse courriel)
http://slyberu.blogspot.com

P.S.: Je vous envoie cette plainte en format papier, pour être ainsi assuré du traitement de ma plainte en bonne et due forme, mais je vous envoie aussi ma plainte par courriel à l’adresse ministre@mess.gouv.qc.ca , adresse que l’on nous fournit sur votre site Internet.

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Images : cliquer pour agrandir :

Hors de Microsoft, point de salut :


Cul-de-sac ! : Voir dernière case du tableau : “Par Internet”…

RIP F1 au Canada :-(

J’ai toujours considéré la Formule 1 comme la meilleure des courses automobiles. C’était en tout cas un événement international, de par les lieux des courses et de diffusion de ce sport…

Hélas, l’argent aura ici aussi eu raison du sport. L’appétit sans fin (et non sans faim) de Bernie Ecclestone et ses sbires sont en train de tuer petit à petit ce sport que j’ai suivi depuis que je suis tout petit, “haut comme ça”… Et si on ne tue pas le sport directement, on tue l’intérêt chez une grande part du public international…

Le côté international de la F1 est donc en train de s’éteindre, puisqu’il ne restera principalement que l’Europe et l’Asie (moins la Chine bientôt, peut-être?). Exit donc l’Amérique du Nord, au grand dam des constructeurs qui perdent une vitrine intéressante. Il y a d’abord eu l’abandon du Grand Prix des États-Unis, puis, maintenant, le Canada.

Avec l’absence de Grand Prix au Canada, je me demande si des droits de télédiffusion seront encore achetés (à forts prix) par les réseaux de sports canadiens : j’en doute. Mais je doute surtout de mon intérêt personnel à suivre un sport qui, malgré tous ses attraits, est entaché par l’appétit vorace du rapace insatiable le gouvernant. Dommage !

L’autre partie de la déception ecclestonesque provient du fait que des améliorations étaient constamment apportées pour satisfaire les exigences et que, malgré cela, Môssieur Insatiable a décidé de profiter d’une petite faille à un contrat qui garantissait supposément un GP du Canada jusqu’en 2011 ! Comment voulez-vous que, par la suite, un public ne se sente pas floué ?

Déception, donc. Et la F1 va perdre de ses ardents défenseurs dans ce coin-ci du globe. Dommage, car c’était un sport que j’appréciais au plus haut point.

Cette perte, ce n’est que nous, ou presque, qui allons la vivre avec plus d’intensité, car les dirigeants de la F1, pendant ce temps, vont se farcir les poches de pétrodollars (ou de pétrodinars) et se gargariser des succès des circuits “à 1 milliards” comme on s’apprête à en développer un à Abu Dhabi…

Voilà ! RIP F1 pour moi…