Twitter. Plusieurs connaissent ici, d’autres pas.
Personnellement, ça fait de nombreux mois que j’en avais entendu parler, mais juste le nom suffisait presque à me rebuter. Un twit, au Québec, c’est loin de désigner un billet de 140 caractères et moins ! Pour nous, la significatin première du “mot” est “épais”, “niaiseux”, “pas brillant”, etc. Les synonymes ne manquent pas dans le langage populaire…
Par la suite, Twitter pour moi, ce n’était qu’un mini-Facebook qui permettait de faire connaître ses humeurs, voire ses allées et venues, à ses proches, ou à toute la planète… Inutilité assurée dans mon cas, surtout pour toute la planète.
Cet été, juste avant le retour au travail, François a commencé à me titiller avec son adhésion à Twitter, en en parlant comme d’un micro-blogue. Twitter est plus instantané qu’un blogue, plus mobile encore aussi. Il est facile de publier moins de 140 caractères à partir d’un cellulaire, d’un iPod Touch ou tout autre appareil petit, portable et plus mobile qu’un ordi portable… Twitter, certains soir, se transforme en clavardage légèrement asynchrone avec nos proches, ce qui le transforme alors en mini-Forum de discussion sur un ou des sujets.
Twitter souffre en même temps de cette limite de 140 caractères maximum pour chaque intervention… De même que l’absence d’indexation-sujet de discussion automatique. Il me semble que lorsque on fait Reply, au moins un petit “Re:” devrait se générer automatiquement. Détail, il est vrai !
Bref, j’aime bien quand même…
Devant la multiplicité des outils qu’on peut aujourd’hui retrouver – et parmi lesquels on peine parfois à retrouver nos propres besoins vs l’outil (ou l’inverse!) – il me semble que les possibilités d’utilisations et d’apprentissages ne cessent de se multiplier aussi à la vitesse Grand-V… Les techno-natifs, eux, s’y retrouvent beaucoup plus rapidement que nous, les vieux non-natifs. En même temps, le fossé entre les “connaissants” et les “ignorants”, peu importe leur âge, ne cesse de se creuser à la même vitesse. Il faut garder cela à l’esprit, selon moi, mais ne pas se retenir de sauter dans le train non plus pour autant, sinon il ne se passera jamais rien. Et pour sauter dans le train, on a tous besoin de mentors, ces gens passionnés (2 sont en lien dans ce billet) qui nous poussent à aller plus loin et qu’on devrait écouter en plus grand nombre…