Rassurez-vous je n’ai rien perdu.
Mais Fernando Alonso a perdu beaucoup de mon estime en fin de semaine quand il s’est enfoncé d’une très grosse marche vers les tréfonds de la vengeance et de la mauvaise compétition. En retardant Lewis Hamilton aux puits pour l’empêcher de faire un dernier tour de qualif, il a embarqué un très gros pas de plus dans la voie stérile de la vengeance imbécile, dictée uniquement par un ego trop gros, voire trop enflé ! Dommage !
Mais n’allons pas croire que Lewis Hamilton soit exempt de tout blâme, lui qui avait jusqu’ici un parcours absolument parfait en terme d’attitude et presque parfait en terme de résultats (Il accumule les podiums comme on n’a jamais vu auparavant, pour une recrue). Lewis, en fin de semaine, a refusé de respecter l’alternance chez MacLaren-Mercedes qui veut donner chances égales à ses deux poulains. C’est de ce départ pris «de force» par Lewis Hamilton devant Fernando Alonso que ce dernier a voulu se venger, mais d’une façon absolument anti-sportive, complétement indigne d’un champion.
Décidément, la Formule 1, comme bien des milieux où on favorise la compétition (excessive ou non — sportive ou non), comporte son lot de comportements crapuleux qui visent à écarter de très bons éléments.
Heureusement, dans le cas de la F1, la FIA a pénalisé Alonso avec justesse : pénalité qui lui a coûté cher dans la course au championnat. Mais pénaliser aussi l’écurie était inconvenant à mon humble avis : ça n’a rien à voir.