Facebook – RIP dans 2 ans ?


Voilà, c’est fait, j’ai (enfin ou plutôt malheureusement…) ma nouvelle interface Facebook dont on a tant parlé, mais dont on n’avait aucune idée de ce à quoi elle ressemblerait…

Maintenant c’est fait. Facebook tente de se twitteriser à outrance. (Tournez l’un des logos ci-contre et le f peut devenir t…)

Facebook est un outil de réseautage social.
Twitter est un AUTRE outil de réseautage social.

Les 2 ont des utilités fort différentes, je ne vous apprends rien !

Alors pourquoi l’un, Facebook, 20 fois plus gros que l’autre (Twitter) selon les statistiques les plus récentes (datant d’il y a quelques jours à peine, environ), décide d’imiter de plus en plus au point de se dénaturer ?

Très simple : c’est l’histoire d’une vendetta tout ce qu’il y a de plus simple… (Au point d’en “faire simple” !) Facebook a tenté d’acheter Twitter. Twitter a refusé. Facebook est insulté, en beau joualvert (cheval vert en français international, mais l’expression perd de sa saveur). Facebook décide qu’elle va mener la vie dure à la très croissante mais encore relativement petite (comparée à Facebook) Twitter… Alors on y va par l’imitation, pour tenter de neutraliser les utilités de Twitter qui se retrouvent moins dans Facebook.

Résultat, des gars comme N.Roberge délaissent Facebook de plus en plus, car on n’y retrouve plus les utilités que CE réseau avait… Vouloir canibaliser un réseau en adoptant ses utilités, ça peut se retourner contre l’imitateur et ça peut trop le transformer au point de le dénaturer…

Si Facebook ne fait pas volte-face ou ne réajuste pas le tir, elle risque de se tirer dans le pied et, au lieu de croître encore (même si le “petit” Twitter croît encore plus vite, en %), risque de chuter un peu plus chaque jour.

Si Facebook veut devenir un nouveau MySpace qui a essayé de tout embrasser les différentes utilités au point où plusieurs ont cessé de s’y retrouver (dans tous les sens du verbe), il n’en tient qu’à Facebook et à son jeune président.

Tout ce que je souhaite à Mark Zuckerberg, ce jeune président, c’est d’avoir assez de jugement pour apprendre de ses erreurs. C’est encore possible : la balle est dans son camp !

En complément : à lire, ce billet : Facebook qui tente de re-faire le coup du nouveau Coke.

La mosaïque…

… de tous ceux qui me suivent sur Twitter (mes followers) :

Get your twitter mosaic here.

Si vous vous ne vous y reconnaissez pas, peut-être serait-il temps de penser me rejoindre sur Twitter, là où, quand j’ai 20 secondes, je peux écrire 140 caractères ou moins, quitte à y revenir plus tard 😉

En fait, je découvre qu’on peut hacher le temps plus menu via Twitter, et ça me convient souvent lorsque la disponibilité est elle aussi hachée très menu !!!

MISE À JOUR : 2009-02-15 — 11h59

Voici la mosaïque mise à jour à la suite d’ajout de quelques “suiveux” (followers) 🙂

Vie privée : concept abstrait ?

À en croire cette vidéo, oui !

Depuis quelques années, on assiste à une explosion du nombre de caméras de surveillance de toutes sortes, et ce, absolument partout ! On parle ici de caméras “physiques”, placées dans un édifice à divers endroits stratégiques, que cet édifice soit une tour à bureau, un passage public ou une école. On peut ici parler aussi des “street views” de Google Maps, où un ami a vu un ami, avec son chien, près de son camion dont on pouvait même apercevoir la plaque d’immatriculation… Des poursuites seraient peut-être en cour contre Google, parait-il : à vérifier, bien sûr !

De plus, on assiste aussi au fait que des gens participent à la diffusion de leur propre vie privée, consciemment ou non, avec l’avènement de tous les outils Internet qui permettent à tous et chacun de produire du contenu. Certaines fois, ce contenu dévoile une partie de la vie privée de ces gens, qu’ils en soient conscients ou non (ce deuxième cas est le pire de tous, mais non moins réel).

Bref, il est de ces questions que l’on doit se poser, à l’heure des Google-ci et Google-ça, des Facebook, des blogues, des skyrock ou skyblog pour les plus jeunes, et autres trucs de webcam, etc.

De par notre production de contenu et de par nos publications Web, participons-nous à “être ensemble Big Brother” ? Nous auto-dévoilons-nous à ce “système” qui nous épie ? Doit-on succomber à une théorie de la conspiration, peu importe laquelle ?

À mon humble avis, sans tomber dans une paranoïa paralysante et auto-destructrice, nous devons tout de même rester vigilants, mais être aussi conscients que la vie privée, avec l’avènement du web pour tous (qu’on l’appelle 2.0 ou n’importe quelle autre appellation non contrôlée !), ne sera plus jamais la même !

MISE À JOUR : 2009-01-26–13h33 :
Tiens donc… Parlant d’omniprésence de caméras, ce matin on apprenait que les bus scolaires sont un autre de ces endroits où fleurissent les petits objets filmants bien identifiés. Voir l’article ici.

Ma plainte au RQAP

J’avais déjà parlé du sujet ici (dans un discours où l’émotion du moment était très palpable !). Je viens de rédiger ma lettre au ministre, qui se veut une plainte que j’envoie au ministre responsable du RQAP, le ministre de l’Emploi et de la Sécurité sociale, monsieur Sam Hamad.

Je vous joins donc le texte complet de ma lettre ainsi que deux captures écran prises aujourd’hui directement sur le site du RQAP et qui prouvent mes dires.

Comme vous verrez, il y a GRANDE PLACE À AMÉLIORATION sur certains de NOS sites gouvernementaux !!!

Bonne lecture ! (En espérant secrètement (et naïvement) que le ministre ou quelqu’un ayant une autorité suffisante dans son ministère passe par ici, puisque j’ai laissé la référence à mon blogue dans la lettre !)

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Québec, le 23 janvier 2009.

À : M. Sam Hamad, ministre de l’Emploi et de la Solidarité sociale et ministre responsable du RQAP (qui nous a fait parvenir une gentille lettre lors de notre demande faite au RQAP).

De : Sylvain B, (nouveau parent d’un beau poupon…)

OBJET : PLAINTE : impossibilité d’accès au site du RQAP vs accessibilité universelle aux sites web gouvernementaux du Gouvernement du Québec.

Monsieur le ministre,

L’automne dernier, juste avant la fièvre électorale fédérale, puis provinciale (!), j’ai fait une demande de prestation de RQAP, pour moi et pour mon épouse. J’ai bien essayé de m’inscrire en ligne, mais le site stipule qu’hors de Microsoft, point de salut : c’est-à-dire qu’il faut absolument un navigateur Internet obsolète, en l’occurrence Microsoft Internet Explorer (ou pire encore, Netscape, qui a été abandonné depuis des années par tous et chacun) pour avoir accès à l’inscription sur le site.

J’ai donc téléphoné pour avoir des explications et on m’a simplement, mais gentiment, confirmé ce que j’avais lu.

J’ai donc essayé de me plaindre sur le site en question, me plaindre de l’impossibilité d’accès à la section du site qui m’est utile : l’inscription. Mais sans succès ! Pour se plaindre, il faut… être inscrit ! Alors je fais comment pour me plaindre si ma plainte porte justement sur l’impossibilité de m’inscrire ?!! Avouez, monsieur le ministre, que ceci n’est vraiment pas fort comme situation… et très décevant pour un citoyen.

En vertu de l’accès à l’information qui doit être UNIVERSEL, et ce, incluant les sites web qui sont le moyen de plus en plus privilégié, en 2009, pour s’informer et traiter divers trucs administratifs de notre vie quotidienne, je vous demande, par la présente, d’intervenir rapidement afin de décloisonner ces sites-vases clos qui ne permettent l’accès qu’aux seuls utilisateurs de Microsoft Windows.

Il existe d’autres systèmes d’exploitation d’ordinateurs (Mac OS X, Linux, etc.) et un site web bien conçu est un site web à accès universel, toutes plateformes confondues. La chose est facilement réalisable; il suffit seulement d’arrêter de penser en “techniciens Microsoft certifiés” qui ne sont même pas conscients des autres plateformes existantes, tellement ils oeuvrent en vases clos et nous font subir cet état de fait, quand on leur laisse les rênes de nos sites Internet.

En terminant, je vous remercie de la diligence avec laquelle vous traiterez cette plainte que je ne savais pas à qui envoyer, étant donné la caducité chronique du site du RQAP.

Un citoyen déçu de l’absence d’universalité d’accès aux sites web de “son” gouvernement :

(signature manuscrite sur la version papier)

Sylvain B,
(adresse postale)
(adresse courriel)
http://slyberu.blogspot.com

P.S.: Je vous envoie cette plainte en format papier, pour être ainsi assuré du traitement de ma plainte en bonne et due forme, mais je vous envoie aussi ma plainte par courriel à l’adresse ministre@mess.gouv.qc.ca , adresse que l’on nous fournit sur votre site Internet.

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Images : cliquer pour agrandir :

Hors de Microsoft, point de salut :


Cul-de-sac ! : Voir dernière case du tableau : “Par Internet”…

Débarrer la bande passante ?

Dernièrement, au retour des vacances des Fêtes, j’apprenais de la part du directeur adjoint responsable des technologies dans mon école que la Commission scolaire avait décidé de ne plus brider ou ralentir YouTube comme elle l’avait fait par l’an passé et cette année (C’est quand même moins pire que les CS qui bloquent carrément YouTube !).

Heureuse nouvelle, bien entendu, sachant que, même si on retrouve de la cochonnerie sur YouTube, on y retrouve aussi d’excellentes capsules informatives et bien d’autres choses utiles encore. Faut juste savoir quoi chercher et où chercher, une compétence qui devrait s’enseigner plus pour vraiment apprendre, élèves, profs et administrateurs, à vivre dans cet environnement pluraliste.

En bloquant, on ne prépare pas les jeunes pour leur avenir, on fait juste attiser l’attrait pour l’interdit… Passer plus à côté du but que ça, c’est impossible ! En transmettant des valeurs de façon conséquente, on va beaucoup plus loin, et mieux, même si c’est au départ plus difficile.

Ma Commission scolaire semble comprendre de plus en plus que des ressources importantes existent sur le web. Enlever le ralentissement de YouTube est un premier pas, mais il en restera d’autres à franchir, bien sûr.

Le noeud du problème est celui de la bande passante, que les fournisseurs d’accès Internet vendent avec profit. Alors aussitôt qu’on a besoin de beaucoup de bande passante, on parle de coûts. Et qui dit coûts en cette période de crise économique dit budget serré, compressions, ralentissements, peur du déficit, coupures dans les ressources devenues essentielles (le Net).

Donc, tant que l’on considèrera la bande passante comme un goulot d’étranglement à l’accès aux connaissances, on fera toujours un peu fausse route. Il faudra bien choisir ses investissements ou carrément nationaliser l’accès Internet comme le suggérait quelqu’un récemment sur Twitter.

Parlant de bande passante, on a vu les limites du réseau Internet cette semaine, alors que tous voulaient regarder le discours inaugural de Barack Obama… C’est dans ces moments que l’on voit que le réseau est encore perfectible ! Au Nouveau-Brunswick, le ministère de l’éducation a voulu suggérer aux gens de NE PAS écouter Obama parce qu’on craignait qu’Internet flanche carrément… C’est donc dire que ce réseau-là aussi a besoin de plus de bande passante et de meilleurs choix d’investissement !

Pas de bande passante = beaucoup moins de projets intéressants qui peuvent être réalisés faute d’accès convenable. À l’ère du numérique, il faut arrêter de résonner (lapsus pour raisonner) en précambrien et savoir adapter nos moyens à notre époque, car le train n’attend pas et des gens seront laissés à la gare, juste à côté du télégraphe