McCain fait patate
et
Obama casse la baraque ! 🙂
Réflexions, coups de coeur, interrogations, illustrations, divagations…
Eh oui, le temps passe, chers lecteurs !
Bébé grandit à vue d’oeil, le congé de paternité est terminé (Je n’ai pas pris les 5 semaines au complet : ça coûte trop cher – je vous dirai un jour pourquoi), le retour au boulot s’est effectué hier lors d’une journée pédagogique de laquelle je suis ressorti la tête grosse «comme ça», tellement il y eut réunions par-dessus réunions (Une n’était pas terminée qu’une autre était déjà commencée : le don d’ubiquité est une utopie réellement… utopique !)
Parallèlement à cela, je vis dans l’immédiateté de Twitter, qui permet un contact avec des gens presque en instantané, qui permet de transmettre des états d’âme en instantané, carrément… et j’essaie de désembourber mon fil RSS 😉 Je n’y arrive évidemment pas 😉 Les lectures s’ajoutent à un rythme plus rapide que celui des moments de lectures possibles pour moi…
J’apprends aussi qu’un lien wi-fi “officieux” a été muselé aussitôt son instigateur parti d’une école, de par l’obsession de la sécurité de nos bonzes maniaque (ou paranoïaques?) de la sécurité, et j’ai nommé nos “sévices” informatiques qui gouvernent nos écoles de leur tour d’ivoire “signée-commanditée(?) Microsoft” à la CS… J’exagère un peu, mais à peine…
Pendant ce temps, on discute ces jours-ci d’évaluationS. J’y mets un S majuscule, car au nombre de ces évaluations, je conclus que nous vivons dans un système hybride qui n’est pas prêt de se transformer, si on croit la ministre de l’éducation et ses désirs d’évaluer les connaissances, comme dans l’temps… Connaissances ET compétences : on évalue tout ça ? Comment et quand va-t-on corriger tout ça, maintenant ? ET, par-dessus tout, comment vont survivre les étudiants qui n’auront peut-être plus le temps d’apprendre véritablement, tellement ils seront occupés par les évaluations… Évaluer est une chose, surévaluer en est une autre…
Là-dessus, il me faut aller corriger ce qui s’est fait en mon absence de l’école…
Et continuer de rêver au moment où je pourrai écrire tous ces billets qui cogitent en moi…
Ce soir, par hasard, alors que je cherche, avec de la visite venue voir le ti-poupon, les paroles exactes de la décomposition du mot “bégayer” dans la chanson de La Bolduc Un bouton sur le bout de la langue, je tombe sur cet extrait du groupe Armand Guindon. Original. J’aime bien, même si ce n’est pas mon style d’ordinaire 🙂
Malheureusement, dans cet extrait, on ne bégaye pas le motbégayer comme mary Travers le faisait… Mon mystère demeure, même si ma mémoire se souvient assez précisément. Bref, je veux vérifier avant de dire n’importe quelle syllabe 😉
Comme tout papa pour la première fois, je suis un peu gaga, ne vous en déplaise ! Mais ça va se passer, n’ayez crainte… en fait, ça ne passe jamais, mais ça se dose 😉
Alors voici notre fils Alexis, quelques jours après sa naissance (Le compte à rebours s’est transformé en compteur de jours en temps réel depuis la naissance… gracieuseté d’une erreur de programmation quelque part dans le widget !)
Depuis environ 3 jours (à partir du jour de la naissance), plein d’émotions m’habitent. Impossible de les nommer, les mots sont parfois inutiles ou incapables de traduire la richesse et la complexité de la variété des émotions…
Une pièce instrumentale (je sais, ça ne rejoint pas un large public, ce genre de trucs, mais dans mon cas, ça parle parfois bien plus qu’on pense…) m’a trotté dans la tête constamment depuis 3 jours : les solos, les différents riffs, tout y était avec une précision surprenante… Et cette pièce venait se jumeler au mélange d’émotions joyeuses de façon tout aussi transparente et limpide. J’en suis le premier surpris.
Alors si vous voulez “apprécier” le truc (du genre jazz-fusion-machin-pas-toujours-catégorisable(!)), vous pouvez toujours écouter la pièce suivante, sinon, pas pires amis pour autant 😉
Ça vous donnera une idée de la complexité des émotions – il serait même intéressant de tenter de traduire toute cette complexité musicale (écouter le solo de sax ou celui de la guitare) en une formidable équation dont le nombre de variables finirait par décourager le plus persévérant des matheux 😉
Pandas Dream – Dave Weckl Band
Et je rêve du jour ou fiston pourra jouer cette pièce avec papa qui se verrait très bien combler discrètement (mais très présent) les lignes de B3 (orgue) qui soutiennent admirablement bien l’ensemble dans cet extrait.
Bébé est né. C’est une beau garçon de 20 pouces, 7 lbs et 13,4 oz (51 cm et 3,554 kg pour les métriques ;-))