Aujourd’hui, comme chaque 31 août, c’est le BLOG’S day (ou c’était : la tradition semble s’être estompée depuis 2 ans environ) : avec un peu de style, on peut écrire 3108, la date, qui forme aussi les lettres Blog (BlogUE, en français, n’en déplaise aux cousins outre-Atlantique — on en avait parlé un peu ici, jadis… Discussion tombée un peu dans l’oubli depuis.)
En plus du blog’s day, c’est aujourd’hui le 5e anniversaire de ce blogue, mon petit espace web où je partage depuis 5 ans à peu près tout ce qui me passe par la tête. Vous êtes bien sûr nombreux à passer par ici depuis. Mais nous sommes tous de moins en moins nombreux à écrire ici, moi le premier : aucun billet au cours des 4 derniers mois : ma plus longue période sèche. Ce ne sont pas les idées qui manquent, pourtant ! Mais le temps qui fait cruellement défaut. C’est sûr qu’avec la naissance de fiston le second, la vie familiale occupe un temps plus grand et que je me dois d’en profiter au maximum, car ces moments passent vite, tous me l’ont vite dit, et je les crois à mesure que le temps passe.
Là où je m’interroge, c’est sur le temps passé ailleurs. De plus en plus de temps sur les réseaux sociaux “institutionnalisés”. Les journées n’ayant que 24 heures, les discussions se sont déplacées ailleurs, il faut bien l’avouer maintenant. Un ami à moi prépare un texte là-dessus : je vous hyperlierai le tout quand ce texte sera prêt.
En attendant, je vais continuer de suivre la vague de l’éparpillement, tout en me questionnant sur cette logique… tout en continuant aussi à écrire à plusieurs endroits, incluant une revue de temps en temps. Je vous ferai part un moment donné des liens concernant ces derniers textes.
En attendant, pour la pérennité, je vais continuer de placer de temps en temps ici quelques textes ou réflexions plus substantielles que ce que nous permettent les médias sociaux courants… selon le temps qu’il me restera pour le faire ! De toutes façons, vaut mieux un meilleur texte (j’ai pas dit nécessairement un bon texte ;-)) de temps en temps qu’un paquet de textes très moyens !
Sur ce, merci de vos passages ici. Je comprends très bien que tous n’ont plus le temps pour les commentaires (moi aussi sur vos blogues), mais ça ne veut pas dire qu’on ne lit pas, bien au contraire 🙂
Merci encore et je nous souhaite au moins 5 autres belles années d’échanges fructueux, ici comme ailleurs 🙂
Bonne fête!
Pour ce qui est du Blog Day, comme on dit, toute bonne chose a une fin… 😉
Bon 5 ans. Je pense que ce sera le mien aussi, j’ai perdu le décompte, mais de mémoire, je te suis!!
« …je vais continuer de suivre la vague de l’éparpillement, tout en me questionnant sur cette logique… »
Si ‘logique’ il peut y avoir en suivant une telle vague…
Bravo pour la persistance!
Je me questionne actuellement à ma manière à propos de cet éparpillement ( http://pedagotic.uqac.ca/?post/2011/08/26/Premi%C3%A8re-constatation%3A-L-effet-pervers-de-Google ).
bravo pour la persistance. Continue de réfléchir avec nous!
Hello Sylvain !
Je prenais juste le temps de poster un rapide commentaire 😉
On dit souvent que “le temps passe vite”, mais ne faudrait-il pas considérer que c’est nous qui “le traversons trop vite” ?
Au plaisir d’échanger avec toi !
Olivier
Merci à tous pour vos commentaires !
Renart : heureux que tu confirmes ce que j’avais simplement déduit à propos du Blog’s day… Avec Twitter et les autres, le blog’s day a perdu de son lustre et est disparu, oui.
UnAutreProf : le 23 septembre 2006 = ton 1er billet : j’ai fouillé dans tes boules à mites 😉
Jean, Patrick et tous les autres : merci de continuer à vous questionner vous aussi : on réfléchit ensemble, oui !
Merci Olivier de ton commentaire : il avait abouti dans les spams, alors j’ai corrigé la situation : changer le bout de la lorgnette : j’Aime bien ta perspective ! Et j’ai une idée là-dessus qui mijote depuis 1 an ou 2, déjà 😉 À suivre !
Ouf. Au début, j’ai cru que tu allais nous annoncer la fin de ton blogue. J’ai eu peur! Bon, là, je suis un peu rassurée, même si j’aurais -égoïstement- préféré te voir revenir un peu plus par ici. Je te suis sur Twitter, mais ce n’est vraiment pas la même chose; et j’avoue ne pas réussir à m’y faire (mais comprends tout à fait tes contraintes, et les partage d’ailleurs).
Le temps est précieux. Nous autres profs le savons trop bien. Après, reste à savoir ce qu’on en fait…
J’attends avec impatience de te relire ici.
Céline