Récemment, grâce à la “magie” des outils du web, j’ai retrouvé un “vieux” (aussi dans le sens de plus âgé que moi ;-)) pote d’université…
Quelques courriels plus tard, j’apprends qu’il est grand-père, mais je l’apprends d’une façon un peu spéciale : son petit-fils de 4 ans vient d’entrer à l’hôpital : méningite grave avec complications, on craint pour sa vie.
Hier matin, en me levant, j’apprends que, à peine 6 jours plus tard, le petit est déclaré cérébralement mort… Sa mère le berce tendrement. Effondrée. Atterrée… Hier après-midi, vers 13h, les parents ont débranché le petit qui, si j’ai bien compris les propos du grand-père démoli par la situation, venait d’avoir 5 ans le jour de sa mort cérébrale.
Et moi qui lisais ce courriel en regardant mon fils de presque 4 mois tout heureux dans sa balançoire. J’en avais les yeux humides de penser à ce que peut vivre cette famille éprouvée.
La mort d’un enfant ne devrait jamais arriver. Elle est non-sens par définition… Elle est douleur indescriptible, là où les mots ne peuvent plus jouer aucun rôle, sinon celui d’exutoire pour qui décide d’écrire pour essayer de passer à travers l’impasse.
Je disais à mon pote que la vie est parfois bizarre, même dans la mort… Et après ça, les gens essaieront de se donner un sens à tout ça, juste assez pour réussir à continuer à survivre, puis, très lentement, réapprendre à vivre malgré tout, mais sans jamais oublier…
Je pense très fort à vous tous, éplorés par ce deuil…
Ce petit méritait de vivre ! Gardez son souvenir en vos mémoires.