Dépotoirs du Nord

Entendu hier soir au Téléjournal de la SRC : le gouvernement va investir dans le nettoyage des plus importants dépotoirs miniers du Nord québécois.
Paraît que la SRC avait parlé du sujet en décembre 2006 : je ne m’en souviens pas. Mais si c’est aussi évident que de retrouver trace de ce reportage sur le site radio-canada.ca (i.e. niet!), il se peut que pas grand monde le sache.

Comme pour bien d’autres bavures environnementales, laisser de la machinerie lourde (dont le travail à faire est terminé) et des produits toxiques sur place n’est motivé uniquement que par l’économie de quelques dollars pour maximiser des profits.

Je jasais avec des gens cet été, personnes qui ont travaillé sur certains grands chantiers du Nord québécois dans les décennies passées. Ces gens me disaient que la machinerie était parfois “laissée là” après usage, car ça aurait coûté plus cher de la re-démonter et de la re-transporter vers le Sud ou “vers les villes” que de tout laisser là… Avec le résultat que l’on connaît aujourd’hui, i.e. quelques centaines de sites, dont une vingtaine qui polluent de façon plus importante et dont le coût de nettoyage coûtera quelques millions au gouvernement (donc à nous) plutôt qu’aux compagnies qui ont fait des profits en laissant tout ça là à l’époque. Désolant. (Et je ne me fais pas go-gauchiste ou quoi que ce soit en disant ça, je constate simplement…)

Question : combien ça aurait coûté à l’époque comparativement à aujourd’hui, en dollars constant. on ne le saura jamais…

Code «régional» ?

(Voir aussi lien en cliquant sur le titre)
Dans environ un an, cohabiteront deux codes dits régionaux sur ce qui n’était qu’une seule grande région (téléphonique) auparavant. En effet, tout l’Est du Québec (à partir de Portneuf sur la rive Nord et à partir de la Beauce sur la rive Sud) aura deux codes régionaux, le 418 qui arrive au bout de ses numéros disponibles et le nouveau 581.

Contrairement à Montréal où on a scindé la région en deux (L’Île-ville et les banlieues), ici on superposera les codes régionaux. Avantages à plus long terme : si pénurie de numéros, on ajoutera simplement un 3e code régional, point final.

Désavantage à court terme : composition à 10 chiffres obligatoire. C’est pas vraiment plus long à pitonner, mais faut retenir 3 chiffres de plus. En ce temps où les pertes de mémoire progressent avec l’âge moyen de la population, sera-ce le coup de grâce pour les mémoires défaillantes ?

Plus sérieusement, verrons-nous les immenses annuaires de téléphone élargir (pour y inscrire 10 chiffres au lieu de 7 par colonne) après avoir considérablement épaissi ces dernières années ? Ne serait-ce pas le temps de passer uniquement au Canada411.ca ? Ou de distribuer les immenses annuaires uniquement sur demande ?

Dire que j’ai déjà, dans ma tendre enfance, composé seulement 4 chiffres pour les appels à l’intérieurs du même incidatif LOCAL ! 🙂
Faut dire que sur un téléphone à roulette, ça comptait, le temps de composition !

Tant qu’à y être, Raffaella Carra apparaîtra encore plus comme une antiquité avec sa fameuse chanson ressortie récemment des boules à mites par TVA : 535-3456 (Prononcer cinque-tre-cinque-tre-quattro-cinque-sei) Na-na-na-na-na-nana !

Blocage de route

Il ne sera pas question ici de blocage pour une quelconque manif, mais bel et bien de blocage de route par les policiers à la suite d’accidents…

À Chambord, il y a deux semaines, ça passait très au ralenti sur la seule route possible, la 169. Résultat, ça prenait plus de 3 heures pour traverser le village. J’y étais et nous nous sommes découragés, après une heure d’attente à la magnifique halte qui surplombe le Lac St-Jean. (Voir photos)

Des jeunes avaient volé un camion vers 9h00, heurté une moto par la suite, puis pris la fuite sur la 155 en direction de La Tuque. Plusieurs personnes se sont questionnées sur le blocage de la 169, laissant passer les véhicules un par un, très lentement, pendant que des policiers reconstituaient très (trop?) longuement la scène… La circulation fut bloquée jusqu’à au moins 17h00 : c’est long quand aucune autre route ne peut être prise comme alternative.

En fin de semaine dernière, sur la 20 entre Québec et Victo(riaville), un policier était impliqué dans un accident mortel. Encore une fois, très très (trop?) longue reconstitution de la scène et blocage de la 20 pendant toute la journée ou presque (Délai de passage se mesurant en heures). Des gens que je connais y étaient, en moto. Ne connaissant pas trop la région, ils ont demandé au policier qui bloquait le passage par où passer pour aller à Victo. Ils les a envoyé passer par la 132 !!! Comme je leur avais parlé de la 116 la veille comme trajet alternatif à l’autoroute, la réponse du policier les a fait tiquer un peu. (Un GPS leur eût été pratique, mais ça, c’est une autre histoire 😉

Bref, quand un accident survient, je comprends que l’on doive reconstituer la scène pour l’enquête, mais il me semble que les reconstitutions s’allongent de plus en plus, en durée, paralysant presque complètement le trafic pendant de trop longues heures.

Où est le juste milieu dans tout ça ?

Compost : oui (mais)

Ça va faire maintenant un an que nous avons un bac à compost chez nous et, ma fois, c’est très bien ainsi ! La ville de Québec nous en a remboursé la moitié, quelques semaines après l’achat, sur présentation de la facture (Ça aussi, c’est très bien!). Nous pouvons de plus posséder un deuxième bac par résidence familiale, ce dont nous n’avons pas besoin pour l’instant, mais qui pourrait bien devenir nécessaire dans le futur.

Ceci dit, pas assez de gens compostent leurs déchets domestiques, selon moi. Il parait (entendu quelque part, mais pas noté!) que jusqu’à 50% des déchets que nous produisons sont compostables. Depuis l’achat de notre bac à compost, chez moi, nous avons vite constaté une diminution du volume de déchets présents dans le «bac à vidanges». Et en plus, nous avons pu utiliser ce compost dans le potager et dans les plates-bandes, ce qui n’est pas négligeable non plus.

Le petit «mais» entre parenthèses dans le titre, c’est à propos des ours dans la région de Gatineau qui, ces temps-ci, sont de plus en plus aventureux près des résidences. Paraitrait que les bacs à compost sont une DES sources d’attirance possible…

Le cyclisme d'élite, un sport ?

Avec les «nouvelles» (Voir 1, 2 et 3) qui tombent à la volée ces jours-ci à propos du Tour de France (J’ai failli écrire, grâce à une faute de frappe, Trou de France, c’est tout dire – un lapsus des doigts, donc digital, vous connaissez ?), avec toutes ces nouvelles, donc, on peut se poser la question à savoir si le cyclisme d’élite n’est pas devenu un concours de celui qui offrira la meilleure performance à l’aide de substances (ou drogues, pour dire le vrai nom), et ce, sans se faire prendre.

Je jonglais à cela ce matin en écoutant les nouvelles, bien tranquillement assis, quand, un peu plus tard, je tombe sur ce billet de Mario Asselin.

Récemment, à St-Félicien, on jasait du phénomène du dopage dans le cyclisme probablement très présent chez les élites qu’on avait devant nos yeux ce jour-là, pendant la Coupe du Monde de Cross Country, vélo de montagne.

Ça commence subtilement : on commence par prendre des suppléments alimentaires, tout ce qu’il y a de plus naturel, enfin presque. Puis vient le temps où, si on a monté les échelons, on est rendu au niveau où l’argent, le gros (le vrai ?) se brasse beaucoup plus, avec les inévitables passe-passes politiques qui accompagne le tout… Et avec ce niveau, viennent les drogues et alors on parle de dopage.

Quelle est la différence entre des suppléments augmentant la performance et les drogues condamnables ? C’est la question que je me pose tout en ayant une petite idée de la réponse. Mais il n’empêche que le principe demeure : on cherche une meilleure performance en absorbant certaines substances. Où est la frontière entre le légal et l’illégal, entre l’admis et l’inadmissible ? Pensez-y en prenant votre café, le matin, en commençant votre journée de travail…

Et n’allons pas croire que le cyclisme a l’exclusivité de la drogue dans les sports, loin s’en faut. L’Olympisme en général est pas mal éloigné de son idéal. Et je ne parle même pas des mécanismes de sélection (ou prostitution) des villes olympiques…