Deux mots qu’on a peut-être entendus dans les partys de famille où «chacun se la souhaite», comme le dit la vieille chanson, une bonne année assortie de voeux traditionnels, comme la fameuse «Santé» dont certains sont littéralement tannés d’entendre le simple mot, ou le simple souhait…
Il est vrai qu’on peut trouver à redire sur ces souhaits, sur le contenu, la manière de les formuler, la manière de les exprimer, dans le non verbal qui accompagne le souhait, dans l’embrassade ou l’étreinte qui s’y colle ! Et il n’a même pas encore été question des échanges de microbes, particulièrement virulents ces semaines-ci… Ouache !
Mais, en même temps, quand on s’y arrête quelques secondes, comme ce matin en me réveillant, quand on y pense juste un peu, n’est-il pas bon ou sain de se souhaiter, sincèrement, de passer une bonne année au moment où on en commence justement une ?
N’est-il pas agréable de serrer une main,vigoureusement, de prendre quelques secondes pour bien sentir l’énergie et la sincérité qui passe ? N’est-il pas agréable de serrer dans nos bras certaines personnes de la parenté que la nature a plutôt bien pourvues, et qu’on appelait «créatures» à une certaine époque, ou d’autres qu’on voit moins souvent mais dont l’énergie transmise devient contagieuse (comme les microbes, c’est vrai, mais bon…)
Oh, bien sûr, il existe de ces mains que le temps a ramollies, il existe de ces épaules fragilisées et voûtées par le poids des années. L’énergie s’en est peut-être allée progressivement au fil du temps, mais il n’empêche que de prendre le temps de toucher pour sentir un courant sincère circuler est peut-être une réalité dont on commence à être ignorant, en ces temps de virtualité de plus en plus présente.
Sur ce, chers lecteurs, je vous en souhaite une bonne, en 2008. Soyez heureux, virtuellement, sur la Toile, mais aussi dans le réel… euh, ce blogue est bel et bien réel pourtant, alors disons dans le tangible (?). Vous savez ce que je veux dire 😉
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