Bonne année !

Deux mots qu’on a peut-être entendus dans les partys de famille où «chacun se la souhaite», comme le dit la vieille chanson, une bonne année assortie de voeux traditionnels, comme la fameuse «Santé» dont certains sont littéralement tannés d’entendre le simple mot, ou le simple souhait…

Il est vrai qu’on peut trouver à redire sur ces souhaits, sur le contenu, la manière de les formuler, la manière de les exprimer, dans le non verbal qui accompagne le souhait, dans l’embrassade ou l’étreinte qui s’y colle ! Et il n’a même pas encore été question des échanges de microbes, particulièrement virulents ces semaines-ci… Ouache !

Mais, en même temps, quand on s’y arrête quelques secondes, comme ce matin en me réveillant, quand on y pense juste un peu, n’est-il pas bon ou sain de se souhaiter, sincèrement, de passer une bonne année au moment où on en commence justement une ?

N’est-il pas agréable de serrer une main,vigoureusement, de prendre quelques secondes pour bien sentir l’énergie et la sincérité qui passe ? N’est-il pas agréable de serrer dans nos bras certaines personnes de la parenté que la nature a plutôt bien pourvues, et qu’on appelait «créatures» à une certaine époque, ou d’autres qu’on voit moins souvent mais dont l’énergie transmise devient contagieuse (comme les microbes, c’est vrai, mais bon…)

Oh, bien sûr, il existe de ces mains que le temps a ramollies, il existe de ces épaules fragilisées et voûtées par le poids des années. L’énergie s’en est peut-être allée progressivement au fil du temps, mais il n’empêche que de prendre le temps de toucher pour sentir un courant sincère circuler est peut-être une réalité dont on commence à être ignorant, en ces temps de virtualité de plus en plus présente.

Sur ce, chers lecteurs, je vous en souhaite une bonne, en 2008. Soyez heureux, virtuellement, sur la Toile, mais aussi dans le réel… euh, ce blogue est bel et bien réel pourtant, alors disons dans le tangible (?). Vous savez ce que je veux dire 😉

Nuit Nez Rouge

J’avais été bénévole pour Opération Nez Rouge l’an dernier pour
la première fois…

Cette année, toujours avec des collègues de travail et quelques amis, nous avons «fait notre nuit de bénévolat» pour l’organisme.

Contrairement à l’an dernier, aucune anecdote vraiment savoureuse à signaler, peut-être à part le fait que nous ayons visité deux institutions de la Capitale la même nuit… soit le Folichon et la Taverne Jos Dion !

Le même collègue que l’an dernier s’est amusé au volant d’une Mercedes. Étrangement, il en a moins parlé cette année : l’attrait de la nouveauté doit s’estomper, sans doute… Par contre, cet attrait était audible pour un autre collègue qui a eu cette chance. De mon côté, je n’ai conduit que des autos japonaises : 2 Toyota, 2 Mazda, 1 Mitsubishi Lancer et 1 Honda Civic 2007 équipé de vrais bons pneus neufs : bien utile en cette nuit où la chaussée était quand même assez glissante.

L’ami Stéphan faisait mention récemment que le temps d’attente pour avoir la ligne téléphonique chez Nez Rouge était passablement long. J’ai pu vérifier avec les clients de la nuit dernière que les affirmations de Stéphan semblent se vérifier, malheureusement. Par contre, une fois qu’on avait quelqu’un au bout du fil, le temps était relativement court hier soir. Peut-être devrait-il y avoir un plus grand nombre de lignes téléphoniques ? Évidemment, mon échantillonnage statistique est trop petit pour être vraiment représentatif, statistiquement parlant (!), mais il n’empêche que ce serait sans doute un point à améliorer pour l’organisme.

D’un autre côté, certains clients m’ont fait part de délais encore plus important du côté de Tolérance Zéro

Une autre nuit de bénévolat, donc, qui s’est terminée vers les 5h… Ça fait quand même drôle, pour un matinal quand même assez couche-tard aussi (!), de voir Louis Lemieux et l’équipe des matins weekend à RDI juste avant de se coucher 😉

Google 1 – Facebook 0 ?

La guerre fait rage actuellement. Elle se joue avec nos données, celles que l’on laisse sur les serveurs. Qui aura le magot final ? Les enjeux sont ouverts. Google aurait marqué un gros point. Remportera-t-il la victoire ? Que se passera-t-il ? Facebook est-il condamné à plus ou moins long terme (le long terme dans ce domaine n’étant jamais bien long…) ?

Je ne suis pas sûr du tout de cela. Me faudrait lire d’autres articles, consulter d’autres sources pour me faire une meilleure idée… Dossier à suivre, donc.

Encore quelques notes…

Décidément, mon rattrapage de fils RSS perdure et je manque de temps pour écrire convenablement : voilà pourquoi je me laisse quelques notes, publiques, que vous pouvez donc consulter. C’est aussi ça parfois, bloguer !

D’abord une discussion sur le journalisme citoyen, un concept voué à l’échec, selon les vrais journalistes, ceux de la Fédération des journalistes.

Il y a d’abord le billet de Philipp Schnobb, celui de Mario Asselin et celui de Renart L’Éveillé, que j’ai tous lus avec attention. J’ai réagi chez Renart avec ceci :

La compensation à l’objectivité journalistique un peu perdue à cause des choix éditoriaux (et marketing), c’est un angle très intéressant pour aborder ce sujet !

Il est certain que la catégorie “blogueur” est trop large. Elle embrasse autant le blogueur qui publie sa vie en long et en large (parfois plus) que le blogueur qui réfléchit tout haut sur une question sociale importante, qui dénonce un phénomène quelconque, qui explique, de l’intérieur, une réalité propre à son champ d’action professionnelle. Est-ce là du journalisme, je ne sais trop… Mais c’est quoi cette manie des journalistes à toujours vouloir avoir le monopole de LA vérité ?

D’accord, je “varlope” un peu dans ma question, mais il est clair que j’ai déjà eu affaire à au moins un ou deux journalistes qui ont fait preuve d’un chatouillement extrêmement sensible aussitôt qu’on questionne un tant osit peu l’objectivité journalistique parfois si “galvaudée” de nos jours par certains professionnels de l’«information»…

De plus, la manie qu’a l’humain de tout catégoriser en tentant de littéralement enfermer toute réalité dans une ou l’autre catégorie finit par m’exaspérer. Je sais bien que la catégorisation favorise la compréhension de phénomènes complexes, mais il y a des limites à sectariser. Alors pourquoi ne pourrait-il pas y avoir plusieurs types de journalismes ? C’est la question que je finis par me poser à la suite de mes lectures d’aujourd’hui.

Tiens… une analogie me vient à l’esprit : il y a des musiciens professionnels (et parmi eux, plusieurs catégories de musiciens : classique, rock, etc.). Il y a aussi des musiciens amateurs, et parmi eux, certains, mais pas tous, sont très bons, mais sans être définis comme professionnels, totu simplement. Bon OK, les musiciens ne sont pas soumis à un code d’éthique, mais il reste que l’analogie fait ressortir les “excès” (le mot est …excessif) de la catégorisation.

Voilà donc le fond de ma pensée du moment sur ce sujet. Peu importe les terminologies, il restera que l’évolution des métiers et professions fait en sorte qu’ils se modifient au fil du temps, c’est inévitable. L’enseignement n’y échappe pas non plus, tout comme la société dans laquelle on vit en général. Reste à déterminer comment on “encadre” ces changements ou comment on les laisse s’exprimer dans le temps : that is THE question !