Toccate et fugue

Voici un arrangement que vient de me faire découvrir Florence.

Je ne pouvais passer sous silence cette pièce que, malgré mon lointain passé d’organiste du temps que j’étais petit (!), je n’ai étrangement jamais jouée ! (Aujourd’hui, mes apparitions sur cet instrument se limitent à quelques pièces lors de concerts de Noël avec chorale…)

Enjoy !

Originalité folklorique

Ce soir, par hasard, alors que je cherche, avec de la visite venue voir le ti-poupon, les paroles exactes de la décomposition du mot “bégayer” dans la chanson de La Bolduc Un bouton sur le bout de la langue, je tombe sur cet extrait du groupe Armand Guindon. Original. J’aime bien, même si ce n’est pas mon style d’ordinaire 🙂

Malheureusement, dans cet extrait, on ne bégaye pas le motbégayer comme mary Travers le faisait… Mon mystère demeure, même si ma mémoire se souvient assez précisément. Bref, je veux vérifier avant de dire n’importe quelle syllabe 😉

Moulin à images – "bis" et "ter"

Lundi dernier, nous sommes retournés voir le Moulin à images, oeuvre grandiose, tant au plan technologique, historique qu’artistique, de Robert Lepage et son équipe (sans doute nombreuse) qui ont réalisé un chef-d’oeuvre. Nous y allions avec de la parenté de passage chez-nous (Notre maison sert souvent d’accueil de passage : un vrai “bed and breakfast” ;-))

On arrive là à peine quelques minutes avant la représentation. Aucun problème à trouver un stationnement près. Tarif fixe maintenant instauré au Marché du Vieux-Port : 6$. À 5 dans une seule voiture, aucun problème !

J’ai redécouvert avec plaisir le Moulin à images. Mieux encore : j’ai saisi d’autres nuances devant lesquelles je n’avais pas allumé la première fois. Je l’avais dit : il faut revoir ce chef-d’oeuvre plus d’une fois, étant donné la densité des images projetées…

Voilà pour le “bis”.

Deux jours plus tard, des amis étaient de passage à Québec (Les anciens Alaskiens devenus Trifluviens), cette fois pour y amener un couple d’Alaskiens en visite au New Hampshire qui avaient décidé de faire un petit détour sur Québec. Une journée dans “le Vieux”, donc, qui s’est terminée au Moulin à images.

Cette fois, météo oblige, le stationnement s’était rempli à craquer… tout juste avant notre arrivée, une heure avant le début du spectacle. Mince !
Le stationnement voisin avait toutefois des place libres… à 10$ par véhicule. Nous étions 7 dans deux véhicules. Un peu plus cher que lundi, donc.

Je me suis retrouvé à commenter (en chuchotant, bien sûr) presque chaque scène, en anglais parfois approximatif (!), à un des deux Alaskiens présents, ce qu’il a apprécié grandement, c’était visible. D’autant plus qu’il a étudié en histoire américaine : il devait donc posséder quelques notions de base par la bande, nos histoires étant un peu liée, au moins dans la géographie des conquêtes, etc.

Voilà donc pour le “ter”.

Cette semaine, on apprenait que le Moulin à images sera prolongé jusqu’au 7 septembre. Pour un spectacle qui devait se terminer d’abord fin juillet, puis le 24 août, c’est vraiment bien. Pendant que la Ville de Québec, via un fonds du gouvernement du Québec, allonge 547000 $ supplémentaires, les propriétaires des stationnements avoisinants continueront eux aussi d’empocher les dollars en surplus. Mais le spectacle en vaut vraiment la peine !

McCartney – analyse a posteriori

Excellent texte chez Daniel Rondeau, que je lis ce matin, à propos de la venue de Paul McCartney à Québec. Un texte complet qui fait le tour de la question et des malaises qui furent souvent ressentis, quelques fois exprimés, jamais complètement analysés, sauf dans ce texte ! Merci Daniel !

J’avais souligné ici mon agacement face aux débats politiques sur une question d’abord et avant tout musicale qui n’a rien à foutre de la politique, à la limite… Bien sûr, j’avais volontairement omis de parler des prises de positions parfois très discutables de McCartney (ou de ce qu’on peut parfois lui dire de dire (?), comme j’ai lu quelque part…), entre autres sur les phoques où je rejoins totalement Daniel Rondeau dans son analyse, mais mon texte était pour souligner la primauté de la musique, quelle qu’elle soit (qu’on aime ou pas, post-Beatle ou pas, etc.), sur tout le reste. J’ai cru devoir le préciser ici, car le reste, la politique, les prises de position, etc., ne m’indiffèrent pas du tout, contrairement à ce que mon texte précédent aurait pu laisser croire.

Ceci dit, je n’ai pas été voir McCartney, finalement. J’étais physiquement distant de Québec. Mais je vais m’organiser pour voir le show en différé quand même, car j’aime bien de grands pans de l’oeuvre de cet artiste. (Beaucoup Beatles et Wings, mais moins le post-Wings, dans mon cas…)

La MUSIQUE avant tout !

Hier, sir Paul McCartney a énoncé ce que je pensais déjà et que j’ai insinué très brièvement en commentaire chez Mario Asselin*: la musique passe avant la politique, un point c’est tout.

La musique, c’est un langage universel, qui se positionne bien au-dessus des chicanes linguistiques français vs anglais, etc.

Que l’on laisse la musique s’exprimer dimanche sur les Plaines, que l’on fête et que l’on célèbre, point final ! Profitons de l’événement sans arrière-pensées stériles, polarisantes de débats ou sclérosantes : la musique est bien plus que cela, parole de musicien 🙂

*Commentaire intéressant sur ce même billet de Mario, ce matin, par Félix, qui fait allusion au même 400e de 2042… étrange quand même que cette coïncidence 😉