Firefox 2 / Safari 0,5

Curieux pointage, mais il réflète la réalité.

Il était connu que Safari, le navigateur internet d’Apple, connaissait certains ratés, principalement sur le plan de la compatibilité avec certains diteurs web 2.0, comme celui que j’utilise présentement pour écrire ce texte (Blogger).

On parle ici de Safari, version 2.x.

Depuis l’avènement de Safari, version 3.0.4, qui venait avec la dernière mise à jour gratuite de Mac OS X 10.4 (10.4.11) ou avec le Léopard payant (Mac OS X 10.5), je pensais enfin pouvoir éditer mes billets dans Safari directement, puisque je l’utilise encore souvent pour naviguer. Enfin, constatai-je au premier coup d’oeil, tous les boutons d’édition sont enfin présent dans Blogger…

Mais, je me suis aperçu la semaine dernière, que certaines fonctions d’édition sont plus ou moins disponibles dans Safari 3.x; par exemple, le copier-coller à partir d’un texte écrit ailleurs se passe de façon bizarre : le texte se colle dans le bas de la fenêtre du navigateur au lieu de se coller dans le corps du texte à être publié sur le blogue… (!?!?!) Il y a aussi un ou deux trucs au fonctionnement erratique que j’ai constaté : dans Movable Type (utilisé pour nos blogues scolaires – j’y reviendrai dans un autre billet), le bouton pour créer des liens html dans le texte ne fonctionne tout simplement pas dans Safari 3.x.

Dans Firefox ? TOUT fonctionne A1 !
Alors, Apple, j’aimerais bien savoir comment est programmé Safari. L’interface est très agréable, la rapidité est au rendez-vous également, mais la compatibilité n’est toujours pas présente complètement, ce qui est un vrai non-sens, à mon avis ! Ceci dit, vive Firefox, alors !

L'Humain, un document indexable ?

Découvert chez Florence, ce texte d’Olivier Ertzscheld est à lire absolument pour quiconque se questionne un tant soit peu sur l’indexation des documents du web.

Quelques extraits choisis rapidement : (Une lecture complète s’impose quand même, ne serait-ce que pour la contextualisation historique de l’indexation web…)

De plus en plus de sites de réseaux sociaux « ouvrent » l’immense catalogue des individualités humaines qui les composent à l’indexation par les moteurs de recherche. Ce qui pose nécessairement la question de la pertinence des profils humains. Une question qui n’en est encore qu’à ses balbutiements mais dont l’étendue des problèmes posés peut à juste titre faire frémir.

Que beaucoup d’utilisateurs “entrent” dans ces réseaux sociaux sous la forme de pseudonymats (pseudonymes masquant l’identité réelle) ou d’avatars, s’inventant ainsi des identités parfois ludiques, parfois recomposées, parfois mensongères, souvent idéalisées, toujours fragmentaires.

La politique de confidentialité des sites récoltant ces informations, généralement de manière librement consentie, a déjà fait l’objet de nombreuses critiques, mobilisant institutions et associations sur le créneau de la défense d’un droit à l’oubli numérique.

La question qui se pose donc aujourd’hui est celle du caractère indexable de l’être humain. Celle de savoir si l’Homme est, ou non, un document comme les autres.

L’urgence de cette question en appelle une autre : celle du pourquoi ? Les documents, les mots-clés ont acquis une dimension marchande. Ils se vendent et s’achètent sur la grande place de marché d’Internet, que régule pour une large part le seul moteur Google. Nos traces identitaires numériques seront-elles demain également marchandisables ? Bienvenue dans le World Life Web.

Censure radio-canadienne…

Un blogueur que j’apprécie principalement pour ses tableaux parfois inusités s’est fait menacer de poursuite par la SRC, car le monsieur en question plaçait parfois des extraits vidéo provenant de la société d’état. Pourtant, quand on place une image ou une séquence vidéo, il me semble qu’il y a automatiquement un lien vers la source elle-même du fichier. Une forme de citation rendant plus ou moins directement hommage aux propos tenus ou à l’organisme qui héberge la séquence, etc.

Bien entendu, l’argument légèrement fallacieux disant que la SRC, c’est nous, puisque nous payons des taxes, et que nous pouvons faire ce qu’on veut avec ce qui nous appartient, m’apparaît un peu faible ici.
Ceci ne veut pas dire que je sois d’accord avec la SRC dans ce cas-ci, bien au contraire !

Tout cela résonne à mes oreilles comme une forme de menace et de censure démontrant bien peu d’ouverture d’esprit. Je cite parfois des bouts d’émissions de la SRC, en mettant des hyperliens vers le site de telle ou telle émission. Bien sûr, je ne place pas de séquence vidéo, car la SRC jalouse dangereusement son matériel en ne permettant pas d’office une fonction du genre “embed” qu’on retrouve ailleurs (pas dans les médias traditionnels, il est vrai)…

La SRC, sur ses blogues, interdit aussi toute forme d’hyperliens. On ne peut, par exemple, dans un commentaire, mettre un hyperlien vers un autre article ou un autre texte. Dommage, car on se prive ainsi d’éléments qui pourraient agrémenter une vraie discussion.

Au lieu de la compétition (saine dans les sports quand ils ne sont pas “dopés”), le web devrait continuer d’encourager la collaboration sous toutes ces formes ! Mais ça, les médias traditionnels ont bien de la difficulté à s’en rendre compte, trop pris (ou pognés) dans leurs schèmes de pensée pré-web… L’ouverture au web n’est-elle donc qu’apparente ?

Une autre utilité de Facebook…

Le renard Roux m’a fait découvrir plus tôt cette semaine une autre utilité de Facebook : il a eu un feedback très positif de la part d’un ancien élève qui, autrement, ne lui aurait probablement pas communiqué cette bonne nouvelle.

Bien sûr, ces temps-ci, je parle peut-être souvent de ce phénomène qui, pense-t-on, marque tout le monde… Pourtant, cet après-midi, juste pour faire un sondage rapide, j’ai demandé à un groupe d’élèves de 3e secondaire qui était sur Facebook : seulement 3 élèves ont levé la main. Ou bien ils sont drôlement pudiques avec moi (ce qui serait assez surprenant) ou bien (plutôt) peu semblent attirés (du moins jusqu’à maintenant) par ce phénomène. Ils auront bien le temps de changer d’idée… peut-être ! Mais rien n’est moins sûr. Enfin, on verra.

Quant à moi, un de mes anciens élèves m’a récemment suggéré de faire le saut, question de voir de l’intérieur. Ce que je ferai vraisemblablement, probablement, … Enfin, on verra 😉

Alors Facebook n’est pas seulement profondément inutile comme certains l’ont constaté (ce qui n’est pas mauvais : c’est inutile, pour eux, simplement, c’est tout). Facebook possède aussi ses utilités, même si beaucoup de ce qui y est échangé est plutôt superficiel ou peu profond (La mesure de la popularité au NOMBRE d’amis en est un exemple flagrant!). On peut avoir du plaisir dans la vie, car sinon, la vie est plate ! Alors si ça fait plaisir à certains, tant mieux ! Les autres trouvent leur plaisir ailleurs simplement.

Par contre, rien n’empêche (je dirais presque que c’est une obligation) la prudence élémentaire dont on a parlé entre autres ici et (Voir aussi ici et ici!)

(Je devrais peut-être faire une nouvelle catégorie Facebook ;-))