Le fantôme de Canterville – Théâtre

Cet avant-midi, nous sortions nos élèves de 3e secondaire : 13 groupes, 8 autobus, quelques enseignants…

Bien sûr, cette sortie au théâtre avait été présentée un peu avant, dans les cours de français… Mais on a beau avoir un peu de matériel et d’informations pour ce faire, on n’est jamais complètement sûr du résultat final : la pièce elle-même. Comment ça sera reçu, est-ce que ce sera bon, les élèves aimeront-ils ? Etc.

La pièce : il s’agissait donc de l’adaptation d’une nouvelle d’Oscar Wilde, nouvelle écrite fin XIXe siècle. L’adaptation a donc dû traverser l’étape de l’écriture de dialogues, de la création d’une mise en scène permettant l’exploitation de ce scénario au théâtre, ce qui suppose beaucoup de modifications par rapport au texte original. Juste mentionner que les comédiens-adaptateurs-metteurs en scène sont au nombre de 4 et que leur version finale de la pièce comporte plus de 15 personnages : méchant défi !

Ce sont donc les 4 comédiens du théâtre des 4 coins qui ont créé cette pièce et le résultat est, ma foi, fort réussi : les élèves ont aimé, les enseignants-accompagnateurs aussi !

Dans la pièce, on avait recours à différents artifices pour simplifier le tout, tout en demeurant d’une époustouflante efficacité dans une exécution presque chirurgicale. Ainsi, un simple masque porté en alternance très rapide par les différents comédiens permettait de presque téléporter un personnage aux 4 coins (!) de la scène. Les marionnettes-crânes étaient aussi une bonne trouvaille, mais, mieux encore, elles étaient manipulées de telle façon qu’on en oubliait la marionnette (artifice que j’appréhendais, personnellement, craignant de me retrouver dans un théâtre enfantin à souhait !) et on réussissait aussi à oublier le comédien derrière.

Les comédiens, qui sont restés presque une demi-heure après la pièce pour répondre aux questions des élèves, ont dit avoir travaillé avec un ou des chorégraphes : ça paraissait dans l’exécution des mouvements et dans la façon de procéder pour les déplacements.

L’utilisation de draps pour certains éléments de décor était aussi une excellente trouvaille.
La synchronisation éléments musicaux – gestuelle des comédiens était aussi d’une qualité superbe. On ne pouvait prendre en défaut ces valeureux comédiens qui, après 91 représentations au moment du spectacle de cet avant-midi, font preuve d’une grande maîtrise de leur art. Tout paraît facile en dépit de nombreuses techniques scéniques à maîtriser parfaitement.

C’est ça l’Art : maîtriser complètement plusieurs techniques, ce qui rend l’exécution ultra-facile, en apparence seulement !

Nigeria – quel pays…

Bien triste découverte hier en écoutant 5 sur 5… celle d’un pays où règne une corruption qui a fait en sorte que toutes les richesses que peut procurer le pétrole dans un pays aujourd’hui ont pu être ainsi détournées de sorte que le peuple n’en a jamais bénéficié. Un pays riche et un pays de misère…

Une situation à suivre, car ce pays est supposé avoir des élections (dites) démocratiques cette semaine, le 21 avril.

Découverte sur le (très) tard

Quelqu’un a créé ce blogue de réflexions pendant toute la durée de la dernière campagne électorale, et juste pendant ce temps.

Au moment où le blogue ferme, je le découvre… Une chance que l’auteur a décidé de laisser ce blogue sur la toile, comme archive.

La dernière réflexion est vraiment très intéressante ! C’est là toute l’importance des buts, pas juste les buts individuels, mais les buts collectifs qui mènent à la réalisation d’une collectivité, d’une société qui ne peut se résumer juste en une simpliste addition d’individus plus ou moins isolés… On ne peut mener une société, une école, une entreprise, juste en gérant à courte vue, en comptabilisant les chiffres de la semaine ou du mois. Il faut aussi avoir une vision d’ensemble, un plan à plus long terme.

Cette réflexion, c’est aussi l’importance du rêve, pas le rêve-illusion, mais celui qui devient moteur poussant à l’action, celui qui motive les projets. Ce rêve qu’il faut encourager chez les plus jeunes, relève de demain. Dans ce contexte, il faut faire attention au mot désillusion, employé au sens de lucidité-adulte, qui dénigre ou dévalorise le rêve-moteur essentiel à tout avancement… à tout projet.

Chercher une chanson…

Mlle Isabelle (qui a pris le lien ici) m’a fait découvrir un site (SongTapper) où nous pouvons chercher une chanson dont on a oublié le titre ou l’interprète, ce qui m’arrive souvent (D’habitude, je retiens plutôt les notes dans l’ordre et dans le ton original, ainsi que la séquence des accords ;-)). Pour ce faire, nous devons taper le rythme de la mélodie sur la barre d’espacement et on nous propose une liste de titres. Presque toujours le premier choix est le bon. Requiert Flash 6.

Ajout : 31-01-07 : 23h07
Antoine vient de me mentionner un autre site, mais un peu moins convivial ou instantané (il faut s’inscrire et attendre qu’un internaute nous réponde) : c’est par ici !