Chaud chaud au Brésil !

Les amateurs de F1 ont eu chaud pendant ce Grand Prix mémorable. Les pilotes aussi. Que de rebondissements ! Personnellement, j’alternais constamment entre la télé à RDS et la page Live timing du site officiel de la F1.

Quelques fois, on était en avance sur le site par rapport aux commentaires et descriptions de Pierre Houde… Au rythme où allaient les choses (accidents, accrochages, problèmes mécaniques, dépassements, etc.), il devenait parfois difficile de tout suivre en même temps tellement il y avait de l’action. (Et ce, même pendant les pauses, en mortaise sur la télé.) On était rivés aux écrans, sur le bout de nos sièges tout le long de l’épreuve…

Résultats : Lewis Hamilton n’est pas champion du monde, alors qu’il a mené le classement tout au long de la saison. La guigne s’est acharnée sur lui aujourd’hui, tout comme au dernier Grand Prix (non terminé) où il n’avait peut-être pas assez ménagé ses pneus, se retrouvant pris dans le gravier à l’entrée des puits. Aujourd’hui, c’est d’abord une bévue de jeunesse au premier tour, alors qu’il venait de passer du 2e au 4e rang très rapidement au départ… Ensuite, un bris (?) mécanique, vraisemblablement la boîte de vitesses, boîte qui est tout à coup redevenue fonctionnelle après, semble-t-il, un reset via une commande au volant (Control-Alt-Delete?…) Hamilton a ensuite fait ce qu’il pouvait pour remonter le plus possible, quelques abandons devant lui aidant sa cause. Je m’interroge cependant sur «sa» stratégie de 3 arrêts aux puits. Deux arrêts eut-il permis de remonter un peu plus dans les rangs ? On ne le saura jamais.

Hamilton termine ainsi ex aequo avec son rival et coéquipier Alonso. Mais comme il a une victoire de plus qu’Alonso, Hamilton termine donc la course au championnat 2e. Ça, c’est pour l’instant

En effet, le sourire exceptionnel de Raikkonen (champion officiel pour l’instant) pourrait disparaître plus tôt qu’on le croit, si les doutes de la FIA s’avèrent fondés. Ils enquêtent actuellement sur la température du carburant des BMW et Williams, deux écuries dont les voitures ont terminé 4e, 5e, 6e et 10e. Dans les trois premiers cas, ces disqualifications pourraient placer Hamilton à une 4e place vraiment inespérée aujourd’hui ! Et ainsi le placer champion du monde, rien de moins !!!

Bref, à suivre, car même après les courses, les rebondissements incroyables ne sont peut-être pas terminés !

Quelle saison 2007 !

MISE-À-JOUR : 2007-10-22–9h25 :
Finalement, la température du carburant des BMW et Williams dépassait les 10 degrés d’Écart réglementaire, mais la FIA n’a pas cru bon donner une sanction, après discussions…

Toujours selon le site de la F1, McLaren en appelle de cette décision de ne pas donner de sanction…

Encore à suivre…

Une autre utilité de Facebook…

Le renard Roux m’a fait découvrir plus tôt cette semaine une autre utilité de Facebook : il a eu un feedback très positif de la part d’un ancien élève qui, autrement, ne lui aurait probablement pas communiqué cette bonne nouvelle.

Bien sûr, ces temps-ci, je parle peut-être souvent de ce phénomène qui, pense-t-on, marque tout le monde… Pourtant, cet après-midi, juste pour faire un sondage rapide, j’ai demandé à un groupe d’élèves de 3e secondaire qui était sur Facebook : seulement 3 élèves ont levé la main. Ou bien ils sont drôlement pudiques avec moi (ce qui serait assez surprenant) ou bien (plutôt) peu semblent attirés (du moins jusqu’à maintenant) par ce phénomène. Ils auront bien le temps de changer d’idée… peut-être ! Mais rien n’est moins sûr. Enfin, on verra.

Quant à moi, un de mes anciens élèves m’a récemment suggéré de faire le saut, question de voir de l’intérieur. Ce que je ferai vraisemblablement, probablement, … Enfin, on verra 😉

Alors Facebook n’est pas seulement profondément inutile comme certains l’ont constaté (ce qui n’est pas mauvais : c’est inutile, pour eux, simplement, c’est tout). Facebook possède aussi ses utilités, même si beaucoup de ce qui y est échangé est plutôt superficiel ou peu profond (La mesure de la popularité au NOMBRE d’amis en est un exemple flagrant!). On peut avoir du plaisir dans la vie, car sinon, la vie est plate ! Alors si ça fait plaisir à certains, tant mieux ! Les autres trouvent leur plaisir ailleurs simplement.

Par contre, rien n’empêche (je dirais presque que c’est une obligation) la prudence élémentaire dont on a parlé entre autres ici et (Voir aussi ici et ici!)

(Je devrais peut-être faire une nouvelle catégorie Facebook ;-))

La traçabilité de l'individu mobile…

Florence me fait découvrir ce soir un texte très précieux sur un thème sur lequel nous réfléchissons depuis quelque temps. Un thème d’autant plus actuel en ces temps de surveillance par caméras plus ou moins cachées, de collectes de données par divers serveurs (dont celui qui héberge ce blogue), etc.

Le texte est ici : La traçabilité de l’individu mobile : vers la surveillance désirée, par Arnaud Belleil.
J’adore cette réflexion-piste de réflexion sur le sujet, car il nous faut nous poser ces questions à mon avis fondamentales sur les droits (et responsabilités) des individus de notre société en transformation, voire en mutation.

Le livre via le Net ?

Une expérience est en cours actuellement. Elle consiste à développer un widget qui permet l’affichage d’un livre via Internet. Voici ci-dessous un exemple de ce “work in progress” (Si du code s’affiche, c’est que l’expérience est en cours et donc incomplète encore au moment où vous voyez ceci. On peut envoyer les commentaires directement à Clément, sur son blogue, dans ce billet, ou me les faire et je relaierai par la suite. C’est aussi ça, la communauté des blogues !

document.write(‘

‘);var monFlash = new FlashObject(‘http://www.nsxa-server.net/Dagobah.WebServices/book/editis.swf?ean13=9782735702879&bookshop=acropole&url=http://www.nsxa-server.net/Dagobah.WebServices/book&url_client=’+document.URL,’editis’,337,326,8,’FFFFFF’);monFlash.write(‘acropole_9782735702879_pf’);

L'autre côté de la médaille «Pauline» ?

Je repense à l’affaire «L’anglais de Pauline» et je me dis, après avoir rigolé comme tous les Québécois ou presque, qu’il y a un autre côté à cette médaille que personne ne semble vouloir explorer pour l’instant ! (Il est vrai que le premier côté de la médaille prend largement le dessus : la situation est trop comique pour qu’on ne s’en bidonne pas…)

Toute cette réflexion matinale part d’une petite réplique (en français, celle-là) de Pauline Marois à travers ses cafouillages en anglais… Elle a dit : «Je suis très fatiguée ce matin». La phrase est sortie toute seule, spontanément. Bref, ça n’avait pas l’air planifié… pas plus que le discours en anglais, semble-t-il.

Pauline peut-elle avoir mal dormi, peut-elle avoir mal à la tête ou ressentir quelques petites choses qui, dans la vie de tous, sont normales à un moment donné de l’existence ? Je me pose la question ce matin : et si Pauline Marois avait été transparente, ce matin-là ? On réclame à forts cris la transparence de la part de nos dirigeants, gouvernementaux, d’école, de commissions scolaires, etc. Mais quand ils sont transparents, savons-nous voir cette transparence ou ne nous empressons-nous pas de présupposer très rapidement que cette transparence ne fera jamais partie de leur attitude ? J’ose me poser la question ce matin, car il se PEUT que Pauline ait été transparente ce matin-là. Il se peut qu’elle ait besoin d’avoir une feuille devant elle pour les discours en anglais quand elle est fatiguée. On peut se poser alors la question si elle peut mener une conversation en anglais avec un interlocuteur, là où la feuille planifiée est plus difficilement posible, mais bon…

Bref, on dénonce très souvent les «faiseux» d’images qui gèrent nos politiciens pour qu’ils paraissent impeccables, voire inhumains, mais si on tombe sur un épisode où l’image n’est pas la reine de l’absolu, faudrait être capable de le reconnaître sans critiquer le manque de perfection de cette image !

Bien sûr, l’épisode de l’anglais de Pauline a très mal paru : l’image a pris une débarque cette journée-là, mais si c’est pour avoir quelqu’un d’humain, de plus vrai, ça pourrait être mieux, non ? Après tout, Pauline, après l’épisode de la fausse simplicité de chalet pourrait peut-être avoir décidé de prendre un virage “vérité”, même si le dicton dit que, parfois, toute vérité n’est pas bonne à dire ?