Chanter en (très grand) groupe !

Hier après-midi, plusieurs choristes et autres spectateurs se sont réunis en l’église St-Jean-Baptiste, à Québec, pour chanter tous en choeur avec Gregory Charles et son Collège vocal de Laval, le tout accompagné par l’organiste Sylvain Doyon et un ensemble de cuivres et percussions.

L’événement, appelé «sing along» en anglais (aucun équivalent français connu, je crois), se veut une sorte de happening vocal où les spectateurs (souvent choristes) chantent tout le concert, et ce, sans aucune pratique préalable.

Expérience agréable en tous points. Encore plus quand nous nous sommes fait demander si nous connaissions un extrait de l’Oratorio de Noël de Camille Saint-Saens (Tollite Hostias). Tous les choristes ayant répondu par l’affirmative ont été invités à monter sur scène, pour se joindre au Collège vocal déjà en place et ainsi chanter plus près des instruments. Un petit délice pour les oreilles 🙂

Par la suite, étant donné la lourdeur temporelle du déplacement, les choristes d’une seule chanson ont été obligés de rester sur scène jusqu’à la fin du concert : il restait 3 ou 4 chants.

Chanter en groupe peut paraître quétaine ou moumoune, selon les mots mêmes de «Greg», mais c’est une activité très complète en soi. De par le fait qu’elle est musicale d’abord (y a-t-il une activité plus complète que la musique ? 😉 ensuite par le fait qu’elle mobilise tout l’individu. Étant peu entraîné à chanter (je suis principalement musicien dans mes activités musicales, et non chanteur), je peux dire aussi que le chant, ça fait travailler assez substanciellement certains muscles !

Le concert fut enregistré par la SRC et sera diffusé sur les ondes d’Espace-Musique le 24 décembre à 16h00, en reprise à la Première Chaîne le 25 en avant-midi (je ne me rappelle plus de l’heure : sera ajusté sous peu).

MISE À JOUR : 2007-12-17–12h53
Correction pour l’horaire : le 24 décembre, c’est à 16h00 à Espace-Musique.
Le 25 décembre, à la Première Chaîne, c’est à 19h00.

Encore quelques notes…

Décidément, mon rattrapage de fils RSS perdure et je manque de temps pour écrire convenablement : voilà pourquoi je me laisse quelques notes, publiques, que vous pouvez donc consulter. C’est aussi ça parfois, bloguer !

D’abord une discussion sur le journalisme citoyen, un concept voué à l’échec, selon les vrais journalistes, ceux de la Fédération des journalistes.

Il y a d’abord le billet de Philipp Schnobb, celui de Mario Asselin et celui de Renart L’Éveillé, que j’ai tous lus avec attention. J’ai réagi chez Renart avec ceci :

La compensation à l’objectivité journalistique un peu perdue à cause des choix éditoriaux (et marketing), c’est un angle très intéressant pour aborder ce sujet !

Il est certain que la catégorie “blogueur” est trop large. Elle embrasse autant le blogueur qui publie sa vie en long et en large (parfois plus) que le blogueur qui réfléchit tout haut sur une question sociale importante, qui dénonce un phénomène quelconque, qui explique, de l’intérieur, une réalité propre à son champ d’action professionnelle. Est-ce là du journalisme, je ne sais trop… Mais c’est quoi cette manie des journalistes à toujours vouloir avoir le monopole de LA vérité ?

D’accord, je “varlope” un peu dans ma question, mais il est clair que j’ai déjà eu affaire à au moins un ou deux journalistes qui ont fait preuve d’un chatouillement extrêmement sensible aussitôt qu’on questionne un tant osit peu l’objectivité journalistique parfois si “galvaudée” de nos jours par certains professionnels de l’«information»…

De plus, la manie qu’a l’humain de tout catégoriser en tentant de littéralement enfermer toute réalité dans une ou l’autre catégorie finit par m’exaspérer. Je sais bien que la catégorisation favorise la compréhension de phénomènes complexes, mais il y a des limites à sectariser. Alors pourquoi ne pourrait-il pas y avoir plusieurs types de journalismes ? C’est la question que je finis par me poser à la suite de mes lectures d’aujourd’hui.

Tiens… une analogie me vient à l’esprit : il y a des musiciens professionnels (et parmi eux, plusieurs catégories de musiciens : classique, rock, etc.). Il y a aussi des musiciens amateurs, et parmi eux, certains, mais pas tous, sont très bons, mais sans être définis comme professionnels, totu simplement. Bon OK, les musiciens ne sont pas soumis à un code d’éthique, mais il reste que l’analogie fait ressortir les “excès” (le mot est …excessif) de la catégorisation.

Voilà donc le fond de ma pensée du moment sur ce sujet. Peu importe les terminologies, il restera que l’évolution des métiers et professions fait en sorte qu’ils se modifient au fil du temps, c’est inévitable. L’enseignement n’y échappe pas non plus, tout comme la société dans laquelle on vit en général. Reste à déterminer comment on “encadre” ces changements ou comment on les laisse s’exprimer dans le temps : that is THE question !

Quelques nouvelles… et de la neige à la pelle !

Escapade musique en fin de semaine : générale et concert. Ça occupe pas mal 😉 Mais c’est très agréable, cette soupape d’évacuation des tourments quotidiens qu’est la musique !

Pendant ce temps, mes fils RSS se remplissent trop rapidement : plus de 200 non lus : ouf !

Réveil dans la tempête lundi matin : ma Commission scolaire ferme ses écoles, une exception qui confirme la règle voulant qu’en ville, on ne ferme jamais les écoles, ou presque !

Tempête d’émotions en lisant le billet de François, ce collègue très apprécié…

Depuis hier, on en a reçu, de cette neige encore blanche (jusqu’à ce que les abrasifs routiers la rendent brunâtre à souhait : eurk !). Ce matin, c’était le temps d’observer, de regarder vivre les gens qui se dépêtrent avec les éléments naturels, qui s’entassent presque au milieu des voitures, attendant un autobus qui arrivera très en retard à coup sûr, qui déblaient leur entrée engorgée par la charrue (casse-neige québécois) qui voulait faire un petit peu de place aux automobilistes sur la voie principale… J’ai eu tout le loisir d’observer ce matin, dans ma voiture qui faisait du surplace (hello les polluants en quantité industrielle !) Trajet total de 28 km, en deux parties. Un premier “tronçon” de 18 km, parcourus en 50 minutes : pas si pire. La deuxième partie fut épouvantable pour quiconque était pressé. Heureusement, ce n’était pas mon cas… Plus de 80 minutes pour parcourir une dizaine de kilomètres, ça fait dans les 7,5 km/h. J’aurais donc bien aimé que ma voiture soit pourvue d’un dispositif arrêtant le moteur dès qu’on fait du surplace, i.e. la majorité du temps ce matin. Je l’ai quand même fait (arrêter le moteur), de temps en temps, manuellement…

Puis je me suis mis à imaginer un système de feux de circulation (qui sont normalement – j’ai bien dit normalement, car il y a trop d’exceptions – synchronisés) qui ajusterait la synchronisation selon les conditions routières et la vitesse de démarrage des véhicules aux coins des rues : sur la neige, plusieurs véhicules patinent un peu (certains trop, mais c’est une question de conducteur ici), ou démarrent très lentement sur surface glissante… Il me semble qu’avec toutes les technologies que nous avons, on pourrait à coup sûr simuler de telles conditions dans l’élaboration de systèmes plus intelligents. Je rêve ?

Source image : ici.

Abolir les devoirs ?

Lu ici, chez Cyberpresse.

Un éditorial sur l’abolition des devoirs, car les enfants (on parle du primaire dans cet article) font littéralement stresser les parents avec leurs devoirs. La vie familiale s’en trouve tout à coup bouleversée, voire impossible à vivre !

À lire aussi les commentaires qui suivent. La majorité envoient paître la rédactrice de l’article (J’exagère, je sais !), mais certains appuient une partie des éléments du texte…

Dans ce genre de “réflexions” et des commentaires qui suivent, il y a UN GROS MANQUE : on tente de réduire les divers éléments qui composent une situation complexe (vie familiale stressée, etc.) à une ou deux choses d’une simplicité irréelle… Il existe parfois des solutions simples, mais il ne faut pas non plus donner dans le simplisme !

Là où je suis complètement d’accord, c’est qu’il y a plusieurs formes d’apprentissages. Il ne faut pas non plus oublier qu’on est toujours en processus d’apprentissage, enfant comme adulte… Et ça, on a trop souvent tendance à l’oublier, probablement à cause de notre conception très linéaire de la vie elle-même.