Poutine un jour…

Tels le sel et le gras, principaux ingrédients de ce célèbre mets québécois, Vladimir Poutine et son dauphin, Dimitri Medvedev, sont unis pour la vie, ou presque. Ils apparaissent à peu près indissociables à l’issue des «élections» (remarquez les guillemets, très importants ici, dans ce contexte de simulacre de démocratie) d’aujourd’hui, en Russie. La foule scandait “Poutine, Poutine”, et ce n’était pas pour réclamer une «livre de beurre» en sauce salée…

Poutine apparait donc comme un redoutable joueur d’échecs, meilleur que Kasparov (qui s’oppose, en passant) : il a matée la Tchétchénie et fait taire la plupart des opposants majeurs, même Kasparov et son regroupement, l’Autre Russie. Il a donc su convaincre les Russes qu’il (ou son dauphin : ça revient au même selon moi) était l’homme de la situation pour donner aux Russes un style de vie qui leur convient, semble-t-il…

Un dossier à suivre, quand même.

Les coûts du 29 février

Aujourd’hui est la journée supplémentaire dont on peut bénéficier une fois aux 4 ans, sauf quand l’année est divisible par 100 (Il n’y aurait donc pas eu d’année bissextile en 1900, et il ne devrait pas y en avoir en 2100 – dans un cas comme dans l’autre, je n’y suis pas…), mais oui, par contre, quand l’année est divisible par 400 (On a eu une année bissextile en 2000). Pour (beaucoup) plus de détails, voir ici.

Cette journée a un coût. On en parle ici pour Québec, pour la Belgique (cette dernière référence est un article plus général qui peut s’appliquer à votre cas également). Faites une petite recherche “coûts 29 février” et vous trouverez d’autres références 😉

Bien sûr, le 29 février n’engendre pas que des coûts. Ainsi, les abonnements aux mois ne comptabilisent pas ce jour supplémentaire. Mais nos Commissions scolaires non plus ne comptabilisent pas ce jour de plus, car on est payé 200 jours par année, peu importe qu’il y ait un 29 février ou non. Pas de bonus pour les profs, snif !

Capayous

Mot inexistant dans le dictionnaire, mais représentant quelque chose de bien réel qui désigne une sorte de lanterne utilisée pour une procession ou pour suspendre simplement quelque part à l’extérieur, dans la région de la Côte-Nord, d’où viendrait le mot…

J’ai fouillé sur le web pour retracer la procession où on avait utilisé l’objet désigné comme un “capayou”, mais je ne retrouve plus la page web 🙁
Faut dire que c’était une toute petite phrase perdue dans une série d’articles.

Par contre, j’ai trouvé une auberge en France qui utilise le nom, ainsi qu’un casse-croûte à Havre-Saint-Pierre qui porte le nom de Casse-croûte au Capayou.

Quand on va dans le bois pour se reposer, comme ce NE sera PAS* le cas ce weekend, nous utilisons de ces capayous, faits maison (ou plutôt faits “chalet”), que l’on suspend délicatement aux arbres. Atmosphère garanti 🙂


MISE À JOUR : 2008-02-28–07h51
*Mon billet (à saveur un peu humoristique) était tout prêt à publier, juste avant le départ, mais de la mortalité dans la famille de mon beau-père (propriétaire des lieux), fait en sorte que la fin de semaine deva être reportée à plus tard…