Plus tu parles…

… plus tu te cales, dit la phrase !
On en a eu un bel exemple hier aux actualités. Le rédac en chef de Paris-Match en rajoute au lieu de simplement présenter ses excuses pour un manque de rigueur journalistique flagrant (à moins que, comme de méchantes mauvaises langues l’ont prétendu, la célèbre revue ait été vraiment mal informée par des gens jaloux qui auront leur 400e en 2042 (!), ce qui serait profondément ridicule tout de même ;-))

En effet, hier, on a pu lire des extraits de la lettre de M. Chauffier qui a l’air d’aimer ça quand ça… chauffe, justement. Eh ben chauffe tant que tu veux mon p’tit Chauffier, la pluie de tes injures condescendantes n’atteindra pas le parapluie de notre indifférence face à ta petite pensée limitée et prétentieuse et face à ta petite revue, même si elle est présente dans 120 pays. Maintenant on sait ce qu’elle peut valoir, sur le plan de l’INFORMATION !

De plus, dans cette lettre, le p’tit Chauffier fait preuve une fois de plus de son ignorance, cette fois-ci dans la signification des mots et des expressions outre-sa-frontière : c’est pas parce qu’on parle français nous aussi que le mot paysan signifie la même chose… Alors voici ma note pour vous, puisque les bulletins chiffrés sont à la mode ici : un beau gros ZÉRO.

Moulin à images

Après le spectacle de mardi dernier, l’occasion était trop belle de rester un peu plus longtemps sur le site d’Espace 400e et de voir la projection Le Moulin à images de Robert Lepage.

Évidemment, comme beaucoup l’ont dit avant moi, c’était absolument époustouflant. Juste la technologie derrière tout ça, pour permettre la fluidité des images projetées, après tout, que sur de vulgaires silos à grains (ceux de la Bunge), juste ça a quelque chose de phénoménal. La synchronisation des images et du son dans un environnement aussi vaste a de quoi impressionner. Bravo à toute l’équipe de Robert Lepage qui ont déployé toute leur ingéniosité afin de réaliser le chef-d’oeuvre qui a germé dans la tête de ce fameux créateur qu’est Lepage.

D’ailleurs, l’oeuvre, comme n’importe quel produit de l’imagination fertile d’un artiste, peut souvent être interprétée sur plusieurs niveaux. La fresque historique dont nous fait part Robert Lepage comporte de multiples éléments… pas nécessairement tous compris du premier coup, à moins de posséder un bagage culturel et historique hors du commun de nos jours*… Tout comme les silos de la Bunge qui se dressent sur une largeur de 600 m devant nous, l’oeuvre de Lepage embrasse large ! Il faut donc la revoir plus d’une fois, à mon avis.

Voici une photo de la scène avant l’événement, puis deux GIF animés de source malheureusement inconnue que quelqu’un m’a envoyé par courriel récemment.


Moulin a images 1
Cliquez sur l’image pour la voir dans son entièreté.

Moulin a images 2
Cliquez sur l’image pour la voir dans son entièreté.

Alors si vous n’avez pas encore vu cet événement, ne le manquez surtout pas : ça en vaut vraiment la peine.

*À ce propos, une version avec sous-titres explicatifs devrait être produite pour nos écoles…

Spectacle intéressant et piano manquant ;-)


Mardi soir dernier, juste avant l’immense karaoké des Plaines d’Abraham, nous étions en spectacle à Espace 400e. Avec mes amis musiciens, j’accompagnais un Groupe vocal que je connais bien 😉

Le show s’est très bien déroulé dans son ensemble : la prestation fut solide et, malgré un temps très (trop, en fait) court pour faire un test de son convenable, les techniciens de l’endroit (de vrais professionnels, toujours calmes, merci Jacques et Jacques !) ont réussi à bien faire sonner l’ensemble, selon les commentaires que j’ai recueillis dans la foule présente à l’événement…

Nous étions suivi d’un double choeur français. Ils avaient au programme une prestation des plus classiques, ce qui contrastait avec notre revue plutôt populaire de la chanson francophone du dernier demi-siècle en moyenne (si on excepte, entre autres un arrangement complètement “pété” d’À la claire fontaine). Une erreur de programmation sans doute… (Faut dire ici que la programmation a beaucoup tardé à se fixer pour ces spectacles de chorales du 400e).

Ce choeur français était accompagné par une pianiste très talentueuse, mais qui était visiblement très (très très très) déçue (et qui le faisait vraiment beaucoup sentir au début) de jouer sur un synthétiseur plutôt que sur un piano à queue, comme ils l’avaient exigé, parait-il… Premièrement, un piano à queue à l’extérieur pour une prestation d’une heure, ça fait très très cher de l’heure et les moyens techniques à déployer, incluant la présence obligatoire d’un accordeur, sont considérables. Ils auraient pu aussi se louer un piano électrique avec des touches de vrai piano, mais ils n’en avaient semble-t-il pas le budget.

Alors on m’a gentiment informé, quelque temps auparavant, qu’il serait possible que je doive prêter mon synthétiseur à la pianiste. Pas de problème, me suis-je dit, pour être accommodant et accueillant, même si je suis assez réticent d’habitude sur ce genre de question. Prêter un Yamaha Motif 7 à 3000$ l’unité, ça ne va pas de soi totu à fait. Pas pour moi en tout cas, car il a fallu que je fasse de la musique pendant au moins 2-3 ans avant que tout ça ne soit rentabilisé un petit peu… (Je ne compte pas les frais de déplacements là-dessus, frais qui ont passablement augmenté depuis les derniers 3 ans, environ, pire cette année encore !) Finalement, on m’a confirmé le tout quelques heures avant le spectacle (Wow!)…

L’attitude de déception de la pianiste au départ, je pouvais la comprendre, mais la (visible) condescendance face à l’instrument, j’avais un peu plus de misère à l’avaler. Je prête mon clavier gratisse, et je n’ai droit qu’à une baboune ou à un peu-beaucoup d’ironie dans la phrase “mais c’est un vrai charme d’utiliser ça…” ?!? C’est avec de telles attitudes que des Français ont fait une mauvaise réputation à tout leur peuple, je crois. Car je connais beaucoup de Français sympathiques, pas chiants du tout, prêt à composer avec les circonstances quand un pépin arrive, etc.

Au moins, j’ai eu droit à un merci avec un sourire qui m’est apparu sincère, j’espère, à la fin de leur prestation…

L'ennemi du lys…

Pour faire suite au billet de Missmath sur le criocère du lys, cet insecte parasite de nos beaux lys qui ornent si bien une platebande, je publie les photos promises alors. (Cliquer dessus pour agrandir un peu)

Vue d’ensemble d’une platebande dévastée (Ce n’est pas chez moi !)
Quelques spécimens de plus près, qui se disputent la bouffe qui reste !

Enfin, un exemple du ravage causé sur les feuilles de la plante…

Cet insecte est vraiment l’ennemi des amateurs de lys. Comme il n’a aucun prédateur, l’humain doit se charger de faire régulièrement le tour de ses platebandes en juin et début juillet surtout, afin de tuer les spécimens visibles et quelques autres cachés sous certaines feuilles. Le reste, comme on peut le lire dans la page en lien plus haut, se cachera dans le sol à la mi-été pour y passer tout l’hiver.

Retour d'amis après une longue absence…

Ça y est; depuis mercredi, nos amis (que nous avons visités en mars) sont de retour…

Les retrouvailles étaient heureuses et c’est normal. On arrive de loin et on retrouve des gens que l’on aime et qu’on n’a pas vus depuis longtemps. Ça respire la joie et le bonheur, ces moments-là.

En visitant le site de mes amis, je découvre aussi l’autre côté de la médaille : on revient vers ceux qu’on connait, mais en étant ailleurs, on connait aussi de nouveaux amis : ceux-là, en revenant chez soi, on les laisse là-bas… Fascinante déchirure dans laquelle l’humain se plonge quelquefois…

Par contre, il y a de ces amis (les laissés) qui, eux, vont venir au Québec. Une famille complète arrivera en août pour un échange d’un an, d’autres viendront peut-être cet hiver. Nos amis (ceux qui sont revenus chez eux) vont alors les recevoir et ce sera sans doute une occasion pour nous aussi de revoir ces gens qu’on a connus, même très brièvement lors de notre séjour en Martinique.